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Le destin de Cassandre – Chapitre VII

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Chapitre VII

Salma vient régulièrement à la maison, elle m’apprend le maure et nous allons souvent au marché pour que je puisse m’essayer à parler avec les autochtones. Je sais que le Baron n’est pas aussi bien vu que le pensait Marie et le Sultan le reçoit rarement, je peux peut-être en profiter. Je vais lui proposer d’aller voir le Sultan pour lui donner du plaisir, contre ma liberté. Le Baron me demande de plus en plus souvent, je crois qu’il m’aime bien même s’il ne le montre pas. Ce soir lorsque je serais sur lui, empalée sur son sexe, je lui en parlerai.

« Vous me dites souvent que je suis la plus jolie fille que vous ayez jamais rencontré, et vous dites aussi que personne ne vous a jamais fait jouir aussi bien que moi. Je suis sûre que si vous me permettiez de passer un moment avec votre Sultan, je lui laisserai un si joli souvenir qu’il vous recevra à chaque fois que vous lui demanderez une audience ! »

« Ah ! Charmante Cassandre ! Tu es vraiment très naïve ! Sais-tu que le Sultan à tellement de femmes et de favorites que personne n’en connaît le nombre ! Il paraît qu’elles sont toutes plus belles les unes que les autres et expertes en amour : Elles n’ont rien d’autre à faire dans le harem que de veiller à être belles et à attendre le bon vouloir du Sultan. Si l’une d’entre elles vient à ne pas le satisfaire complètement, il la fait décapiter sur le champ et personne n’y trouve rien à redire. L’empire Ottoman est l’empire de l’amour, et le Sultan, l’homme le plus difficile à satisfaire au monde ! »

« Je ne le connais pas, mais c’est un homme et je connais les hommes ! »

« Tu crois connaître les hommes !… »

Le Baron n’a pas donné suite à notre conversation mais je ne sais pourquoi, je pense que bientôt il fera ce que je lui ai dit, il me garde près de lui, se sert de moi comme jamais, matin, midi et soir je lui offre mon cul, ma bouche il ne semble pas se rassasier de moi et il me reste très peu de temps à consacrer à Salma et Marie.

Le Baron n’est plus le même depuis qu’il a reçu cette maudite missive de la cour de France, j’ai pu la lire, il l’avait oublié sur son bureau – la tête ailleurs – chose qu’il ne fait jamais. D’ordinaire, tout son courrier est rangé soigneusement dans le tiroir de son bureau, bien à l’abri des regards curieux, il en garde la clef accrochée sur une chaîne d’or autour de son cou et il ne la quitte jamais.

Le message est signé d’un certain Etienne François Duc de Choiseul, le nouveau ministre des affaires étrangères; il doit tout mettre en œuvre pour supplanter les anglais auprès du Sultan sous peine d’être démis de ses fonctions officielles avec confiscations de ses biens en France en remboursement des frais engagés depuis le début de sa mission sur le territoire ottoman, la menace d’un emprisonnement en cas d’échec est à peine voilée.

Je crois qu’il a en tête ma suggestion d’il y a quelques mois mais qu’il hésite de peur de me perdre, sans qu’il me l’ait dit ou montré je sais qu’il m’aime. Hier, il a demandé une audience spéciale au grand Vizir Roja Raghib et sera reçu en fin d’après-midi. Je pressens la fin de mon séjour chez lui, il ne me manquera pas mais il me sera plus difficile de laisser mes amies Marie et Salma, nos conversations et nos jeux au lit me feront défaut. Dans tous les cas, il faut que j’arrive à convaincre le Sultan de me rendre ma liberté, je veux retrouver ma famille et mon Chevalier ; s’il ne m’a pas oublié !

Je suis assise sur les genoux du Baron, nue, il m’a fait mander dès son retour à la maison et a ordonné que l’on ne le dérange point. Sa main flatte doucement la courbe de mon sein, il est plongé dans ses pensées depuis un moment, il semble éprouver quelques difficultés à me raconter son entrevue, j’attends patiemment qu’il se décide à parler – j’ai appris à me taire – les nouvelles sont sans doute peu réjouissantes.

« Cassandre, tu m’as suggéré de t’offrir au Sultan pour promouvoir ma carrière, il a accepté et t’attends au palais dans une semaine. Je t’aime… je n’aurais jamais fait cela si je n’avais été contraint et forcé par le ministre Choiseul de conforter de façon spectaculaire et rapide ma situation auprès du Sultan. Tu es maintenant ma seule chance d’échapper au déshonneur et à la prison. J’aurais aimé te garder le restant de mes jours à mes côtés mais cela est impossible ! Tu vas bientôt devenir l’une des femmes du harem du Sultan et je ne te reverrai probablement plus jamais ! Je dois te remettre entre les mains du terrible Vizir Roja Raghib. Je t’en supplie, Cassandre, sois d’une obéissance, d’une soumission et d’une humilité de tous les instants. Il guettera la moindre de tes fautes et utilisera ce prétexte pour te punir cruellement. Ne lui donne aucune occasion de te faire mal ! Promets-moi de faire de ton mieux par amour pour moi ! »

Comme si l’amour avait quoi que ce soit à voir là dedans ! Il m’aime, c’est entendu, mais moi non ! Je vais lui faire le serment qu’il me demande mais uniquement pour moi, je ne tiens pas à déplaire au Sultan, il faut au contraire que je lui plaise au point qu’il me rende ma liberté pour me rendre heureuse. Grâce à Salma, j’ai appris beaucoup sur les mœurs des maures, je pourrai ainsi ne pas commettre trop d’erreurs.

La semaine est passée à une vitesse folle, le Baron s’est comporté avec moi comme un amoureux désespéré mais cela ne l’a pas freiné dans ses ardeurs et mon cul n’a jamais autant servi à son plaisir, cet homme est une contradiction vivante, d’un coté il dit qu’il m’aime et de l’autre il m’encule comme une putain au fond d’un bouge ! Ce matin, encore, il m’a longuement besogné avant que Marie n’arrive pour me vêtir, j’ai senti son sperme couler le long de mes cuisses pour la dernière fois, du moins je l’espère !

La robe que je dois porter est de toute beauté, Salma est certaine qu’elle vient des couturiers du harem, elle a rencontré, par le passé, des Hasekis vêtues de même. Le tissu soyeux caresse ma peau nue, je me sens belle. Marie met la touche finale à ma coiffure pendant que Salma me maquille, elles pleurent toutes les deux de me voir partir, moi aussi je suis triste de les quitter. Je prends le visage de Marie entre mes mains et l’embrasse à pleine bouche, sa douceur et sa joie de vivre vont me manquer quant à Salma puisqu’elle est maure, j’aurais peut-être une chance de la revoir même si j’en doute, car j’espère bien ne pas rester trop longtemps près du Sultan.

Nous sommes arrivés au palais, le Baron est en tenue d’apparat, ses yeux brillent de larmes contenues et c’est avec une voix éraillée par l’émotion qu’il me fait ses dernières recommandations :

« Surtout pas un seul mot ! Parle uniquement s’il en exprime le souhait ! Ne t’avise surtout pas de prendre la parole, il considèrerait cela comme une insulte et t’en punirait immédiatement ! Garde également les yeux rivés au sol dès que nous aurons franchi cette porte ! N’essaie surtout pas de le regarder, même un petit instant ! C’est interdit! Tu me suivras sans lever les yeux et lorsque je t’indiquerai un endroit précis au sol, tu t’agenouilleras le regard toujours dirigé vers le sol ! Si le Vizir s’approche de toi, tu embrasseras ses babouches. Surtout, ne provoques pas sa colère, je t’en supplie ! Je te souhaite d’avoir beaucoup de courage et je veux que tu saches que je t’aime, même si le destin cruel m’oblige à te laisser entre les mains de ces sauvages. »

Je me rends compte, maintenant, que ma liberté sera plus difficile à gagner que je ne la pensais si ce que me dit le Baron est vrai, je n’en ai pas fini avec la soumission. Mais je saurai être forte, il le faut !

Je le suis tête baissée et m’agenouille dès qu’il m’en fait le signe, je ne vois que le sol constitué d’une multitude de petits carreaux formant des dessins géométriques. Il fait ses politesses Vizir et pour l’instant, aucune babouche en vue. Le Vizir lui répond d’un ton froid frisant l’insulte mais le Baron ne bronche pas et me présente.

