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Jeu de Kimon – III

in Art, Littérature

Voici le troisième jeu de Kimon.

Il est demandé à ceux qui le veulent, de bien vouloir mettre quelques mots que leur inspirent la photo proposée :

Voici donc cette photo

Merci de ne rien mettre d’autre dans les commentaires que le petit texte que vous aurez imaginé.

Bon amusement !

L’Empire de la passion – Chapitre II – Par Cardassia

in Art, L'empire de la Passion, Littérature

Chapitre II

Ce lundi s’annonçait cruellement magnifique pour Vanessa qui devait monter sur Toulouse pour gagner son poste. Retrouver ce vieux vicieux qui ne faisait que la mater. Vanessa était pressée d’en finir avec la journée alors qu’elle n’était même pas encore levée. Elle s’imaginait mal au travail en laissant seule et nue celle qu’elle aimait, aussi lui accordait elle de porter une robe légère et presque transparente. Elle la laissait pieds nus et sans culotte. Elle la cravachait pour l’entendre retourner la phrase si docilement apprise ce week-end. Vanessa allait se doucher pendant qu’Aurélie préparait le petit déjeuner.

Vanessa s’était montrée ferme, elle tenait à ce que sa femme attende son départ pour mettre la robe et la retire dès qu’elle entendrait la voiture arriver une fois le soir tombé. Ce, pour préserver l’intimité de sa femme en son absence.

V : « Ce soir, je veux que tu me dises une fois pour toute si tu désires te soumettre en tout. Et si tel est le cas, je vais me faire une joie d’organiser un véritable rituel pour que tu accèdes dignement à ta position de soumise, le cas échéant, je ne voudrais plus jamais entendre parler de la moindre relation de ce genre, réfléchis bien ! ta décision aura un effet irréversible. »

A : « Oui Maitresse, je vais y réfléchir, suis-je obligée de porter cette robe ? »

V : « Non, tu es juste autorisée à la porter et tu es libre de rester nue, ce qui aura pour effet de me rendre fière de toi, A ce soir et n’oublies pas, ta décision aura une conséquence définitive. »

A : « Oui mon amour, on s’embrasse ? »

Les demoiselles s’adonnaient à un long et passionné baiser, Vanessa était en train de se mettre en retard mais la limace chaude qui jouait avec la sienne dans sa bouche la retenait trop pour oser rompre le lien.

V : « Oh zut, je suis vraiment dans le collimateur de cet abruti de Durencourt, Ce vieux porc libidineux. »

A : « Dis lui que ta femme à insisté pour que tu prennes un congé. »

V : « Tu es folle, il ne sait pas que j’aime les femmes ! »

A : « Arrête, ca te sort par les yeux, tes collègues s’en sont sûrement aperçu. »

V : « Il faut que je parte travailler, ca me coûte de te laisser mais je dois vraiment partir. »

Vanessa prenait la route vers Toulouse, prendre son poste chez l’opérateur Franco Japonais DenKom était chaque fois une corvée. Elle concédait qu’Aurélie avait raison. Il fallait se rendre à l’évidence. Le fait de penser à tout cela avait rendu le trajet aussi rapide qu’un aller retour en distorsion maximale. Star trek occupait ses pensées, tant mieux car elle pourrait arriver avec l’esprit dégagé.

Aurélie regardait la robe d’été et la mettait, puis la retirait, elle éprouvait une étrange sensation dans cette robe, être nue dessous rendait inutile le vêtement.

A : « Merde, je ne sais plus quoi penser, je la mets ou pas cette robe, je suis libre de rester à poil et j’ai le droit de porter cette robe. Vanessa, tu as le dont de me faire tourner en bourrique. Zut, je reste à poil ! »

Aurélie se mirait dans la glace de l’armoire et reconnaissait que Vanessa n’avait pas tort de la trouver mignonne. Elle inspectait sa vulve, ce petit bas ventre fendu était une bénédiction. Aurélie se touchait et regardait la robe jetée en bouchon sur le lit. Elle la mettrait sur elle si la mère de Vanessa se pointait pour lui apporter ces foutus canards si mal nettoyés et prétendument prêt à la consommation. Vanessa avait du jeter le précédent au chien du voisin. Un vieux berger allemand complètement idiot. Comme son maitre d’ailleurs.

