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Concours photo « Miss ADJ mars 2012″

in Art, Arts Plastiques

Concours photo « Miss ADJ mars 2012 »

Je vous rappelle les modalités de notre concours mensuel :

Le concours porte sur des photos personnelles, le critère de choix sera l’esthétique de la photo, mais il faut aussi qu’un élément évoque la soumission, et si possible que des éléments de la photo évoquent le mois concerné.

Il y aura donc une Miss ADJ chaque mois de cette année 2012.

Les gagnants de chaque mois recevront une entrée gratuite pour deux personnes à une soirée de leur choix (valeur d’environ 60€).

De plus, un calendrier 2013 sera édité, avec une page par gagnante et il sera offert aux lauréats.

Voici la photo qui a été choisie pour illustrer le mois de Février 2013 :

De nombreuses photos très jolies nous ont été présentées. Certaines d’entre elles nous ont semblées tout aussi valeureuses que la gagnante, mais ne correspondaient pas à l’illustration du mois de janvier. Nous avons donc décidé de garder certaines de ces photos pour concourir pour illustrer d’autres mois !

La photo gagnante de Février :

Alors, merci de m’envoyer vos plus jolies photos qui illustreront la soumission et le mois de Mars (le printemps, les jonquilles, les primevères, les premières fraises, etc…) par mail à g.berthou@hotmail.fr.

Merci de votre participation et bonne chance !

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by Nuage

Le Destin de Cassandre chapitre XXVI

in Art, Le destin de Cassandre, Littérature

Chapitre XXVI

Les hommes installés dans le petit salon se retournent en entendant mes pas dans l’escalier, l’attrait de la nouveauté sans doute. Les yeux rivés sur les dernières marches, une façon de me préserver un peu des autres filles, je descends lentement un peu à la façon des plus grands à la cour, je tiens à marquer les esprits et que tous se souviennent de la fille soumise de la Du Quesnoy !

Il y a une dizaine de filles toutes très différentes et pourtant si semblables ! Le regard est lourd de maquillage, la bouche mise en évidence par un rouge agressif et la Marquise les a toutes affublées de robes ouvertes comme la mienne. Heureusement, j’ai l’âge pour moi, mais la concurrence pour attirer les clients sera tout de même assez rude,  elles ont l’expérience pour elles ! Dans un coin du salon, je remarque une fille un peu plus jeune, je dirais du même âge que moi ou peu s’en faut, elle est sagement  assise près d’un barbon ventripotent qui maltraite sa poitrine opulente de ses doigts boudinés. Il se dégage d’elle une aura de sérénité qui choque dans cet endroit.  Son visage mutin est piqueté d’une multitude de tâches de rousseurs, bien sûr on pourrait se moquer car la mode est au teint immaculé mais sa beauté non conventionnelle  plait surement aux hommes. Mon expérience au sein du harem m’a appris à me défier des idées toutes faites, ce que les femmes considèrent comme beau est souvent en contradiction totale avec la vision qu’en ont les hommes ! Instinctivement, je me dirige vers eux.

« Viens par ici Cassandre ! »

La voix sèche de la Marquise m’interrompt,  je me tourne vers elle et change de direction, obéissant à l’ordre énoncé. A ses côtés, Gabriel, le valet/étalon, besogne vigoureusement une jolie rousse occupée par ailleurs à contenter de sa bouche un homme d’église qui me rappelle mon  Chevalier, il a ce même visage avenant, légèrement poupin. Je connais cette sensation inouïe d’être prise entre deux mandrins de chair, les coups de boutoir de l’un enfonce dans le même temps la verge de l’autre au fond de la gorge jusqu’à être proche de l’étouffement. On se sent transpercée de part en part et c’est si bon !

« Cassandre, prends la place d’Anaïs, elle ne met pas assez d’entrain. N’est-ce pas mon cher ? Je suis persuadée que vous apprécierez ma petite nouvelle. Gabriel retire-toi !»

« Ma foi, la nouveauté  n’est pas pour me déplaire, Marquise. Encore faudrait-il que j’arrive à sortir mon chibre de la bouche de votre suceuse d’homme, on dirait une sangsue depuis qu’elle se sait en compétition ! » L’homme accompagne sa tirade d’un si grand éclat de rire que tous les présents se retournent et applaudissent à la répartie.

Il est temps pour moi d’agir. Je vais pousser cette jeune personne si elle ne bouge pas d’elle-même, je dois montrer ma détermination, mais il me suffit d’un regard pour qu’elle arrête immédiatement la fellation entreprise plus tôt ! L’homme est  membré comme un âne, je suis sidérée que la fille ait avalé en entier cette chose monstrueuse, je me serais montrée moins empressée si je l’avais vue avant ! Je peux à peine prendre son gland rougeâtre entre mes lèvres distendues, la circonférence est d’au moins 5 cm quant au reste je n’arrive même pas imaginer en gober un quart, vue sa longueur ! Mais voilà, Gabriel est déjà à la porte de mon con, il n’a pas perdu un instant pour se remettre en selle et ce n’est pas pour me déplaire ! Je sens avec délices mes chairs s’ouvrir pour absorber le pieu qui investit ma grotte et me pousse en avant. Prise entre ces deux monstres, je suis comme une poupée de chiffon entre les mains d’une petite fille, malaxée, étirée, froissée de toutes parts…je ne maîtrise plus rien et j’aime ça ! Je sens mon sexe suinter de désir, mes lèvres s’appliquent à enrober de douceur la colonne de chair suave qui tape le fond de ma gorge et ma salive s’écoule en longs filets de ma bouche…je dégouline des deux côtés…je ne suis plus qu’une catin avide de sexe, rien n’existe plus mis à part ce désir qui me transporte et je ferme les yeux pour rester dans cette bulle de plaisir.