«  Vous pouvez constater par vous-même que je ne vous avais pas menti au sujet de la beauté de Cassandre. Qu’en dites-vous ? ».

«  Mon avis importe peu en l’occurrence, mais je vous remercie de votre visite. Je vous tiendrai sans doute au courant de l’évolution de sa situation. Au plaisir de vous revoir ! »

J’ai peur, la voix de cet homme me glace les sangs, elle parait dénuée de toute émotion et je suis seule face à lui, j’ai entendu le Baron reculer et la porte se refermer. Surtout ne pas bouger, ne pas montrer mon appréhension, ne pas lui donner la moindre envie de me renvoyer, il faut que je vois le Sultan, c’est sur lui que repose tout mon plan.

«  Pour qui se prend le petit Baron Français ! Tu es peut être belle aux yeux d’un européen, mais je veux que tu saches que tu n’as aucun charme aux miens ! Tu as les hanches étroites d’un garçon, tu as un teint cadavérique, et je sens d’ici, sous ton parfum vulgaire, la puanteur des femmes blanches. De plus, tu n’es qu’une infidèle et une esclave ! Tu portes un costume digne d’une Haseki, alors qu’à mes yeux, tu n’es qu’une truie ! Je crois que le petit Baron a oublié de t’apprendre qui tu es vraiment. Tant que tu ne sauras pas qui tu es réellement, je ne pourrai même pas songer à te présenter au Sultan. Je vais d’abord faire disparaître de toi toute trace de cet orgueil de femme blanche qui t’empêche de te rendre compte de ta valeur réelle, et seulement alors, je pourrai entreprendre ton dressage. Tu ne reparaîtras devant mes yeux que lorsque tu auras accepté le fait que tu n’es qu’une truie. En attendant, tu vas immédiatement ôter ce déguisement et te mettre nue. C’est la seule tenue que tu mérites. De plus, je veux que notre médecin t’examine pour confirmer ta virginité. Si le Baron m’a trompé à ce sujet, je te ferai égorger par mon domestique dans l’heure, et ton cher Maître finira ses jours aux galères. »

Je tremble, je ne peux pas m’en empêcher, mes doigts ont du mal a retirer la robe que Marie et Salma ont eu tant de bonheur à me mettre, cet homme est fou à n’en pas douter. Je garde les yeux fixés sur le sol, nue, j’attends. Trois paires de babouches entrent dans mon champs de vision, c’est surement le médecin et ses assistants, l’un deux me prend le bras et me pousse vers une table dans un coin de la pièce, mon examen avec le médecin du Baron remonte dans mes pensées, celui-ci profitera-t-il aussi de mes reins ? L’un de ses assistants maintient mes bras en arrière et l’autre écarte mes jambes, je suis exposée comme une marchandise sur un étal de marché mais malgré ma honte, le désir d’être prise monte dans mon sexe offert à la vue de tous, le regard du Vizir y est sans doute pour beaucoup, je peux le voir d’où je suis. Il a un visage halé, buriné et des yeux très clairs – ce qui m’étonne – qui reflètent une autorité naturelle, une grande virilité et une énergie hors du commun, mes rêves sont peuplés de ce genre d’homme. Contrairement à l’autre médecin, celui-ci est doux, ses mains examinent mon corps avec délicatesse, je dois me retenir pour ne pas soupirer lorsqu’il termine son examen, j’aurais aimé qu’il continue ses attouchements. Le Vizir s’approche, j’ai oublié de baisser les yeux, j’espère qu’il ne m’en tiendra pas rigueur.

« Tu vas fermer les yeux ! Je ne veux pas que tu me regardes ! Tu es vierge, très bien, je vais faire en sorte que tu le restes jusqu’à ce que tu sois présentée au Sultan. »

Je ne comprends pas, les assistants ont entreprit de m’attacher à la table, ce n’est pourtant pas nécessaire pour me mettre une ceinture chasteté. J’ai entrouvert les yeux – personne ne me prête plus attention depuis que je suis ligotée sur la table – ainsi, je peux voir entrer deux femmes. Toutes deux sont très jeunes, à peine plus âgées que moi, mais l’une est habillée richement et donne des ordres pendant que l’autre est nue et obéit. La fille nue est une noire d’une beauté incomparable, très mince et pourtant tout en courbes, elle a le visage enchanteur des esclaves Ashantis que j’ai vu sur le marché, sur ordre de l’autre elle me caresse. Ses gestes sont doux, instinctivement je tends mon bassin vers ses mains, elle sait où me toucher et sans nul doute est une experte dans les choses de l’amour. J’aimerais que sa bouche embrasse mon sexe, elle a du le comprendre car sa langue joue avec mon clitoris, elle le prend entre ses lèvres pour le suçoter, ses doigts caressant l’entrée de mon vagin sans jamais s’y enfoncer. Je vais jouir !

Je hurle, tout à mon plaisir je n’ai pas vu qu’elle a prit une aiguille, elle vient de transpercer une de mes grandes lèvres, je commence à comprendre ! Elle va coudre mon sexe ! Ce sont des monstres : qui peut vouloir faire ça à un être humain ! Elle perce mon autre lèvre, je tente de me défaire de mes liens pour me soustraire à cette douleur atroce mais ils m’ont si bien attachée que je ne bouge pas d’un pouce, le fil passe par les trous qu’elle vient de faire dans mon sexe et la brûlure est infernale lorsqu’il glisse à l’intérieur de mes chairs meurtries. Je perçois le départ de tous les autres, mes cris les font fuir, ils n’ont même pas le courage d’assister à la torture qu’ils m’imposent ! Mes plaintes et mes pleurs ne semblent pas indisposer la belle noire, elle continue son travail, piquant et repiquant sans répit dans mes lèvres sanguinolantes.

«  Pourquoi…me fais-tu ça ?… Qu’ai-je… fait ? »

« Parce que ce sont les ordres du Vizir ! Je dois te coudre, et j’essaie de te faire le moins mal possible. Tu devrais essayer de moins remuer, c’est ce qu’il y a de mieux pour toi ! »

« Mais pourquoi dois-tu me coudre ? »

« Sans doute pour protéger ta virginité ! Mais je n’ai pas le droit de te parler. Si on me surprend, je serai punie sévèrement et pour le moins fouettée ! »

Je n’en peux plus, combien de temps encore va-t-elle me torturer ? J’ai l’impression que mon cœur bat entre mes jambes, c’est insupportable.

«  Voilà c’est fini. Ne bouge pas, je vais te nettoyer. »

Elle a chuchoté à mon oreille de peur sans doute d’être surprise à parler, elle m’embrasse doucement dans le cou pour m’apaiser puis lèche mon sexe cousu, sa langue est douce sur mes blessures et peu à peu la douleur se fait moins intense.

Le destin de Cassandre – Chapitre VI

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Chapitre VI

Jour après jour, j’apprécie de plus en plus ma relation avec Marie, elle sait me conseiller et dans ses bras je me sens si bien : enfin en sécurité. Elle m’affirme n’avoir jamais ressenti un tel bonheur avec une autre femme et j’ai tendance à la croire car chaque fois que je la touche elle est moite de désir et ses cris de plaisir sonnent comme un doux carillon à mon oreille lorsque de ma langue je cueille son bouton d’amour. Le Baron nous laisse nous retrouver chaque nuit mais certains de ses regards me laissent à penser que cela ne va pas durer, car lui aussi aime ce que je lui fais. Tous les soirs, je suis convoquée dans sa chambre pour lui offrir ma bouche et mon cul et ça ne me dégoute plus autant qu’avant, quelques fois je prends même quelque plaisir à sentir son sexe dans mes reins. Il m’a mandé dans son bureau, ainsi que Marie, j’ai un mauvais pressentiment ; et c’est la tête baissée que j’entre. Il est assis dans son fauteuil, nous faisant face ; il tient dans sa main droite un objet que je ne saurais identifier mais qui semble le fasciner. A présent il nous regarde attentivement et un sourire narquois se dessine sur son visage.

