Le destin de Cassandre : chapitre XXVIII
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Chapitre XXVIII
La vie est plutôt agréable dans cette demeure, bien entendu il me faut composer avec les vieux barbons qui investissent le salon tous les soirs mais dans l’ensemble je suis heureuse ici. Le premier soir, j’ai rencontré Jeanne, c’est une fille charmante. Nous passons de longues heures à discuter de tout et de rien avec tout de même une petite préférence pour notre manière un peu spéciale d’aborder les relations avec les hommes. Le plaisir que nous ressentons en nous soumettant nous rapproche et je pense que nous allons devenir de vraies amies.
Depuis quelques jours, les habitudes sont un peu bousculées, le valet du Roi vient faire son marché tous les soirs pour alimenter le « cheptel » de sa Majesté. Pour le moment je ne suis pas encore prête et je me fais toute petite ou je m’arrange pour être avec un client afin qu’il ne me remarque pas. Jeanne, elle, fait tout son possible pour qu’il la voie mais il ne s’arrête que sur les minois encore plus tendres que les nôtres…le Roi aime les filles très jeunes…
Ce soir, je vais faire la connaissance du Comte de St Germain, la Duquesnoy m’a brièvement fait savoir qu’il est connu et a des accointances à la cour et je vais bien m’en occuper.
Nous avons monté une petite scène avec Jeanne car il parait que le Comte est friand d’histoires biscornues alors je vais lui faire plaisir !
Il ne porte que du noir, c’est surement pour rehausser l’éclat des diamants qu’il porte à plusieurs doigts, à son gousset, si j’en crois ce que l’on dit dans les salons. Chez lui, le diamant semble être une passion aussi grande que le sexe : on raconte qu’il en a les poches remplies et qu’il s’en sert comme monnaie. C’est surement, ce qui lui donne ses entrées à la cour. On dit aussi de lui qu’il ne mange jamais, c’est étrange !
J’ai demandé à la Marquise quelques mètres de cordes de chanvre. Gabriel s’est chargé de transporter dans ma chambre 4 rouleaux, je pense que cela sera suffisant pour m’attacher comme je le souhaite.
J’attends Jeanne qui est partie faire ses ablutions, elle et moi sommes quasi les seules à nous laver régulièrement, les autres filles n’en voient pas l’intérêt…c’est un comble ! Nous passons tout de même la majeure partie du temps à recevoir la semence de clients sur nous, en nous, je ne comprends pas ce manque d’hygiène, au harem je me lavais plusieurs fois par jour. Là-bas, les couloirs et les pièces de plaisir sentaient bon, ici, malgré les litres de parfum déversés l’odeur nauséabonde de la sueur et du foutre reste présente !
« Cassandre, tu as eu les cordes ? »
Je sursaute, Jeanne est revenue sans que je l’entende, comme d’habitude ! Elle rit.
« Ma pauvre Cassandre…c’est si drôle de te voir faire des bonds…je ne m’en lasse pas… »
« Tu n’es qu’une vilaine fille, Jeanne. Un jour, je finirai bien par te rendre la pareille. Pour le moment, viens m’aider. »
« J’arrive, j’arrive. Laisse-moi quelques minutes pour finir de m’apprêter, je vois le général ce soir, tu sais, celui qui aime les filles en bas et haut serré à l’extrême. »
Oui je m’en souviens, un grand maigre avec d’énormes mains. Il jouit en serrant le cou de ses partenaires et comme elles ont déjà du mal à respirer à cause des hauts serrés, la plupart s’évanouissent…encore une manie d’homme qui aime le pouvoir et qui adore avoir le contrôle sur les êtres qui s’approchent de lui.
Il a fallu plus d’une heure à Jeanne pour me ligoter comme je le voulais. Maintenant, je ne peux plus bouger mais mes orifices sont disponibles pour le Comte s’il désire en user. Jeanne s’est servi des montants du baldaquin pour me suspendre à demi, le haut de mon corps ne repose plus sur rien, il est maintenu en hauteur par un jeu de cordes qui passe sous mes aisselles et autour de mes coudes ce qui me les maintient en arrière et laisse ma poitrine exposée à la vue et au toucher de celui qui entre dans ma chambre.
Pour le reste de mon corps, elle a relié chacune de mes chevilles à mes cuisses en le tirant vers l’arrière. De fait, mon corps repose sur le lit avec pour seul appui mes genoux. Pour que mon sexe et mon cul soient bien libres et ouverts je lui ai dit de passer une corde à la jointure de chaque genou, de tirer vers l’extérieur et d’attacher chaque extrémité à un pied de lit. Jeanne n’a pas serré trop fort mais mon corps pèse de tout son poids sur les cordes qui me relient au baldaquin. J’espère que le Comte ne tardera pas à faire son entrée. Nous avons convenu avec Jeanne que s’il ne vient pas dans le quart d’heure, elle me détachera car sans elle je n’ai aucun moyen de me libérer d’autant que pour parfaire ma mise en scène, j’ai un foulard qui occulte ma vue.
Ce sentiment d’impuissance me donne des frissons de plaisir, je crains et je désire cet instant précis où je sentirai ses mains sur moi sans savoir ce qu’il va faire.