Quelque chose de très chaud vient de heurter mon dos, comme un liquide que l’on verserait goutte à goutte dans le creux de mes reins cependant je sais qu’il n’en est rien. Je ne saurais définir ce que c’est pour le moment. Un picotement puis une chaleur qui se diffuse dans tout mon dos, la petite pluie s’intensifie maintenant, de même que la chaleur devient de plus en plus forte,  ce qui était agréable devient douleur et je me tortille autant que je le peux pour éviter cette averse brûlante mais prise comme je le suis, je ne peux pas m’échapper et d’ailleurs en ai-je vraiment envie ?

Le souffle de Gabriel est plus heurté, sa délivrance n’est plus loin. Il a pris à pleines mains la rondeur de mes hanches, mon cul, martelé avec toujours plus de vigueur, est maintenu fermement. Je crois avoir deviné ce qui, il y a quelques instants encore me brûlait… : de la bougie. Je sens les gouttes tombées sur mon dos, durcir en refroidissant et faire des petites croutes qui tiraillent ma peau. Je me demande quel plaisir cet homme a pu avoir en me versant la cire chaude, celui de me voir me tortiller comme un ver arraché à la terre ? Quoique en y repensant, Gabriel ne fait qu’obéir comme moi ; il est un pion entre les mains de sa maîtresse comme je suis la marionnette du Sultan. Nous sommes tous les deux, là, pour satisfaire leurs désirs égoïstes, la seule différence est que Gabriel est payé pour cela !

Le sexe dans ma bouche vient de tapisser ma gorge de longs jets de sperme au goût acre. Je me suis aperçue que chaque homme avait une saveur particulière et même la texture est différente. J’en viens à me demander si cela ne vient pas de leur façon de manger ou boire ? Les hommes qui boivent de l’alcool ont un sperme qui est beaucoup plus amère que les autres. Mes mâchoires distendues sont soudain soulagées, l’homme a eu son plaisir et se désintéresse totalement de moi, d’ailleurs il réajuste ses chausses sans plus se préoccuper du corps qui a accueilli sa semence.

« Ma chère Marquise, vous avez trouvé là une perle ! »

Au moins reconnait-il ma valeur !

« Mais mon cher, j’ai toujours le meilleur pour ma clientèle ! La qualité pour des gens de qualité ! J’ai une autre petite qui vous plaira, cette perverse aime recevoir les hommes dans ses reins et pousse des petits cris délicieux, tous ces messieurs s’accordent à me le dire. »

« Je ne manquerai pas de l’essayer à ma prochaine visite, mais pour l’heure il me faut regagner ma demeure et la sorcière qui la régente !»

« Venez donc plus souvent, mes filles vous feront oublier votre mégère. » La marquise s’est approchée de nous avec un grand sourire, c’est fou ce que cela peut changer son visage…elle devient presque belle !

« Cassandre, ne reste pas plantée là, va donc voir Jeanne qu’elle te nettoie le dos. C’est la donzelle dans le coin là-bas près de l’escalier…tu devrais t’entendre à merveille avec elle, elle est du même acabit que toi. Toutefois, ne t’attardes pas, tu as d’autres clients a contenter ce soir. »

Jeanne est la jolie fille que j’ai remarquée en arrivant au salon, j’espère que je pourrais m’entendre avec elle car elle parait être du même âge que moi, j’avoue que j’aimerais avoir une confidente…ça me ferait du bien de pouvoir parler. Je pressens que comme moi, elle aime le plaisir dans la douleur.

L’avenir me dira si je peux trouver une amie au sein de cette maison…

Concours photo Fevrier 2012

in Art, Arts Plastiques

Concours photo « Miss ADJ février 2012 »

Je vous rappelle les modalités de notre concours mensuel :

Le concours porte sur des photos personnelles, le critère de choix sera l’esthétique de la photo, mais il faut aussi qu’un élément évoque la soumission, et si possible que des éléments de la photo évoquent le mois concerné.

Il y aura donc une Miss ADJ chaque mois de cette année 2012.

Les gagnants de chaque mois recevront une entrée gratuite pour deux personnes à une soirée de leur choix (valeur d’environ 60€).

De plus, un calendrier 2013 sera édité, avec une page par gagnante et il sera offert aux lauréats.

Voici la photo qui a été choisie pour illustrer le mois de Janvier 2013 :

De nombreuses photos très jolies nous ont été présentées. Certaines d’entre elles nous ont semblées tout aussi valeureuses que la gagnante, mais ne correspondaient pas à l’illustration du mois de janvier. Nous avons donc décidé de garder certaines de ces photos pour concourir pour illustrer d’autres mois !

La photo gagnante de Janvier

Alors, merci de m’envoyer vos plus jolies photos qui illustreront la soumission et le mois de février (neige, saint Valentin, carnaval de Venise, ou d’ailleurs, etc…) par mail à g.berthou@hotmail.fr.

Merci de votre participation et bonne chance !

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by Nuage

Le Destin de Cassandre chapitre XXV

in Art, Le destin de Cassandre, Littérature

Chapitre XXV

La Marquise a prit un ton sec pour donner ses ordres. Je souris, c’est une maîtresse femme, je suis dans mon élément.

Un jeune laquais vient d’entrer. Il est beau dans sa livrée à rayures bronzes et blanches, ses yeux verts émeraudes me dévisagent mais il ne semble pas surprit.

« Cassandre, je te présente Gabriel. Il est notre étalon maison. Tu m’as dit que tu savais satisfaire les hommes. Montre-moi ce que tu sais faire. Henriette ! Ouvre ton corsage et viens t’asseoir à côté de moi pour profiter du spectacle ! »

Gabriel, n’a pas bougé depuis son entrée dans le salon. Je m’approche de lui à quatre pattes. Je creuse mes reins. J’ondule ma croupe, j’en sais l’effet sur les hommes. Je ne suis pas déçue quand mes mains remontent lentement sur ses jambes musclées et s’arrêtent au centre de son anatomie. J’ouvre ses hauts de chausse et je sors sa verge déjà bien enflée. Elle est énorme. Je peux à peine en faire le tour de mes doigts. Je vais aimer la sentir en moi. Je caresse la veine qui courre le long. Je flatte ce membre doux comme de la soie.