« A partir d’aujourd’hui, Cassandre devra porter cette ceinture de chasteté lorsque je serai absent car je tiens absolument à ce qu’elle ne perde pas sa virginité. Je connais vos jeux la nuit lorsque je suis endormi et éventuellement j’accepterai parfois de lui ôter pour vous être agréable, si vous me le demandez très gentiment et si vous me jurez de ne pas y attenter. »

Pourquoi faut-il toujours que les choses se dégradent lorsque je commence à me sentir bien, qu’ais-je donc fais au bon Dieu pour qu’il me punisse ainsi ? Je regarde avec horreur le Baron s’approcher de moi et me présenter l’objet qu’il tient. C’est une sorte de ceinture en métal dotée de chainettes auxquelles est reliée une plaque perforée de multiples petits trous et fendue de chaque coté.

«  Relève tes jupes Cassandre que j’attache ta ceinture et écarte les jambes que je puisse la positionner comme il le faut ! »

Il pose la plaque sur mon sexe et fait passer mes grandes lèvres dans les fentes ainsi mon vagin est obstrué et mon clitoris est caché, mais je peux uriner par les petits trous. Ce diable a trouvé le moyen d’empêcher Marie de me donner du plaisir s’il en a envie. Cette chose qui enserre mon intimité me fait horreur mais je dois m’en accommoder puisque c’est le Baron qui en a décidé, je n’ai pas d’autre choix que celui d’obéir. Il nous renvoie d’un geste de la main et hors de sa vue je m’effondre sur l’épaule de Marie pour pleurer.

Pour l’instant, il est le seul homme qui abuse de moi et il se contente de mon cul, alors pourquoi m’impose-t-il cela ? Nous n’avons pas encore reçu de visite et je ne sors pas de sa demeure qui pourrait bien attenter à ma virginité à part lui ?

Le lendemain, j’ai la réponse ; Baldassare est annoncé. Le Baron est déjà attablé et comme tous les soirs, je suis sous la table pour lui donner du plaisir de ma bouche, lorsque j’aperçois deux jambes prendre place sur une chaise à droite de mon maître. Son sexe est dur dans ma bouche et je sais qu’il va bientôt m’offrir sa semence mais alors que je m’applique à le sucer, il me tire par les cheveux et me pousse vers le nouvel arrivant. Il m’avait prévenue, je dois contenter ses invités de la même manière que je le fais pour lui, je délasse donc le pantalon de l’homme. J’ai un hoquet de stupeur la taille de son sexe dépasse tout ce que j’ai pu imaginer, il est circoncis – Marie m’a expliqué que c’est une opération que l’on pratique chez les maures – j’écarte mes mâchoires au maximum pour prendre en bouche son gland violacé, je prie de toutes mes forces pour qu’il ne veuille pas m’enculer, j’ai peur que mon cul ne résiste pas à une intrusion d’un tel diamètre. Je suis agenouillée entre ses jambes depuis un moment quand il se lève et appelle Marie ; elle accoure et se positionne tout de suite à quatre pattes sur le tapis ottoman, toujours sous la table, je peux voir l’énorme mandrin s’enfoncer dans ses fesses sans trop de difficultés mais Marie est plus aguerrie que moi. Sous les coups de boutoirs je l’entends soupirer puis gémir – pas de douleur – non, elle gémit de plaisir et moi je suis là, à la regarder et je sens mon clitoris se gonfler d’envie sous la ceinture de chasteté. Baldassare imprime un dernier mouvement dans le cul de Marie avant de se retirer et gicler sur sa croupe, son sperme dense laisse de grandes traces blanchâtres sur la peau de mon amie et j’ai soudain envie de laper ce foutre. La main du Baron me tire de ma contemplation, il me fait avancer à quatre pattes vers le maure.

«  Nettoies notre invité ! »

Il a l’odeur de Marie ; je lèche son sexe, qui sous ma langue reprend tout de suite de la vigueur, malgré ma peur d’être déchirée, j’aimerais qu’il me prenne aussi le cul alors je le suce du mieux que je peux pour lui en donner l’envie. La voix de Baldassare s’élève dans la salle à manger, je saisis quelques mots au passage – Marie, encore elle, a commencé mon instruction de la langue maure – étroite, jeune, cul.

«  Faites donc mon ami, c’est une esclave, après tout, elle n’est là que pour notre bon plaisir. »

Sur ces mots le Baron se retourne pour empaler Marie qui laisse échapper un soupir de contentement.

Pour recevoir son énorme sexe en moi, je me suis mise à quatre pattes devant lui mais il me relève et me pousse vers la table, je m’appuie sur les avant-bras, le buste penché au-dessus des reliefs du repas, ma croupe est offerte à son désir. Le Baron m’a déjà œuvrée pour me rendre plus souple mais Bldassare contrairement à mes craintes, s’emploie à ouvrir un peu plus mon petit trou, enfonçant un doigt puis deux, puis il l’enduit d’un onguent qu’il devait porter sur lui pour finalement s’introduire en moi doucement sans à-coups. Ses mouvements amples sont agréables et je sens la chaleur monter dans mon ventre, malgré sa grosseur ou bien à cause d’elle, il me vient l’envie de bouger mes reins pour qu’il me pénètre encore plus profond, qu’il remplisse mon anus écartelé par son membre, je prends un plaisir nouveau, violent comme jamais auparavant, je ne veux plus qu’il s’arrête. Sous les yeux du Baron et de Marie, je jouis dans un cri, si bien qu’ils cessent de forniquer pour m’observer un instant, et sur un ton narquois le Baron me dit :

«  Eh, bien ma chère, cela présage de bien bonnes soirées pour l’avenir ! »

Une certaine routine c’est installée dans nos rapports, j’aide Marie la journée, je sers d’objet sexuel le soir au Baron ou à Baldassare lorsqu’il nous rend visite et à de rares occasions je quitte ma ceinture pour recevoir les caresses tendres de Marie ; mais aujourd’hui, elle m’a informé qu’un messager du Sultan était venu. Nous recevons ce soir Baldassare et une dame, nous servirons donc le repas habillées et Marie m’explique comment me conduire dans ce genre de situation.

«  Nous devons nous surpasser pour réussir un repas français de première qualité car nous avons une réputation de bonne table et l’image de la France à défendre. Bien sûr, pour le service, nous porterons toutes deux notre uniforme, mais nous prendrons soin de passer nos plus jolis sous vêtements. Il nous faudra être parfaitement discrètes et effacées et laisser toute liberté au Maître : peut-être souhaitera-t-il rester seul avec ses invités ou peut-être désirera-t-il que nous restions là et dans ce cas, nous devrons rester souriantes et prêtes à répondre favorablement à toute sollicitation du Maître, fut elle un simple regard. »

Les convives sont arrivés, la femme qui accompagne Baldassare est entièrement voilée comme toutes les femmes de ce pays lorsqu’elles sortent hors de leur maison. Je ne comprends toujours pas pourquoi, elles sont cachées alors que la plupart sont magnifiques, elles devraient au contraire être montrées, fières de leur beauté.

Alors que le dîner va être servi, elle se dévoile, je reste stupéfaite par son extraordinaire beauté, son visage est d’un ovale parfait, son maquillage bien que prononcé est très harmonieux et fait ressortir le noir de ses yeux, elle a de belles lèvres pleines. Sous son voile elle est vêtue à l’européenne, sa robe est richement parée et ne dénoterait pas à la cour du roi Louis. Durant tout le souper, je ne peux pas détourner mon regard de cette créature merveilleuse, j’ai l’intuition que contrairement à ce que m’affirme Marie nous serons invitées à rester après le souper.

Mon instinct ne s’est pas trompé, à peine le dessert est il fini que le Baron se lève pour embrasser à pleine bouche la jeune femme et nous ordonner de passer sous la table, Marie pour s’occuper de lui après qu’il se soit de nouveau assis et moi avec la charge de goûter la dame de ma langue. Je retrousse ses habits – ce qui la fait sursauter – et glisse ma tête entre ses jambes, j’aime lécher le sexe d’une femme depuis que je connais Marie, bien vite la jeune maure avance son bassin pour que mes lèvres puissent embrasser son clitoris et sa vulve trempée. Je lui pénètre l’anus du majeur, pendant que je la lèche et a ses petits cris je sais qu’elle apprécie ma caresse, l’entendre haleter m’excite moi aussi mais la ceinture de chasteté empêche toute caresse, je l’envie, le Baron ne m’a pas autorisé à l’enlever depuis quelques temps et mon sexe cadenassé est en manque. Apparemment la bouche de Marie ne lui suffit pas car il la repousse et fait se lever la dame pour lui retrousser sa robe et ses jupons. Sans prononcer un mot, il s’affale dans un fauteuil et indique à la belle de le chevaucher, le soupir de plaisir qui s’échappe de ses lèvres lorsqu’elle s’empale sur lui me fait envie, je suis toujours vierge et veux le rester mais quelques fois je voudrais savoir ce que l’on ressent avec un sexe dans le vagin car cela semble procurer un tout autre plaisir que d’être prise par le cul.