On vient d’entrer, c’est bien !
« S’il vous plait, détachez-moi ! Libérez-moi je vous en supplie ! »
J’ai pris le ton le plus plaintif possible comme si ma vie dépendait de la personne qui vient d’entrer. J’ai entendu le petit grincement du pêne dans la serrure de la porte, c’est fou comme les sens auditifs sont développés lorsque l’on a plus la vue, de même, mon odorat m’assure qu’il s’agit bien d’un homme qui entré dans la pièce.
« Eh bien, voici une bien étrange requête ! Pourquoi diable irais-je détacher une oiselle ainsi offerte ? »
« Monsieur, je vous en prie ! Je ferais tout ce que vous voulez ensuite, si vous dénouez mes liens. »
Le rire qui éclate dans mes oreilles m’informe de l’inanité de mes suppliques, j’ai donc bien deviné le personnage !
« Sais-tu qu’il y a quelques années j’aurais déjà enfilé mon braquemart dans ton con ? Il fut une époque où tu ne faisais pas autant de manières ! Mais pour l’heure, je vais seulement profiter de cette bouche que tu uses pour rien. »
Aussitôt, un gland force la barrière de mes lèvres et l’odeur forte de la sueur et de l’urine mélangées frappe mes narines, je suis envahie par ces relents nauséabonds. Il est de grosseur assez moyenne mais il entre et sort de ma bouche avec une telle vigueur que j’ai un mal fou à retenir l’envie de vomir qui monte dans ma gorge. Ses mains agrippent ma chevelure et maintiennent ma tête comme il l’entend. Des hauts de cœurs me font monter les larmes aux yeux et il s’en amuse.
« Bien, cela suffit. Cette petite introduction était des plus plaisantes mais la Duquesnoy m’a dit que tu aimais quelques violences dans les affaires de lit et ta petite mise en scène va me faciliter la tâche.»
J’ai toujours les yeux bandés mais j’ai perçu le sourire du prédateur dans ses propos et ses remarques quelques peu étranges me déconcertent.
« Comte, je ne me souviens pas vous avoir déjà rencontré.»
J’ai parlé avant qu’il ait le temps de m’outrager un peu plus.
« Tu ne te souviens pas ! Mais, petite salope, tu as oublié ? On s’est rencontré à la cour du Roi Henri et comme aujourd’hui, tu étais bien disposée à mon égard mais j’espère pour toi que tu n’as pas les mêmes intentions qu’il y a 300 ans. »
Je ne comprends rien à ses propos ! Encore un de ces illuminés qui croient à l’éternité !
« Tes agissements étaient pour le moins obscurs et je n’ai dû qu’à mon intelligence de ne pas être envoyé dans un cul de basse-fosse ! Et je t’assure que tu vas payer pour ça ! »
« Mais enfin, de quoi parlez-vous ? »
Il est totalement fou ! Et moi, qui suis attachée, sans moyen de m’échapper ! Quelle folie m’a pris ! Je ne sais toujours pas quelle mine a cet homme, je l’imagine assez grand et je dirais qu’il est robuste mais c’est là tout ce que je peux en dire avec mes yeux toujours cachés. Si je crie à l’aide ils vont penser à un jeu entre nous…cela arrive assez souvent que ces messieurs demandent aux filles de crier au secours pendant qu’ils forniquent…ça les excite.
« Le passé est le passé, aujourd’hui je suis là uniquement pour votre plaisir Comte…vous pouvez user de moi comme il vous plaira »
« Mais j’y compte bien ! »
Ma vue toujours obstruée, les mains et les pieds toujours liés, je suis à sa merci et j’aime cet état de dépendance à un homme…mon ventre me l’avoue…je suis trempée, ma chatte suinte !
Quelque chose heurte l’entrée de mon cul, c’est dur et froid, je crois reconnaître le mandrin en ivoire qui est accroché en bonne place à côté du lit, il est d’une taille assez imposante cependant j’ai connu pire pendant mon dressage. Mon œillet se déploie pour absorber le faux sexe, le Comte pousse sans ménagement l’engin dans mes entrailles…mon cul s’ouvre toujours un peu plus.
« Bien, je pense que tu as compris le but de ma manœuvre. Ton cul remplit de ce gros vit, le fourreau chaud et humide de ton con sera beaucoup plus étroit pour recevoir ma bite le moment venu et mon plaisir n’en sera que meilleur ! Mais en attendant, une petite flagellation aux orties pour faire rougir tes mamelles s’impose, rien ne vaut les orties pour faire circuler les sangs !! »
Oh bon dieu ! J’ai horreur de ça ! Je vais encore passer la moitié de ma nuit à me gratter ! Je ne sais pas ce que ces messieurs trouvent d’intéressant là-dedans ! Sinon voir une femme se tortiller en tous sens devant eux…mais en l’occurrence je n’ai pas vraiment le choix et qui sait peut-être y trouverais-je finalement du plaisir puisque je suis contrainte par les cordes à subir les picotements, les démangeaisons sans pouvoir les soulager. C’est la première fois que je l’on m’applique cette correction dans ces conditions là….