« Elle est très belle… Je l’aime déjà ! »

J’ai envie de gober ses testicules ombrés d’un doux duvet blond. Ma langue lèche la peau tendre de son sexe et il grossit encore. Je prends son gland dans ma bouche, je le suce doucement. D’un coup de reins, Gabriel s’enfonce en moi, jusqu’au fond de la gorge. J’ai du mal à retenir des hauts de cœur. Mais comme j’aime ne plus avoir le contrôle…ma chatte est en feu !

« Gabriel, n’oublies pas ton rôle, prends la sur le pouf ! »

J’avais oublié la Marquise, tout ce qui n’est pas ce sexe dans ma bouche.

Gabriel se retire. Je m’accroche à ses fesses. Je veux sentir la saveur de son foutre dans ma gorge. Il est fort, me soulève sans effort et me pose sur un pouf. Mon dos repose sur le coussin de taffetas de soie bronze, mes pieds sur le sol de chaque coté, je suis offerte. Je souris, il va investir ma grotte. Je vais sentir son pieu me remplir, cogner le fond de mon ventre. Je suis une chienne en chaleur, je veux sentir coulisser sa queue dans ma chatte. Ma liqueur coule jusqu’à mes reins, il faut qu’il me prenne là aussi.

La douleur dans mon anus sera bonne.

« Prends-moi le cul ! »

La Marquise est occupée avec sa servante, ses seins à l’air, elle embrasse à pleine bouche la jeune femme. Le spectacle lui plait.

Gabriel m’a retournée a plat ventre. Je tends mes fesses vers lui, je m’ouvre pour lui faciliter le passage. Je suis écartelée par son mandrin, il pilonne mes reins sans plus se soucier de moi. J’ai mal. Dieu que c’est bon !

Il ne faut pas que j’oublie mon rôle, j’essaye de me ressaisir.

Je repousse Gabriel, non sans mal. Pour la Marquise, il faut qu’il jouisse sur mon visage. Je reprends son sexe entre mes lèvres, il a mon goût, mon odeur. Les soubresauts dans ma bouche ne me trompent pas, je le sort et reçois sa semence sur le visage.

Je suis fière de moi, frustrée de ne pas avoir joui mais fière d’avoir réussi le test.

« Ai-je passé avec succès mon examen d’entrée ? »

« Avec brio, petite diablesse ! Tu emménages quand tu veux ! Nous t’attendons. »

« Je serai chez vous dès demain ! ».

Je vais devoir être patiente pour ma mission, rencontrer tous les hommes que je peux même les plus insignifiants en apparence mais qui seront peut-être importants au final, mais il est sûre que demain je serais là !

Mon éducation va me servir, plaire avec ma soumission sera facile. J’aime obéir. La Marquise en profitera, elle va même m’aider sans le savoir.

La même jeune femme est venue m’ouvrir et me montre mes nouveaux appartements.

La chambre qu’on m’a attribué est petite mais coquette, le lit à baldaquin est grand, semble moelleux. Il y a une petite cheminée, je n’aurais pas froid. Sur une sellette en marbre rose sont disposés broc, cuvette et serviettes de lin. Je découvre sur un des murs les instruments qui vont servir au plaisir de mes futurs clients. Je n’ai pas le temps de m’attarder à les admirer, la jeune servante qui vient de déposer mon bagage m’enjoint de la suivre.

« Je m’appelle Anne, mademoiselle. Je suis servante au service de Madame la Marquise. Elle m’a mandée auprès de vous. Je suis chargée de vous habiller, de vous coiffer, de vous maquiller et plus généralement de veiller à votre confort parmi nous. J’aimerais maintenant faire votre toilette. »

Le cabinet de toilette carrelé d’une jolie faïence bleue, respire le raffinement, la baignoire qui trône au centre de la pièce est en cuivre on y accède par une petite marche, de jolies serviettes sont posées sur une desserte en marbre blanc, un feu dans la cheminée chauffe la pièce.

Anne se déshabille, ça ne m’étonne pas, un test de plus sans doute. Elle est jolie. Des hanches fines, des petits seins en poire, une taille bien dessinée, elle se sait avenante. C’est à mon tour d’être dénudée, la coquine en profite pour me caresser légèrement la pointe des seins. C’est agréable, je me sens bien.

L’eau du bain est délicieuse, juste à bonne température. Anne a entrepris de me laver, avec l’éponge, elle passe et repasse sur les endroits sensibles. Je vois que je ne la laisse pas indifférente, le rouge de ses joues et sa respiration un peu haletante en sont les indicateurs. Je me laisse faire, sans un mot.

« Mon dieu, je me laisse aller ! Je dois vous maquiller et vous faire essayer votre robe pour la soirée, puis vous amener chez la Marquise, dépêchons nous ! ». Anne vient de se rappeler les ordres.

Dommage, je commençais vraiment à apprécier ses caresses !

« Venez, mademoiselle ! Il nous faut prendre votre robe. »

Nous sommes toujours nues, elle ouvre une porte dérobée et je découvre une pièce remplie de dizaines de robes, toutes plus luxueuses les unes que les autres, dans des tons qui vont du blanc le plus pur au noir d’encre, les tissus sont riches, de la soie, du taffetas, du velours.

« Asseyez-vous, Mademoiselle, il faut que je vous coiffe et que je vous maquille »

Anne est douce, la brosse démêle ma longue chevelure sans à coup, j’aime qu’on me peigne, qu’on lisse mes cheveux rebelles.