Baldassare est resté un peu en retrait observant la scène mais la bosse dans son pantalon ne laisse planer aucun doute sur son excitation, alors je m’approche de lui pour le sucer pendant que Marie finit de déshabiller la dame – qui gémit de plus en plus fort – taraudée par le membre du Baron. Mes mâchoires se sont habituées à la taille monstrueuse de son vit et maintenant je prends goût à cet exercice, cela fait monter le désir dans mon ventre, mes pointes de seins se durcissent à m’en faire mal jusqu’au moment où je les serre entre mes doigts. J’ai beaucoup appris ces derniers mois et malgré mon jeune âge, je suis presque devenue une experte dans l’art de la fellation aux dires du Baron, alors lorsque je sens le pieu de Baldassare tressauter dans ma bouche, j’arrête immédiatement ma succion pour la reprendre quelques instants plus tard et retarder le moment de sa jouissance qui sera ainsi meilleure.

De ma place, je peux voir Marie préparée la femme par une feuille de rose, puis enfoncer ses doigts dans son œillet, je pousse délicatement Baldassare vers ce cul offert et il s’y engouffre d’un puissant mouvement de reins. Salma – je viens d’entendre le Baron l’appeler ainsi – pousse un cri puis commence à gémir, haleter de plus en plus fort, elle va jouir, prise des deux cotés. J’aimerais assister à sa délivrance mais Marie me fait signe de partir, alors je la suis vers sa chambre, si je ne peux avoir de plaisir au moins je peux lui en donner !

Je commence par l’embrasser dans le creux de la nuque puis je descends lentement le long de sa colonne jusqu’à l’arrondi de ses fesses généreuses, mes mains longent la courbe de sa taille retardant le moment de se poser sur son mont de vénus. Un bruit contre la porte nous interrompt, ce n’est pas le Baron car il rentre toujours dans la chambre sans s’annoncer et Baldassare ne viendrait jamais ici, ne reste que Salma…que peut-elle bien vouloir ?

« Le Baron dort du sommeil du juste. Puis-je entrer un moment ? »

Salma est vêtue d’un magnifique déshabillé de soie rouge, elle est vraiment magnifique, je me mets de coté pour lui laisser le passage et à ma grande surprise elle se dirige tout droit vers le lit et s’allonge près de Marie.

« J’ai passé une merveilleuse soirée, en partie grâce à vous. Je me sens bien avec vous deux et je suis venue vous remercier, si vous voulez de moi, bien sûr. »

Je regarde Marie, son sourire en dit long sur ce qu’elle pense, Salma est la bienvenue.

Nous avons apprécié sa gentillesse, la douceur de sa peau, sa beauté et sa fougue, c’est un cadeau divin de la recevoir dans notre lit. Je les rejoints toutes deux dans le lit, Salma est déjà entrain d’embrasser Marie à pleine bouche, alors je commence à caresser ses petits seins ronds. Elle a des aréoles très foncées contrairement à moi qui les ai rosées. Je tète ses pointes pendant que mes mains s’aventurent plus bas vers son pubis lisse cela doit lui plaire car elle se cambre, moi je ne suis plus qu’envie inassouvie car une fois encore le Baron m’a laissée ma ceinture mais Marie a décidé de s’occuper de mon anus, elle a vu comme je jouissais l’autre jour avec Baldassare, alors elle enfonce ses doigts en moi pour que j’atteigne l’orgasme. Je pousse mes reins vers elle, j’en veux plus, mon ventre se contracte, Salma s’est rendu compte de mon désir et elle fait une chose que je ne comprends pas, elle commence à tapoter doucement la partie métallique qui cache mon clitoris.

Je sais ce qu’elle veut faire maintenant ; les vibrations se répercutent sur mon bouton, dieu que c’est bon, je prends sa main pour lui montrer que je veux qu’elle frappe plus fort – je suis incapable de parler – je sens monter mon plaisir, je vais réussir à jouir sans avoir besoin de retirer cette maudite ceinture !

Nous sommes fatiguées d’avoir eu tant de plaisir mais Salma veut nous raconter un peu de sa vie, alors nous nous serrons toutes les trois les unes contre les autres et nous écoutons Marie et moi le récit de Salma.

Elle est la jeune veuve d’un éminent Vizir du précédent Sultan, c’était sa favorite et il l’avait emmenée avec lui lorsque le Sultan l’avait envoyé en ambassade en France. Là bas, elle a appris le français et surtout les manières européennes tant pour la tenue vestimentaire que pour les plaisirs car son vieux mari la délaissait et elle comprit qu’avoir des amants n’est pas considéré comme un crime en France. Après le décès de son mari, elle a accepté de rentrer au pays à la condition de pouvoir y vivre avec la même liberté qu’on accorde aux étrangers, ici. Elle est sans doute la seule ottomane à vivre une vie aussi libre et c’est une chance pour Marie et moi car elle veut nous revoir et je vais peut-être pouvoir en apprendre plus sur la vie ici et surtout apprendre correctement la langue de ce pays, cela pourra surement me servir dans l’avenir.

Jeu de Kimon – II

in Littérature

Voici le deuxième jeu de Kimon.

Il est demandé à ceux qui le veulent, de bien vouloir mettre quelques mots que leur inspirent la photo proposée :

Voici donc cette photo

Merci de rien mettre d’autre dans les commentaires que votre ressenti à propos de cette image.

Le destin de Cassandre – Chapitre V

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Chapitre V

Ce matin, je me réveille en forme, cette nuit de sommeil m’a remise d’aplomb et le petit déjeuner que Marie me sert est bien bon. Une fois que je serai lavée et habillée, je me sentirai encore mieux, mais il faudrait que Marie me fournisse une autre robe, je ne peux pas me présenter au médecin dans cet accoutrement.

«  Marie, aurais-tu la bonté de me prêter une robe ? Celle que j’ai est trop indécente. »

«  Monsieur le Baron, m’a ordonné de ne pas te donner d’autres vêtements car il tient à ce que le médecin te voit telle qu’il t’a découverte. »

«  Mais c’est une robe de catin, que va-t-il penser de moi ? »

«  Cette robe est sublime et il va voir quelle belle jeune fille tu es, de plus tu devras subir son examen nue donc tu n’as pas à t’inquiéter. »

En attendant le médecin, je vais aider Marie dans ses tâches pour la soulager un peu et découvrir un peu la demeure de Baron. Le temps passe à une vitesse folle lorsqu’on est occupé et au milieu de l’après-midi Marie me laisse seule dans un petit boudoir, pour attendre l’arrivée de l’homme de médecine qui bientôt entre dans la pièce sans s’annoncer. Il est repoussant, un horrible petit vieux ventripotent qui exhale une odeur fétide avec un regard vicieux qui me glace les sangs.

«  Bonjour Mademoiselle, vous voudrez bien vous dévêtir entièrement, je vous prie, et me narrer votre histoire afin que je puisse vous examiner correctement. »

Tout en retirant ma robe de catin, je lui raconte succinctement mon périple, mon achat par le Baron, j’omets de lui dire que j’étais l’esclave sexuelle du Pirate, j’ai trop honte. Il m’écoute attentivement et commence mon examen par une palpation de mes seins. Ses gestes sont trop lents, il profite de la situation et je sens de nouveau cette chaleur qui se repend dans mon ventre, il ne faut pas qu’il s’aperçoive de mon trouble ! Il va me prendre pour une fille perdue lorsqu’il sentira ma vulve humide. Voilà qu’il introduit ses doigts pour constater de ma virginité et je vois que je ne laisse pas indifférent, son souffle est devenu légèrement saccadé et son visage boursoufflé s’est teinté de rouge.