Pour le maquillage, elle utilise un petit pinceau qu’elle trempe dans une poudre rouge carmin et en caresse mes pommettes. Anne ajoute une touche sur la pointe de mes seins, ça me chatouille un peu mais ce n’est pas désagréable. Avec ce rouge je suis indécente au possible, je vais plaire à ces messieurs.

J’appréhende un peu, je sens mon ventre se crisper, mon petit bouton grossir, j’aime ce mélange de crainte et de désir. Je suis faite pour obéir, j’ai appris à le reconnaître, je jouis des ordres donnés.

Anne me tend une robe.

« Madame la Marquise à choisi cette robe rouge pour vous pour ce soir ! »

Je ris. La robe est rouge avec des touches de blanc, la soie est douce, de très bonne qualité mais la coupe de la jupe est pour le moins originale. Deux pans la constituent, séparés en leur milieu à partir de la taille, ils laissent mon fessier et mon pubis à découvert en permanence. Quant au haut, il est corseté, la taille très serrée et s’arrête juste sous les seins. Je l’adore, elle met en valeur tout ce dont j’ai besoin pour séduire.

J’enfile les bas blancs que me tend Anne et noue les petits nœuds de satin pour les retenir. Je chausse, enfin des mules rouges et blanches à très hauts talons.

Je me sens belle, scandaleuse à souhait.

Anne ajoute une dernière touche à ma tenue, elle me passe un lourd collier de faux diamants autour du cou qui brille de mille feux entre mes seins blancs. Je pince les pointes durcies, la légère douleur me donne le courage de me lancer dans l’arène.

Je vais contenter ces messieurs au-delà de leurs espérances et la Marquise sera ravie. J’espère pouvoir lier quelques sérieuses amitiés avec les filles de la maison pour obtenir des renseignements sur les hommes importants.

Pour l’instant, je vais descendre dans l’arène et montrer à la Marquise ce qu’une femme peut obtenir grâce à la soumission !

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by Nuage

AICHA (part III) récit écrit par Juris

in Art, Littérature

AICHA 3

La tête d’Effin sortit tel un lutin de l’entrebâillement de la porte

« Votre amie est là » dit-elle d’un air pincé et revêche, ce qui exprimait parfaitement son opinion sur mes relations avec Aicha.

« Attends ! » lui intimais je;

Je me levai de mon sofa, où, à cette heure, je goutais au frais et au calme, après une journée passée à courir du ministère, à la police, à l’ambassade afin qu’un concitoyen puisse avoir très rapidement une évacuation médicale, un faux blessé qu’il fallait d’urgence extrader, et me dirigeais vers la pièce aux délices (Cf. ° Aicha 2).

J’ouvris la porte de l’armoire et prélevais deux godemichés, dont un parfaitement adaptable à la morphologie de ma belle soumise et des boules de geisha, un collier et une laisse puis passais dans mon bureau où je traçais ces quelques lignes sur une feuille de papier :

« Dans la rue, devant la maison tu ôteras tes sous-vêtements, tu placeras le godemiché dans ton anus et les boules dans ton sexe, le collier autour du cou après seulement tu pourras franchir le seuil,  Effin te conduira où elle sait, tu la suivras à  quatre pattes. »

Je savais non seulement qu’elle allait obéir, de cela je n’avais aucune crainte, mais je savais qu’elle allait être gênée, la honte se disputant à son désir de m’obéir en tout point et de jeter des regards désespérés dans la rue espérant que personne n’ait l’idée de passer par là.
Je savais également qu’à cette heure, le chaud soleil brulant le sol ne permettait aucune promenade et la rare végétation basse ne lui offrait aucune possibilité de sa cacher.
Je remis à Effin les objets et la missive ainsi que mes instructions et montais au premier étage où, derrière un moucharabieh je surplombais la cour intérieure où l »herbe bien verte était découpée en carrés parfaits par des allées en marbre, la rue écrasée de chaleur, ainsi que le grand portail en bois sur lequel des clous argentés à grosses têtes dessinaient des motifs d’arbres et de fleurs.
Effin sur un plateau d’argent lui tendit les objets par moi sélectionnés.

Elle se prit la missive, la lut et sans être vu j’ai pu admirer le balancement gracieux de la jolie tête d’Aicha, de gauche à droite et m’imaginais son expression inquiète.
Elle se rapprocha du portail, de sa main gauche, souleva sa courte jupe droite, inséra sa main droite dessous et avec moult balancements des hanches elle fit glisser sa culotte le long de ses jambes jusqu’à ses fines chevilles, qui à l’aide de ses escarpins fut reléguée dans un coin du mur.

Je supposais qu’enlever le soutien-gorge allait lui poser un problème.

Je ne puis décrire ma stupéfaction lorsque je la vis, déboutonner, lentement tout en jetant des regards de droite à gauche, un à un les boutons de son chemisier blanc, l’enlever et des deux mains dégrafer son soutien-gorge (je lui avais demandé de ne plus porter que des soutiens gorge s’ouvrant par devant), d’un geste sec casser les bretelles et l’envoyant rejoindre la culotte et le remettre

Le soleil illumina  un court instant ses beaux seins, ronds, fermes, ce qui me mit en émoi.

Elle referma le chemisier sous lequel on distinguait le globe de ses seins.

De ses deux mains, aux doigts agiles et aux ongles rouge baiser, souleva sa jupe jusqu’aux hanches, prit le godemiché, se retourna dos au portail et en se déhanchant, par petites saccades, l’introduisit en elle.

Une fois bien en place, elle se retourna de nouveau, prit sur le plateau d’argent ouvragé les boules, écarta les jambes et les positionna dans son sexe.

Rabattit sa jupe, la lissa de ses deux mains, passa le collier,  sur lequel avait été placé dans l’anneau central une longue laisse en fils de soie tressés, le ferma autour de son gracieux cou, prit soin de sa coiffure en passant ses doigts fins aux ongles parfaitement manucurés dans ses cheveux, la mettant en place en secouant sa tête.

Ainsi parée franchit le seuil de la maison, resta quelques instants immobile me cherchant des yeux, les mains sagement croisées l’une sur l’autre au niveau de son pubis, pendant qu’Effin refermait l’huis d’un coup sec.
Le bruit fit vibrer l’air sec et immobile et avait comme principal objectif de signifier à Aicha que dehors c’était dehors mais qu’une fois la porte fermée elle ne s’appartenait plus, qu’elle m’appartenait.

Sur un ordre d’Effin elle lui tendit le bout de la laisse, se mit à quatre pattes.
Effin savait qu’elle devait l’amener dans mon bureau. Aicha la suivit docilement.

Mon bureau ressemblait à toutes les pièces de la maison, de hauts murs blanchis à la chaux, ne comportant qu’une seule fenêtre sur chaque pan donnant sur l’extérieur, ouvertes près du plafond lambrissé avec de grosses poutres décorées de motifs aux couleurs vives.
Le rayons dorés du soleil ou les rayons argentés de la lune, tombaient directement sur un sol composé de dalles de marbre sur lequel était posé un grand tapis moelleux de laine rouge.

Le mobilier était surtout composé de tables ayant chacune une destination bien précise.

L’une à pieds droits et à tiroirs me servait de bureau et sur laquelle étaient posés un téléphone, un sous-main en cuir rouge, une règle, une plume d’oie dépassant de l’encrier et devant lequel trônait un fauteuil à haut dossier de style Henri III.

Une autre table à pieds courbés et griffes de lion, dessus de marbre vert veiné, trônait un ordinateur devant lequel je pouvais m’assoir sur un fauteuil de bureau en cuir noir.

Un autre fauteuil de même facture était placé devant une autre table du même style que l’autre et sur laquelle était posé un ensemble hifi des plus modernes.

Enfin sur une dernière table, identique aux deux précédentes, étaient posées divers dossiers.

J’entendis des petits coups, presque timides et lançais un « Entrez » des plus sonores.

Toujours suivant Effin, Aicha, à quatre pattes, s’approcha sur le côté de mon bureau.
Son parfum au jasmin vient jusqu’à mes narines supplantant les odeurs qui quelque temps auparavant habitaient la pièce.

« Merci Effin, tu peux te retirer » dis-je lorsqu’elle me tendit le bout de la laisse.

A petits pas Effin se dirigea vers la porte qu’elle referma délicatement et sans bruit, me laissant seul avec celle que j’avais rencontré une première fois de manière détachée mais qui aujourd’hui était incrustée dans tous mes pores, habillait mon cœur d’or et de lumière et dont la simple vue faisait monter ma température chamboulant mon cerveau à en perdre mes moyens intellectuels.

D’un geste brusque je tirais vers le haut la laisse, Aicha se mit débout, droite et immobile, les mains sagement croisées à la hauteur de son pubis, le visage levé, les lèvres entrouvertes, me fixant de ses merveilleux yeux doux toujours aussi bien fardés et exprimant son amour, sans qu’il soit besoin de paroles,

« Il me serait agréable qui vous puissiez vous déshabiller entièrement »

Ce souhait formait un ordre comme elle le savait.

Toujours aussi droite et plongeant ses yeux dans les miens, elle fit sauter, lentement, en prenant son temps, les boutons de son chemisier, me laissant admirer, petit à petit, chaque centimètre de sa généreuse et parfaite poitrine ainsi découverte, au centre de chaque sein des auréoles brunes et parfaitement rondes des tétons étaient déjà en érection.

Puis, tous aussi lentement, elle fit glisser la fermeture éclair de sa jupe, s’aidant de ses deux mains, lui fit passer le galbe d’amphore de ses hanches. La jupe chuta rapidement à ses pieds mettant encore plus en valeur son corps parfaitement épilé et de son sexe duquel pendait la cordelette blanche des boules de geisha.

D’un geste instinctif, de sa main et son avant-bras droit elle se couvrit la poitrine et  la paume de sa main gauche vint se placer sur son sexe.
Mais immédiatement les bras reprirent leur position habituelle, le long de son corps, les paumes ouvertes vers moi, tout en me jetant un regard où je pus lire sa désolation de s’être laissée à un geste, somme toute naturel, mais que je lui avais interdit en ma présence.

Je fis semblant de n’avoir rien remarqué et continuais à plonger mes yeux dans le braséro des siens, sans un mot, sans bouger.

Ce silence, cette double immobilité dura au moins…..je ne sais pas, en sa présence j’avais l’impression de perdre toute notion d’espace et de temps.

Elle était mon espace,

Elle était mes secondes, mes minutes, mes heures, mes jours, mes semaines, mes mois, mes années.

En dehors d’elle plus rien n’existait, une bombe aurait éclaté à mes pieds qu’elle n’aurait pas produit sur moi plus d’effets qu’un pétard mouillé.

Au bout d’un…..certain temps, je pus enfin articuler « Venez, tournez-vous et penchez-vous en avant je vous prie »

De sa démarche gracieuse quoiqu’un peu empruntée, craignant sans doute que le godemiché qu’elle portait en elle vienne à tomber, vint vers moi, se retourna et se baissa en prenant de ses mains ses genoux en écartant un peu les jambes.

Toujours silencieux j’admirais le parfait dessin de ses deux globes cuivrés, bien séparés par une raie culière finissant sur la base du godemiché.

« Reculez vers moi je vous prie ».

Je n’ai pas eu à répéter l’ordre elle vint, toujours dans la même position en marche arrière et à petits pas jusqu’à quelques centimètres du fauteuil où je m’étais assis.

Le plus doucement que je pouvais, malgré les ondes de désir qui me faisaient presque trembler, je lui ôtais l’objet qui la remplissait.
Je la sentis légèrement trembler lorsqu’il sorti et pus admirer la grotte profonde et secrète dont l’huis noir brillait au milieu d’un lac perlé de cyprine…

J’entendis dans un profond soupir un « merci Monsieur » à peine murmuré.