«  Je vais maintenant examiner votre fondement, mettez vous à quatre pattes, je vous prie. »

Je n’aime pas ce médecin mais je dois lui obéir puisque c’est Monsieur le Baron qui l’a fait chercher, alors je me positionne pour qu’il continue ses attouchements vicieux. Je sens un doigt puis deux s’insérer dans mon anus, malgré moi j’accompagne les mouvements de va et vient qu’il fait et je ne proteste pas lorsqu’il introduit un troisième doigt, je n’arrive pas à me contrôler. Je suis sans doute pervertie par ce que m’a fait subir le Pirate car lorsque le docteur arrête son manège dans mes reins, je ne peux m’empêcher de soupirer de frustration.

« Vous êtes incontestablement vierge, mais votre anus me dit que vous n’avez rien d’une novice dans les choses du sexe ! Vous m’avez menti et ce n’est pas bien du tout ! Vous allez devoir, en dédommagement de votre mensonge, en paiement de ma consultation et en gage de ma discrétion sur ce que je sais de vous, me laisser, moi aussi, profiter immédiatement de votre joli petit cul ! »

Je n’ai même pas le temps de protester, il me prend par les hanches et je sens sa verge s’enfoncer dans mon anus, ce vieux immonde me transperce avec hargne et je me laisse faire sachant qu’il n’y a pas d’autre solution, je suis de nouveau comme sur le navire du Pirate, une esclave sexuelle sans la moindre valeur. Il se déverse en moi assez rapidement, il devait être trop excité pour se retenir plus longtemps, et quand il se retire, il me présente une chose rabougrie pour que je le nettoie de ma langue. Son sexe est bizarre, une peau recouvre le bout, il n’est pas comme celui du Pirate ou de ses matelots, il me dégoute, il n’est peut-être pas normal ou souffre d’une maladie, je ne sais. J’espère sans trop y croire qu’il gardera pour lui les conclusions de son examen.

Le Baron de Tott est rentré en début de soirée et j’attends dans ma petite chambre qu’il me convoque , j’ai un peu peur de ses prochaines interrogations, je ne veux pas lui mentir mais comment lui expliquer ce que le Pirate a fait de moi ? Je suis sur mon lit, anxieuse, lorsque Marie m’annonce que je suis attendue dans le grand salon. Monsieur le Baron est assis dans une bergère, un verre de porto à la main, il semble détendu et c’est en souriant qu’il m’accueille.

«  Ma chère petite Cassandre, J’ai eu le rapport du médecin sur ton état de santé et sur ton malheureux destin, il m’a dit tout le bien qu’il pense de toi. Tout cela est bel et bon, mais nous devons parler de ton avenir car ta famille si j’en crois ce que tu m’as dit ne saurait rembourser la somme que j’ai payé pour ta liberté et te tirer des griffes de ces barbares. Je te loge et je te nourris, dans ce pays, tu as le statut d’esclave puisque je t’ai achetée lors d’une vente et je suis ton maître, c’est-à-dire que j’ai tous les droits sur ta personne, y compris le droit de vie et de mort. Précisément, si le caprice m’en venait, je pourrais à l’instant te trancher la tête, sans que personne, y compris les autorités, n’y trouve quoi que ce soit à redire. Je veux donc savoir ce que tu comptes faire pour moi dorénavant ? »

Je savais que mon bonheur serait de courte durée mais j’espérais un peu de répit qu’il ne semble pas prêt à m’accorder cependant je vais tenter de l’amadouer par ma docilité.

« Monsieur le Baron, comme je vous l’ai dit, je vous suis infiniment reconnaissante de tout ce que vous avez bien voulu faire pour moi à ce jour, et bien que je ne sache comment exprimer cette reconnaissance, sachez que je suis disposée à faire tout ce qu’il vous plaira pour m’acquitter de ma dette envers vous. »

« Parfait, j’en prends bonne note et je vais réfléchir sur la façon dont tu pourras m’être utile, Marie t’informera sur ce que j’attends de toi dans les jours et les semaines qui vont suivre. Bonne soirée, Cassandre ! »

J’ai gagné une soirée de tranquillité, espérons que cela continue !

J’ai réussi à dormir correctement malgré mes doutes sur le Baron, dans la cuisine Marie s’affaire à la préparation du déjeuner, souriant lorsque je la rejoins, elle me désigne une chaise et me sert une collation.

Je mords dans les tartines à pleine dents, pendant qu’elle m’explique les décisions du Baron.

« Monsieur le Baron souhaite que tu m’assistes dans toutes mes activités. J’en suis très heureuse et j’espère que tu le seras aussi car il aurait pu te réserver un sort bien plus désagréable !

Mon rôle ici est de tenir la maison, faire le ménage, la cuisine et le service, mais aussi de satisfaire Monsieur le Baron. Bien souvent, il rentre fatigué de la cour du Sultan et il convient de faire sa toilette, de le masser, et tu l’imagines, de satisfaire ses caprices sexuels ! Est-ce que tu comprends bien ? »

Les tartines ont un gout amer dans ma bouche, je comprends que j’ai échappé à un barbare pour en retrouver un autre.

« Je n’ai pas encore quatorze ans ! Mon destin est cruel ! »

« Tu es jeune sans doute, mais tu es une femme, et ici tu pourrais déjà être épouse et mère ou prostituée ! De toute façon, tu n’as pas à discuter. Ce son les ordres de Monsieur le Baron et si tu venais à lui désobéir, il saurait te ramener à la raison en particulier avec l’aide de Baldassare, son homme de main. Et puis, je te rappelle que tu es une esclave et que notre maître peut te ramener au marché des esclaves quand bon lui semble…Les jeunes vierges européennes sont très prisées… Bien, je vais entrer dans les détails d’une journée ordinaire, comme aujourd’hui par exemple : Nous ne verrons probablement pas le Maître avant la fin de la journée, à son retour de la cour du Sultan. Nous avons donc toute la journée pour nous occuper de la maison. Peu avant son retour, nous préparerons son repas du soir, puis nous irons nous faire belles nous même : toilette complète, parfum, maquillage et nous lui préparerons une baignoire d’eau chaude. A son arrivée, nous l’accompagnerons directement jusqu’à la salle de bains mais avant toute chose, nous nous déshabillerons toutes deux intégralement et c’est seulement quand nous serons nues, que nous commencerons à le déshabiller. Puis nous le laverons avec nos mains, mais aussi en nous frottant contre lui puis nous le laisserons se reposer et se rincer dans la baignoire chaude, à la suite de quoi nous le masserons doucement avec des huiles parfumées. Pour le diner dans la salle à manger, nous resterons nues et nous ferons le service dans le plus simple appareil. L’une de nous, peut être à tour de rôle, restera sous la table pour le caresser ou davantage. Après le repas, nous resterons à ses côtés s’il le désire, sinon, nous attendrons qu’il appelle l’une de nous – ou les deux – dans sa chambre à coucher et suivant son envie, nous dormirons dans son lit avec lui, sur le tapis de son chevet ou nous retournerons dans notre chambre. Voilà pour une journée ordinaire, mais il lui arrive de dîner en compagnie de Baldassare et dans ce cas, nous devons le satisfaire lui aussi, mais tu verras par toi-même qu’il n’y a rien de comparable. Parfois, il a des invités, hommes ou femmes, qui ne partagent pas ses distractions, dans ce cas, il nous prévient pour la cuisine et nous faisons le service, habillées en uniforme. As-tu tout compris ma petite Cassandre ? »

« Oui, Marie, mais pensez-vous qu’il a l’intention de me déflorer ? »

« Je n’en sais rien, ma petite, mais ça t’arrivera bien un jour… ! »

La réponse de Marie ne me rassure pas, j’aimerais pourtant garder encore ma virginité, je suis si jeune et peut-être qu’un jour, le Baron me permettra de retourner vers les miens.

Tout se déroule comme me l’a dit Marie, le Baron a la même peau sur son sexe que le médecin, les hommes blancs ne sont apparemment pas fait comme les maures. Il s’est allongé sur le coté sur la table de massage, il veut que je lèche son anus pendant que Marie lui suce la verge, il appelé ça – faire une feuille de rose – je ne connaissais pas cette expression et Marie a du m’expliquer, ce n’est pas désagréable puisqu’il est propre mais je trouve étrange de trouver du plaisir dans cette caresse. Il a plié et relevé sa jambe pour mieux sentir ma langue et je vois son sexe grossir dans la bouche de Marie, elle semble aimer ça. Sa main repousse Marie, il se lève et me fait me pencher sur la table pour disposer de mon cul, son sexe me fait mal, mes chairs sont distendues autour de sa hampe, je n’arrive pas à me décontracter comme je le faisais avec le Pirate, il me parait plus gros et long et pourtant ma vulve est humide, j’ai envie d’y poser ma main et lorsque je sens s‘écouler sa semence chaude dans mes reins, je gémis.