Je me levai, la lassant dans la même position, me dirigeai au centre de la pièce, face à mon bureau et posais  un autre olisbos de belle taille.

« Je vous saurais gré de bien vouloir vous empaler sur cet objet et de rester les bras croisés dans le dos ».

Sans un mot, elle reprit sa position verticale et vint, la tête droite avec un regard fier, et se positionna à genoux au-dessus de l’olisbos.

Puis s’empala, doucement, montant et descendant son bassin, avec de petits cris de plaisir jusqu’à ses fesses rejoignent ses talons, croisa, comme je lui avais appris à le faire les bras dans le dos, ce qui eut pour effet de jeter en avant sa poitrine tout en émettant un petit cri que j’espère de plaisir.

L’astre solaire de ses dards, fendant la pénombre de la pièce, la mit en lumière, habilla sa nudité d’un voile d’or.

Je me mis moi aussi à genoux, face à elle et l’embrassais fougueusement et longuement en tenant entre mes mains son doux visage, mes doigts enfouis dans ses cheveux de jais, mêlant nos souffles de plaisirs de désirs en pleine communion des sens.

Je repris ma place au bureau et me mis à écrire, plongé dans mon travail mais jetant à la dérobée des regards à mon aimée, toujours immobile, sa tête droite et ses yeux exprimant à la fois une attente et du plaisir.

Après une bonne heure, tout mon courrier rédigé, je me levai, la rejoignis sous son regard de braise, la fis se lever doucement, très doucement, l’olisbos restant collé au sol et avant de l’embrasser à nouveau je lui murmurais un « Merci » ce qui fit chavirer son regard, je lui ôtais tout aussi les boules de geisha, la soulevais dans mes bras et l’amenai ainsi, ses bras enserrant mon cou, sa tête reposant sur mon épaule vers la chambre, où elle se donna à moi, comme je me donnai à elle.

Comme d’habitude ce qui se passa ensuite ne regarde que nous.

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by Nuage

AICHA (part II) récit écrit par Juris

in Art, Littérature

AICHA  (2)

Un après midi, allongé sur mon sofa, je goûtais avec nonchalance à un tabac au citron, qui laissait son empreinte odorante à toute la pièce et rafraichissait mon palais, et laissais mon esprit vagabonder.
Lorsque timidement, ma vieille gouvernante turque, poussa la porte de la pièce, et du bout des yeux me chercha dans la pénombre fraiche de la pièce. A ma vue elle déclara, d’une voix à la fois timide et chevrotante « Effendi une personne demande à vous voir » elle n’avait jamais pu se faire au « Monsieur » et utilisait de vieux mot turc.

A son intonation je sus que le mot « personne » désignait un ou une autochtone.

Malgré le déplaisir que cette annonce me procurait, j’avais travaillé le matin et goutais avec délectation à ce farniente, je lui ai demandé de l’introduire.

Je vis une femme en burnous s’avancer vers moi et la reconnus immédiatement.

C’était Aicha, son parfum au jasmin vint agréablement chatouiller mes narines et déclencha immédiatement une onde de plaisir jusqu’au plus profond de mon corps.

Elle s’avança lentement vers moi de son pas à nul autre pareil, et malgré l’ample vêtement qu’elle portait et qui couvrait sa magnifique silhouette, mon esprit la revit telle qu’elle m’était apparue lors de notre précédente rencontre, dans la candeur et beauté de son corps libre de toute entrave vestimentaire.

Elle s’agenouilla au pied de mon divan, l’air grave et les yeux baissés, susurra de sa voix au goût de miel « Monsieur cela fait trois semaines que vous ne m’avez appelé, ne m’avez adressé aucun message, ni même fait demander, auriez-vous oublié ma soumission à votre égard, ne voudriez-vous plus de moi » …puis reprenant sa respiration, et en haussant d’une demie note sa voix, et en tremblant continua « Monsieur vos bontés à mon égard me manquent, j’ai besoin de vous, je ne vis que par ma soumission à votre égard » et après un court silence ajouta « je ne puis vivre sans vous, sans vos ordres, sans exaucer vos envies, sans me donner entièrement à vous, j’ai mal, Monsieur….très mal »

Ces mots me procurèrent un plaisir indescriptible et l’onde que j’avais ressenti en la voyant entrer se transforma en véritable tremblement de terre, et produisit immédiatement une réaction physique bien connue des hommes.

« Veux-tu, désires tu, accepte tu vraiment de m’appartenir ? Corps et âme ? Sans aucune restriction, en un mot te donner totalement, entièrement à moi ? » laissais je tomber d’une voix que je pris volontairement à la fois caverneuse et désabusée.

Baissant la tête, posant ses avant-bras sur ses cuisses, les paumes ouvertes vers le ciel et d’une voix à la fois assurée et respectueuse, j’entendis sortir de sa jolie bouche, aux lèvres rouge carmin, les mots « Monsieur, je m’offre totalement à vous, je vous fais don de mon corps, de mon esprit, de toute mon âme, je ne puis plus vivre autrement depuis que je vous ai connu, je ne m’appartiens plus, je vous appartiens ».

Ces mots me soulevèrent des joies, car il y avait quelque temps que je les espérais, que j’en rêvais, sans en même temps trop y croire vraiment.

Malgré le feu qui ravageait mes entrailles, essayant, sans savoir si j’y réussissais, je pris une voix froide et détachée « Merci, viens me voir demain, à dix-sept heures quarante-cinq précises, très précises ! Maintenant va, retourne chez toi, vas ! »

En se levant avec la grâce que je lui connaissais, en se soulevant d’un mouvement sec des deux genoux, j’ai pu constater que des larmes perlaient sous son voile.

Et pendant qu’elle se dirigeait vers la porte, d’un ton sec je dis « Demain……dix-sept heures quarante-cinq précises » et entendis un « oui Monsieur dix-sept heures quarante-cinq précises demain »

A l’intonation de sa voix j’ai compris qu’elle était frustrée de ne pas avoir été déshabillée et flagellée, avec une petite pointe néanmoins d’anxiété.

Je savais que pendant tout le temps qui s’écoulerait entre ce moment et le lendemain à dix-sept heures quarante-cinq, son cerveau allait échafauder mille et un scénarii, qui aurait pour effet de la mettre en transes, je lui laissais le temps d’imaginer.
Quant à moi, je n’avais plus le temps de ne rien faire, je me suis levé d’un  seul coup, enfilé les babouches, déposé le tuyau de mon narguilé, et en criant « Effin, je n’y suis plus pour personne, fusse t’il roi ou pape » et me précipitai dans mon bureau afin de préparer tout ce qu’il me fallait pour le lendemain espérant avoir le temps de tout organiser et me mis fébrilement au travail.

La préparation de la réception que je lui préparais me prit jusqu’à seize heures le lendemain, me passant de boire, manger et dormir tout devait être prêt sans aucun contre temps ou accroc.

Je pris un douche bien froide, revêtis uniquement ma djellaba blanche a motifs noirs et dorés, mes babouches portant les mêmes motifs dans les mêmes couleurs, et je n’eus pas longtemps à attendre, ma montre marquant dix-sept heures quarante-cinq lorsqu’Effin la fit entrer.

Je la sentis tremblante sous son burnous, la cape relevée sur sa tête ne laissant apparaître que deux pointes de cheveux noirs jais de chaque côté du voile blanc brodé qui lui couvrait le nez, la bouche et le menton. Ses mains sagement posées l’une sur l’autre au niveau de son pubis, de lourds bracelets en or sur ses poignets.

Doucement je m’avançais vers elle et lui prit sa main tremblante de désirs contenus et sans un mot la fis entrer dans l’autre pièce.

Cette autre pièce que je surnommais « la pièce aux délices », était toute blanche, ne comportait que quatre fenêtres, 2 de chaque côté, très hautes ne laissant passer que quelques rayons du soleil, qui dissipaient en partie la pénombre fraiche de la pièce, et venaient frapper de leur éclat qu’un épais tapis blanc. Deux portes en bois richement ouvragées se faisaient face Le mobilier ne comportait qu’une longue et épaisse table en bois, un grand fauteuil voltaire face à une grande et lourde armoire de style normand mais à sculptures typiquement arabes.

Je plaçais Aicha au milieu du grand tapis, me calais confortablement dans le fauteuil et d’une voix sèche je lui lançais l’ordre de se déshabiller vite.

Ce qu’elle fit n’ayant eu qu’à rabattre la capuche, défaire le nœud du col et la ceinture autour de la taille.
Le vêtement tomba tout seul et me la révéla dans sa plus pure nudité. Elle croisa ses bras dans son dos ce qui eut comme effet de bien faire tendre sa lourde, mais ferme, poitrine aux lignes régulières et aux mamelons déjà bien dressés.

« Vas vers l’armoire et ouvre la » lui lançais je d’une voix sèche et dont l’écho renvoya mes mots comme un coup de fouet.

Elle se retourna, de sa démarche chaloupée et, les rayons du soleil jouèrent avec son corps, faisant passer chaque centimètre de sa peau cuivrée de la lumière à l’ombre et de l’ombre à la lumière.
Des deux mains elle ouvrit les deux portes simultanément et laissa échapper un « oh » d’étonnement.

En effet, bien rangés cette armoire contenait,

- au dos d’une porte, des crochets auxquels étaient suspendus, martinets courts ou aux lanières longues, larges ou fines,  des fouets de toutes les couleurs et longueurs, cravaches de différents types, souples ou dures ;

- au dos de l’autre porte, différentes cordes, de taille, longueur, couleur, pendaient sur des potences

Face à elles se trouvaient des étagères où étaient disposées  en bas quelques escarpins et cuissardes dont la taille du talon variait du 9 cm au 14 cm, au-dessus posés sur du velours vert étaient déposés des bas, ceintures, larges ou fines, serre taille et bustiers de différentes tailles

Sur deux autres au-dessus étaient disposés sur du velours moiré des menottes, poignets en cuir, en scratch, ceintures de contraintes, sur la dernière étagère étaient entreposées les chaines, les écarteurs, carcans et autres ustensiles bdsm.

« Mets les escarpins de 11, les bas, la ceinture fine, un collier et les bracelets  de poignet….et vite » tels furent mes mots, secs et durs comme un coup de fouet.

Immédiatement elle prit les bas, les enfila et cela me fit penser à une phrase de Woody Allen à qui l’on demandait quel était son plus grand fantasme, il répondit « être le collant d’Ursula Andress »,

La façon dont elle lissait les bas sur ses jambes,  le pied tendu en avant dont juste la pointe de ses orteils posait sur le sol, le talon en l’air me procura une véritable décharge électrique dans tout le corps, tout comme lorsqu’elle se déhancha pour attacher pour les attacher aux jarretelles.

Elle mit son collier et de sa démarche ondulante vient vers moi, se mit à genoux d’une façon si naturelle qu’elle m’émut, et des deux mains me tendit les lourds bracelets en acier afin que je les lui positionne, tout en gardant la tête haute, mais les yeux baissés.

Le fermoir fit un clic métallique qui déclencha une onde le long des bras d’Aicha, onde de plaisir, d’espoir ou de désirs contenus et qui n’attendent qu’à se libérer, j’avoue aujourd’hui encore ne pas savoir.

Je pris ses deux mains aux doigts fins et aux ongles du même rouge vermillon que ses lèvres dans ma main et l’aidai à se relever, en fait j’accompagnais plus son mouvement que je l’aidai réellement à se relever.