Je suis sous la table, je caresse le sexe qui vient de m’enculer mais le Baron a bien du mal à se revigorer, je m’efforce pourtant de le satisfaire, je ne voudrais pas qu’il me revende, cela pourrait être pire, si j’en crois Marie. Malgré mes efforts, il se retire seul dans la bibliothèque, il nous laissera peut-être tranquilles cette nuit.

Marie et moi sommes dans la chambre du Baron, il nous fait appeler bien tard dans la soirée mais il nous attend appuyé contre le manteau de la cheminée, vêtu d’un peignoir de soie noir et or, Marie me fait signe de retirer la chemise de nuit qu’elle m’a prêté pour la nuit et elle en fait de même.

« Puisque vous êtes deux, mes délicieuses servantes, je veux que vous vous donniez mutuellement du plaisir devant moi, dans mon lit ! »

Comment peut-il nous ordonner cela ? Deux femmes ensemble, cela ne se peut pas ! Je ne sais plus quoi faire, je sens la main de Marie me tirer vers le lit, elle ne semble pas surprise par l’ordre du Baron.

« Calme toi et laisse toi aller, je m’occupe de tout. Tu verras, tout se passera très bien. »

Elle essaye de me rassurer, caresse mes cheveux en m’allongeant sur les draps et embrasse mes paupières que j’ai fermées sous la honte. Sa bouche vient à la rencontre de la mienne, elle est douce, je ne suis pas habituée mais j’aime cette sensation et la douceur de ses mains sur mes seins qu’elle caresse doucement. Elle fait durcir la pointe de mes tétons en les roulant entre ses doigts pendant que sa langue effleure mes lèvres, une tension étrange mais pas désagréable monte dans mon ventre, j’ai envie qu’elle me touche partout de ses mains si douces, cela me change tellement des assauts sauvages que j’ai du subir auparavant. Mes mains s’aventurent sur son corps, j’essaye de faire comme elle, c’est délicieux ; d’autant plus depuis que ses doigts jouent avec mon bouton d’amour, je ne savais pas que cela pouvait procurer autant de bien-être, je laisse échappé un soupir de contentement et j’avance mon bassin à la rencontre de ses doigts, j’en veux encore plus. Marie parait aimer mes attouchements hésitants, elle ouvre un peu plus ses jambes pour que ma main la caresse à loisir et sa respiration s’est accélérée comme la mienne. Sa bouche a quitté la mienne pour descendre vers mes seins qu’elle suce avec application – je n’en peux plus – j’aimerais qu’elle vienne se poser sur mon sexe pour apaiser le feu qui me ronge mais je n’ose pas le lui dire. Marie a du lire dans mes pensées. Doucement elle a pivoté et je peux à présent voir son sexe ouvert qui réclame comme le mien la caresse d’une langue, je n’hésite plus et je lèche sa fente, sa liqueur de femme elle est plus acide que celle des hommes que j’ai sucé, mais j’aime ce goût. Je sens la tension dans mon ventre qui monte encore, je presse ma vulve contre ses lèvres, je veux qu’elle me mange, qu’elle me gobe toute entière. Marie gémit, je bois le nectar qui s’écoule de son vagin agité de contractions, je ressens la même chose en moi, je crie – pour la première fois c’est un cri de plaisir – et le feu s’apaise dans mes reins.

Je tourne la tête vers le Baron, honteuse du plaisir que je viens d’avoir grâce à une femme mais je vois que ce spectacle lui a plu : il se caresse le sexe a deux mains.

« Je vous remercie de ce charmant divertissement. Je m’en contenterai pour cette nuit. Je vous souhaite un excellent sommeil. A demain mesdemoiselles ! ».

Marie s’est relevée la première et me prend par la main, j’ai les jambes flageolantes et un peu de mal à la suivre tant le plaisir qu’elle m’a donné m’a épuisée mais c’était si bon que j’aimerais continuer encore.

«  Marie, voulez-vous rester avec moi cette nuit ? Je serais tellement heureuse de vous rendre encore un peu du plaisir que vous avez bien voulu me donner ! »

«  Cassandre, ma douce Cassandre, je n’ai jamais connu de fillette aussi délicieuse que toi et je suis loin d’être lassée de te tenir dans mes bras. Viens nous partagerons ma couche cette nuit. »

Le destin de Cassandre – chapitre IV

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Chapitre IV

Nous accostons dans un port grouillant de monde. Je ne sais où nous sommes.

Le Pirate me bouscule pour quitter le bord. Je hâte de toucher la terre ferme. C’est un nouveau départ pour moi, un nouvel espoir d’une vie meilleure.

Les femmes sont voilées, couvertes de la tête aux pieds de tissus sombres, quant aux hommes ils me dévisagent méprisants avec au fond des yeux une lueur de concupiscence. Je suis difficilement le Pirate au milieu de cette foule hostile et j’ai si honte ! Je suis exposée comme les marchandises des étals jalonnant notre parcours. Des effluves montent de petits tas d’épices locales proposées par des femmes sans âge.

Devant nous s’ouvre une grande esplanade, au fond une estrade de bois est installée aux pieds des remparts de la ville. Des hommes et des femmes nus défilent les uns après les autres enchaînés, devant un parterre d’hommes qui applaudit, crie ou hue la présentation de chacun. Ils sont présentés comme on le ferait avec du bétail, le vendeur fait tourner l’esclave sur lui-même, lui ouvre la bouche pour découvrir ses dents, lui écarte les fesses, soupèse les bourses des hommes ou les seins des femmes et pour elles, il fait savoir si elles sont vierges.

Il va me vendre ! Ce n’est pas possible ! Et je ne peux rien faire ! Seulement espérer que mon acheteur ne sera pas trop cruel.

Il me tire par ma laisse. Je suis sur l’estrade à la vue de tous. Je ferme les yeux, sous la honte, d’être ainsi montrée telle une pouliche. Ses mains me dénudent encore un peu plus et m’obligent à me prosterner à ses pieds. Des cris montent, les enchères ont commencées. Je ne veux plus penser. Je veux disparaître, me fondre dans l’air ambiant. Il tire sur mes cheveux cassant ma nuque en arrière pour faire admirer la finesse de mon cou, puis ses doigts ouvrent mes paupières – avec mes yeux bleus, je suis une marchandise rare – les autres esclaves étaient tous de couleur. La laisse se tend, encore une fois, pour me faire mettre debout, du bout de sa chaussure il me fait écarter les jambes pour que tous puisse admirer mon sexe imberbe et d’une main sèche il ouvre mon intimité. Je les vois rire, tous ces acheteurs de malheur, de mes timides essais pour refermer mes jambes et soustraire mon sexe à leur vue. Mon corps est là, mais mon esprit s’évade loin, très loin, de cette horreur, je ne peux plus le supporter.

Un geste brusque me tire de ma torpeur, je tombe aux pieds d’un homme blanc richement vêtu. Il est habillé comme à la cour de France, que peut-il faire ici, dans cet enfer du bout du monde.

Il a entamé une discussion acharnée avec mon ravisseur, le prix qu’il a déboursé est sans doute trop élevé à son goût, mais il semble malgré tout très intéressé par moi. Au bout de quelques minutes ma laisse change de mains. Le Pirate me regarde attentivement comme s’il voulait me faire comprendre qu’il regrette. Sa main flatte ma joue, premier geste de douceur qu’il se permet. Mon obéissance va lui manquer. Je vais finir par croire qu’il ne voulait pas me vendre. Mais alors pourquoi l’a-t-il fait ?

L’homme qui vient de m’acheter me parle, je suis si étonnée de la réaction du Pirate que j’ai du mal à saisir ce qu’il me dit.

« Permettez-moi de me présenter : François, Baron de Tott. Je viens de vous racheter à ce sinistre personnage. Parlez-vous français ? Quel est votre nom ? »

Quel bonheur ! Un français ! Je suis sauvée, je vais revoir ma famille !

« Oh, Monsieur, je vous serais éternellement reconnaissante de votre geste. Je suis bretonne et me prénomme Cassandre. »

Le Baron pose une grande cape sur mes épaules, je me sens tout de suite mieux. Il enlève mon collier et ma chaîne, me pousse vers une chaise à porteurs soutenue par 4 grands noirs. J’embrasse les mains salvatrices durant le court trajet qui nous mène devant une demeure imposante.

Il me soutient jusqu’à la porte qui s’ouvre sur une jeune femme souriante. Après une esquisse de révérence elle s’efface pour nous laisser entrer dans le vestibule.

Le Baron m’observe et me dit

« Je veux tout connaître de toi et de tes mésaventures. Mais tu vas d’abord manger et te reposer.

Je suppose que ces barbares ne t’ont pas laissé un instant de répit. Marie va s’occuper de ton repas et de ton installation dans nos murs. »

Je dois rêver, je n’arrive pas à y croire. J’ai le pressentiment que tous mes tourments ne sont pas derrière moi. Je ne peux expliquer pourquoi, mais c’est ainsi.

La bonne Marie revient m’invitant à la suivre dans la cuisine, je vais faire un vrai repas.

« Je suis sûre que cela fait longtemps que tu n’as pas mangé à ta faim. Ces pirates ne t’ont pas donné une vraie nourriture de chrétien. »

« Oui, vous avez raison. Je ne mangeait que les restes des repas qu’ils me jetaient comme à un chien »

« Ma pauvre petite ! Tu as de la chance Monsieur le Baron est un homme bon et très important ici. Tu seras bien dans cette maison. »

« Mais où sommes-nous ? »

« Comment ? Tu ne le sais pas ? Nous sommes à Constantinople, la capitale de l’Empire d’Orient. Monsieur le Baron a été dépêché par le roi de France auprès du sultan Mustapha III »

Tout en parlant Marie m’a préparé une collation. C’est le plus merveilleux des festins !

Je me goinfre de pain croustillant, de viande séchée et de petites oranges confites. Un pur délice !

«  Si tu as fini ma petite, je vais te conduire à ta chambre, tu as bien gagné le droit de te reposer. »

Marie m’entraine derrière elle vers un couloir aux multiples portes et s’arrête devant l’une d’elle me priant d’y entrer. La chambre est petite mais me parait luxueuse. Depuis des mois, je ne connaîs que la dureté du plancher et la promiscuité des matelots, je vais pouvoir dormir seule dans un lit. Marie m’aide à quitter ma robe et je me glisse dans les draps avec bonheur, le lin rêche me parait le plus doux de tissus comparé aux lattes de bois disjointes du bateau.

Avant de me laisser, Marie, m’énonce le déroulement de ma journée demain.

«  Monsieur de Tott a mandé un médecin français qui t’examinera demain après-midi et ensuite il te recevra dans son cabinet particulier, mais pour l’heure dors aussi longtemps que tu veux. Demain nous nous attèlerons a te rendre présentable. Bonne nuit Cassandre. »

J’ai un peu de mal à trouver le sommeil, le regard du Pirate m’a troublé lors de la vente, il semblait regretter de devoir me laisser à un autre. Les hommes sont parfois si difficiles à comprendre, il n’avait qu’à me garder près de lui s’il me voulait encore. Oui, il y avait de la peine dans son regard peut-être tenait-il à moi, au fond ? Mais je ne vais tout de même pas m’apitoyer sur le sort de ce barbare qui m’a violentée pendant des jours !

Le destin de Cassandre – Chapitre III

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Chapitre III

Je suis attachée au pied d’un lit par une corde, j’ai du m’évanouir, je ne me souviens pas être arrivée dans cette cabine, je suppose que c’est celle du Pirate car elle est assez spacieuse et semble être occupée par un seul homme, il n’y a qu’un lit. Je tente de me libérée mais mes mains sont reliées étroitement à mon cou et dès que je bouge les liens se resserrent, si je continue je vais finir étranglée, seule, oubliée de tous. Les larmes montent, j’ai peur, je sais ce qu’il peut arriver aux femmes enlevées par ces barbares, elles ne reviennent jamais ou bien dans un état proche de la folie, engendré par ce qu’on leur a fait subir. Je ferme les yeux, je viens d’entendre des pas de l’autre coté de la cloison, il croira que je suis encore évanouie.

La porte s’ouvre et malgré moi j’entrouvre les yeux pour observer l’homme qui vient de m’enlever, il vient vers moi, un seau dans une main, sans que je puisse esquisser un geste, je reçois une grande baillée d’eau froide sur le visage, je ne peux plus faire semblant.

«  Voilà qui est mieux ! »

Il parle français, je pourrais au moins comprendre ce qu’il dit et le supplier.

«  Je vous en supplie, Monsieur, ne me faites pas de mal, mon père peut vous payer une rançon s’il le faut. »

« A compter de maintenant, tu es mon esclave, je n’ai pas besoin de l’or d’un infidèle, tu as compris ? »

«  Mais je ne sais rien faire, Monsieur, en quoi pourrait vous servir une esclave ignorante ? »

« Ça chienne, tu le sauras bientôt ! Les femmes de ton espèce ne sont sur terre que pour assouvir nos besoins et tu a tout intérêt à me contenter si tu ne veux pas servir de repas aux requins. »

Il s’est approché en parlant, ses mains relèvent ma tête, touchent mes cheveux et les tirent en arrière brutalement, je crie de douleur, la corde autour de mon cou me cisaille la peau.

«  Ouvre la bouche ! »

La voix est sèche, autoritaire, j’obéis pour que cesse le tiraillement sur ma chevelure.

«  Plus grand, tire la langue… tu vois, tu sais obéir… tu peux donc me servir. »

Son pantalon touche presque mon visage, je peux voir la bosse qui le déforme à l’entrejambe, mon Dieu, faites qu’il ne me viole pas ! Maintenant, il se frotte contre ma figure, appuie sur ma bouche son sexe toujours gainé par son pantalon, je me demande ce qu’il veut faire car ce n’est pas là qu’il doit le mettre, j’ai déjà vu des accouplements d’animaux et je sais que le sexe du mâle s’introduit dans celui de la femelle, pas dans sa bouche.

«  Tu vas sucer mon sexe, esclave, fais bien attention si jamais tes dents venaient à me blesser la correction que tu recevras t’ôtera toute envie de vivre plus longtemps. »

Je le regarde, interdite – ais-je bien compris – il va mettre son sexe dans ma bouche ? Oui, c’est bien cela ! Il vient d’ouvrir la ceinture qui maintien son pantalon et sort son sexe, je ne pourrais jamais mettre ça dans ma bouche, il est énorme, le bout est violacé et plus proéminent que la hampe et une goutte de liquide perle par un petit trou. Je suis si étonnée, si profondément choquée que j’ai gardé la bouche ouverte et il s’introduit dedans – d’un coup – provoquant des spasmes dans mon estomac déjà malmené par le mal de mer. Le goût n’est pas désagréable et la peau est douce sur ma langue mais j’ai bien du mal à ouvrir assez mes mâchoires pour ne pas l’effleurer de mes dents.

«  N’oublies pas, si tu me blesse tu peux dire au revoir à la vie ! Arrondis les lèvres et tète le bout comme si c’était le sein de ta nourrice, voilà qui est mieux, tu apprends vite. »

Je m’applique – ma vie en dépend – et je dois avouer que ce n’est pas si difficile finalement, la saveur du liquide qui coule de son membre est même agréable, c’est légèrement acide et ne ressemble à rien que je connaisse.

«  Maintenant, tu vas le lécher tout du long en sortant bien ta langue de chienne et tu lécheras aussi mes bourses. »

Je sors la langue, je fais ce qu’il me dit mais les poils de ses testicules me dégoutent, je ne m’y attarde pas, je préfère la douceur de la peau imberbe de son sexe. Le barbare se retire de ma bouche puis il s’avance pour me détacher les mains puis tire sur la corde toujours enroulée autour de mon cou m’obligeant ainsi à me relever.

«  Mets toi à genoux, pose ton buste sur le lit et relève ta robe, je veux voir ton cul d’infidèle »

J’ai trop peur pour ne pas obéir mais c’est si difficile de m’exposer ainsi devant lui, je n’ai jamais montré mon intimité à un homme, je remonte pourtant ma jupe comme il me l’a ordonné, il me reste toujours mes dessous.