Pris le bandeau que j’avais déjà disposé sur la table et avant de le lui placer je l’amenai sur la porte donnant sur le jardin intérieur.

En ajustant le bandeau  je pus voir ses magnifiques yeux dont le rimmel en soulignait la profondeur remplis à la fois l’anxiété, le désir et la confiance qu’elle posait sur moi.

Face à la lourde porte du jardin on pouvait entendre un brouhaha.

J’ouvris en grand la porte, et les rayons de soleil mirent en feu son corps halé, son port altier et fier comme une statue d’or.

Et ce au même moment que le muezzin laça son appel à la prière du soir (cela vous explique pourquoi elle devait venir à 17 heures 45 et comme je savais Aicha croyante et pratiquante cela avait comme effet de bien montrer son abandon entre mes mains)

A ce moment-là le brouhaha cessa et des ‘ho » prononcés avec des accents arabes, américains, italiens français, masculins et féminins s’élevèrent, puis le bruit s’estompa malgré encore quelques commentaires en sourdine et je pris la parole.
« Mes amis, je vous présente la belle Aicha qui pour votre plaisir, j’espère, va être fouettée »,

Des yes, si, oui fusèrent au milieu d’applaudissements nourris.

Après lui avoir fait faire un tour d’honneur dans la cour en la tenant par une laisse reliée par un mousqueton doré à son collier noir et fin, chauffée par le soleil et où l’odeur des citronniers disposés tout autour du patio se disputait à celui de la terre brulée par les ardents rayons de l’astre solaire, j’attachais les poignets sur l’anneau le plus haut d’un tronc mal équarri au centre du jardin, juste le bout de ses orteils touchant le sol, la poitrine collé au tronc, son adorable fessier constitués de deux blocs fermes et bien formés, ressortant d’autant plus que je l’avais attachée par la taille.

Elle haletait non seulement parce qu’elle savait ce que j’allais lui infliger, mais également de honte d’être ainsi exposé, nue, au regard d’étrangers pendant que le muezzin continuait son appel.

Lorsque le chant du muezzin s’arrêta, et en prenant bien en main mon martinet « chat à 9 queues » et commençais à lui assener quelques coups, de droite à gauche, de bas en haut, sur ses épaules sur son postérieur, ses cuisses, ses mollets, doucement, puis de plus en plus vite mais pas de plus en plus fort, seule une variation de vitesse était imprimée. Sa peau vira au rouge, quelques marques apparurent. La cadence retomba mais les coups continuèrent et se firent plus appuyés

Son dos et ses fesses furent vite striées par de longues lignes et des points bien rouges. certaines virant déjà au violet.

Attachée et aveuglée par le bandeau, Aicha ne pouvait user que de deux sens principalement, le toucher du martinet sur son corps de la rugosité du bois sur ses seins et son vente et l’ouïe percevant les applaudissements, des rires gras, des voix haut perchés des femmes de l’assemblée exprimant pour certaines le dégoût pour d’autres l’envie.

Si au départ, fière elle ne laissa sortir aucun mot de sa bouche, très rapidement les premiers halètements se muèrent en cris

Appréciant les marques, j’ai arrêté de la frapper en voyant sa tête tomber sur le côté en arrière.

Je la détachais et elle tomba presque inconsciente sur mon épaule, son rimmel coulant le long de ses pommettes, et tachant par la même occasion ma djellaba, les cheveux humides de sueur n’étant pas en reste pour déverser sur mon dos des perles de couleur.

Sous un crépitement d’applaudissement, je soulevais Aicha et la portais à l’intérieur en prenant soin de fermer, de mes pieds les portes du jardin.

Le brouhaha des discussions s’estompa après fermeture de la porte

Je lui ôtais le bandeau ses yeux plongés dans les miens exprimaient un indicible sentiment de plaisir et il me plait de le dire et le croire….d’amour.

Puis la couchai sur le ventre sur la table sur laquelle ma vielle gouvernante avait disposé tout un assortiment de coussins doux et aux couleurs chatoyantes, et pris dans un petit pot un onguent qu’un vieux pharmacien arabe m’avait confectionné et l’enduis délicatement, touchant à peine des doigts les marques laissées,  des épaules aux chevilles, la couvris d’un voile léger, épuisée elle s’assoupit le souffle calme.

Quant à moi je m’assis dans le fauteuil voltaire, après avoir changé de djellaba, en attendant qu’elle se réveille et après lui avoir embrassé les cheveux

Deux heures après elle ouvrit les yeux, immédiatement, je la fis assoir,  lui versais un verre d’eau fraiche avec quelques gouttes d’essence de citron qu’elle porta à ses lèvres et but à petites gorgées, pendant qu’avec un coton j’effaçais toutes traces de rimmel, démêlais et coiffais ses cheveux.

Je l’aidais à se lever, ôtais le voile et vis avec plaisir que l’onguent du vieux apothicaire avait très largement estompé les marques et lui fis revêtir une djellaba bleu ciel en lin très fin. Et lui fis faire quelques pas, je l’amenai vers la porte du jardin, la tenant par les aisselles pour qu’elle ne tombe pas et d’une main ouvris en grand la porte.

Elle entendit encore encore des « oh » d’exclamation, mais levant ses yeux vers les déambulatoires surplombant le jardin elle ne vit personne.
Elle tourna sa tête vers moi, ses yeux grands ouverts d’étonnement, exprimant une interrogation muette mais oh combien expressive !

C’est à ce moment-là que je sortis de ma poche une petite télécommande, stoppais d’une pression du pouce le brouhaha, et le remis en marche.

Elle comprit que tout cela n’était qu’une mise en scène et ses yeux se firent encore plus doux. Cet éclat dans ses yeux m’a mille fois payé de tout le travail de montage de sons que j’avais effectué depuis la veille.

Je l’accompagnais dans ma chambre et ce que nous fîmes sous la moustiquaire ne concerne que nous deux.

Désolé pour le lecteur……