«  J’ai dis – je veux voir ton cul- baisse moi cette chose »

Il ne me sera donc rien épargné. Je fais descendre mes pantalons et me retrouve le fessier offert à son regard. Je ne peux plus voir ce qu’il fait mais je le sens s’approcher de moi et une main me frappe la fesse droite puis la gauche, et encore la droite avec plus de force que la première fois, je n’arrive pas à y croire mais il est entrain de m’administrer une fessée. De si loin qu’il m’en souvienne je ne crois pas en avoir jamais reçu et il faut que ce soit un barbare qui le fasse ! Je pousse un cri, j’ai mal, la douleur sur mes fesses est cuisante.

«  Voilà ce que mérite les femelles de ton espèces, tu apprendras vite qu’une femme doit toujours être battue au moins une fois par jour, c’est dans l’ordre des choses. Et je ne veux pas entendre de cris, tu devras même me remercier à chaque fois. »

Je pleure à chaudes larmes mais il est insensible à mon désarroi, c’est un monstre. Alors que je croyais ne plus pouvoir rien endurer d’autre, je sens un de ses doigts venir fouiller mon anus, il le rentre puis le sort violement pour me faire mal, j’essaye de me dégager mais il me bloque les jambes avec les siennes.

«  Tu es très étroite ce sera meilleur »

Alors que j’en suis à m’interroger sur ce qu’il veut dire, je sens son sexe se coller contre mes reins et en forcer l’entrée, il pousse de toute sa force pour s’introduire dans mon fondement, je hurle, la douleur est horrible – il va me déchirer – j’ai l’impression d’être ouverte en deux. Son sexe est totalement en moi maintenant et il bouge – j’ai si mal – je crie sans interruption, je ne peux me retenir mais il continue encore et encore son mouvement de va et vient dans mes reins. Je ne sais depuis combien de temps dure cette torture mais cela me parait une éternité lorsque enfin je sens un liquide chaud se déverser en moi – je suis surprise du bien-être que ressens à sentir sa semence se répandre en moi – qui apaise le feu de mon cul. Le barbare se retire tout de suite après et j’ai la sensation que mon trou reste béant, ouvert, l’invitant à me reprendre encore.

«  Tu vois, tu peux servir à mon plaisir, esclave, je suis même sûr que tu aimeras la sodomie dans peu de temps. Les infidèles sont toutes des catins faites pour le plaisir des hommes.  »

Je suis effondrée sur le sol, je n’ai même plus la force de pleurer tant j’ai mal et honte.

Ma vie va devenir un enfer sur ce navire, il n’a pas pris ma virginité mais il m’a ôté toute décence, la seule issue possible c’est qu’il se fasse attaqué lui aussi et qu’on me libère.

Je suis à fond de cale depuis que Dents pourries m’a mise aux fers il y a 3 jours. Trois journées sans voir le jour. Trois journées sans voir âme qui vive, à l’exception du Manchot qui vient déposer ma maigre pitance une fois par jour, un morceau de pain dur et un peu d’eau. Ces deux là sont les âmes damnées du Pirate. Je n’en peux plus de cette attente, nous sommes amarrés dans un port et la chaleur est horrible. Ma robe de serge n’est plus qu’une chose informe déchirée en maints endroits et si crasseuse qu’elle pourrait tenir toute seule debout. Je me sens si sale ! Je suis devenue une vraie souillon, l’esclave à tout faire, la putain du Pirate. Il a fait de moi son objet de plaisir, selon ses envies je dois lui offrir ma bouche ou mes reins mais je ne sais pour quelle raison il m’a laissé ma virginité. Ses hommes d’équipage ont, eux aussi, le droit de se servir de moi lorsqu’il leur en donne la permission.

Perdue dans mes pensées, je ne l’ai pas entendu entrer dans la cale, sa voix froide qui lance un ordre à Dents pourries me fait sortir de ma torpeur. Les fers me sont enlevés et je suis conduite dans sa cabine où deux femmes mauresques me prennent en charge dès mon entrée. Je suis déshabillée et menée vers une bassine remplie d’eau chaude. Nue au milieu de cette pièce, je ne suis pas gênée, je suis même soulagée d’être enfin débarrassée de cette gangue de crasse qui me recouvre. Le Pirate m’observe, la pipe coincée au bord des lèvres assis confortablement dans son fauteuil. Dieu que c’est bon de sentir l’eau couler sur mon corps ! Une des femmes s’occupe de ma chevelure, en retire toute la vermine. J’apprécie ses mains sur moi. Mais que me vaut cette soudaine attention ? Il faut que j’arrête de réfléchir et que je profite simplement de ce petit bonheur qui m’est offert.

Le Pirate a décidé que je devais être belle aujourd’hui, je suis séchée, épilée entièrement, ointe d’huile parfumée pour apaiser le feu de l’épilation. Les maures n’aiment pas les poils et c’est d’une main experte que les femmes m’ont arraché les poils pubiens. Une vraie torture ! Je ressemble à une petite fille avec mon sexe nu et je n’aime pas cette façon qu’a le Pirate de me regarder comme une marchandise.

Les femmes n’en ont pas fini avec moi. Elles soulignent de noir mes yeux bleus, dessinent des arabesques sur mes reins à l’aide d’un bâtonnet trempé dans une pâte orangée et peignent mes ongles de rouge intense, avec ce maquillage outrancier je dois ressembler à une catin !

L’une d’elle est allée ouvrir une malle de cuir pour en sortir une robe de soie noire comme je n’en ai jamais vu, l’étoffe ornée de multiples perles et sequins est d’une finesse remarquable, c’est un travail d’orfèvre mais les découpes du corsage laissent mes seins libres et la jupe se compose de multiples pans mobiles qui découvrent mon sexe et mes reins à chaque mouvement. Je me sens encore plus nue que vêtue de mes haillons, et j’ai si honte d’être exposée ainsi que le rouge me monte aux joues.

Le Pirate s’en est aperçu et il en joue en me désignant la bosse qui gonfle son pantalon. Il n’a pas besoin de parler, je sais qu’il me faut assouvir ses désirs et c’est bien malgré moi que je ressens un étrange sentiment de fierté de faire naître chez lui cette envie. Une douce chaleur m’envahit lorsque je prends son sexe dans ma bouche. Au fil du mois passé, j’ai appris à aimé la caresse de cette peau douce sur ma langue, la saveur de la liqueur qui s’en écoule. Les élancements dans mon ventre ne sont pas désagréables. Les femmes qui m’ont préparé font mine de partir mais il les retient d’un mot. Elles seront spectatrices de ma déchéance. Ma bouche s’est arrondie autour de la verge de mon tourmenteur, je le suce avec délicatesse espérant que pour une fois il ne prendra pas mon anus.

Je n’aurais pas cette chance ! Il se retire et me pousse vers la table. Je n’attends pas les ordres. De moi-même, je pose mon buste sur la nappe et tend ma croupe vers lui. Si jamais j’en réchappe un jour, se sera pour être pendue en place publique en tant que sodomite. Un bien bel avenir !

Les pans de la robe se sont écartés d’eux-mêmes, d’une seule poussée son gland force mon anus. La douleur n’est plus aussi terrible que les premiers jours, je dois admettre que parfois c’est même bon.

Dans ces moments là, j’ai envie de poser ma main sur ma vulve humide pour apaiser la chaleur qui monte dans mon ventre.

C’est bizarre, il me besogne avec une rage inhabituelle, aujourd’hui, comme pour imprimer sa marque dans mes chairs. Les allers-retours dans mes reins me poussent toujours plus fort contre la table et cisaillent mes hanches. Lorsqu’il se répand enfin en moi, je gémis, non pas de soulagement mais de frustration. Je suis en feu.

Toujours cassée sur la table, je vois le Pirate revêtir, lui aussi, ses plus beaux atours. Il fouille, maintenant dans la malle qui renfermait ma robe, il en sort un lourd collier de métal qu’il accroche autour de mon cou. Je frissonne. Une chaîne attachée me renvoie immédiatement à mon rang d’esclave. Je suis tenue en laisse comme une chienne.

Ce voyage est en enfer. Ne finira t il donc jamais ?