Aurélie était indécise et le téléphone la sortait de sa réflexion profonde. « Robe ou pas Robe ? » , Vanessa profitait de sa pause pour l’appeler. Le système informatique était en rade et elle en pisserait presque de rire en imaginant la tête du correspondant japonais en constatant la catastrophe, le vieux se prendrait le savon du siècle !

V : « Alors ma belle ? Tu vas bien ? »

A : « Oui, bien sûr, sauf que je n’ai pas encore pris de décision pour ce soir et je suis encore dans le doute avec la robe, tu peux me dire ce que je dois faire ? »

V : « Tu vois que tu ne sais pas prendre une décision toute seule ma nunuche. Je ne veux pas que tu portes cette robe. »

A : « Dis, tu es sûre que personne ne t’écoute ? »

V : « Et alors, je peux très bien t’interdire de porter une robe que je n’aime pas sur toi, qu’est ce que cela susciterait dans l’esprit de mes collègues, tu ne la mets pas je te dis ! »

A : « Très bien, je reste à poil et si ta mère vient porter le canard ? »

V : « Putain de canard ! je l’oubliais celui là, bon tu le prends, on le refilera à l’abruti de clébard. Mais tu ne dis rien à ma mère ! »

A : « T’inquiète. »

V : « Fais attention, ma mère est cardiaque ! »

Vanessa reprenait son travail et Aurélie restait nue, elle se mettait au ménage et mettait un tablier pour faire plus ménagère. Etre nue sous le tablier était confortable. Elle avait encore une délicate décision à prendre. Etre ou non la soumise à vie de sa femme. Si elle refusait, elle craignait de le regretter car au fond d’elle, elle reconnaissait qu’elle avait besoin qu’on la domine. Accepter à vie comportait une grande difficulté, pouvait elle se donner pour toute sa vie à sa femme ? Elle pouvait jouer à se soumettre et à se mettre à ses ordres. Vanessa voyait l’affaire sur un plan autrement plus sérieux. Alors elle s’asseyait sur le banc, elle fermait les yeux et se faisait un film pour s’imaginer nue depuis vingt ans.

A : « Bon ! ca suffit comme ca ! faut que je me décide, j’en ai marre de ne jamais savoir ce qu’il me faut. Je crois que ma douce le sait parfaitement, je suis incapable de me décider, il faut qu’on prenne les rênes à ma place. Pauvre idiote que je suis. Conne à brouter du foin. Je crois que je vais laisser ma belle en décider ! »

Aurélie recevait un autre appel de Vanessa, il était midi.

V : « Coucou ma belle ! »

A : « Tu pourrais me laisser le temps de réfléchir ! »

V : « Réfléchir ? Tu ne sais pas prendre une décision, regarde, une simple décision pour la robe te prend tout le cerveau, alors l’histoire d’une vie excuse moi mais je doute ! »

A : « Alors pourquoi tu me donnes des décisions à prendre hein ? »

V : « Par principe ! Tu ne me reprocheras pas de ne pas t’avoir consultée ! »

A : « Oh comme c’est pratique ça ! »

V : « Et tellement vrai, allez m’amour, je te donne jusqu’à ce soir, après c’est moi qui décide d’accord ? »

Aurélie voulait appartenir à Vanessa, être sa soumise, mais prendre une décision était une autre affaire et elle savait que Vanessa jouait sur son incapacité à décider fermement. Une bourrique celle là. Oui, elle voulait prendre la fessée, lui obéir, rester toute nue, elle voulait même être sa simple chienne avec un collier clouté autour du cou mais le dire ouvertement était au-delà de ses forces.

Aurélie allait nettoyer le miroir et en profiter pour interroger son reflet.

AR (Aurélie en réel) : « Dis moi toi, ce que tu en penses ? idiote ! »

AM (Aurélie en miroir) : « Dis moi toi, ce que tu en penses ? idiote ! »

Aurélie aurait du s’en douter, elle ne pouvait rien tirer de son aussi stupide double.

AR : « Tu es chiante à me tout laisser décider, tu me rends marteau ! »

AM : « Tu es chiante à me tout laisser décider, tu me rends marteau «

Aurélie pensait finalement que le mieux était encore de laisser Vanessa prendre elle-même la décision, elle se servait un café et feuilletait le journal. La mère de Vanessa n’avait pas ramené le « Putain de Canard », C’était bien mieux ainsi. Au pire, Aurélie aurait mis la robe pour l’accueillir et l’aurait retirée dès qu’elle se serait retrouvée à nouveau seule. Aurélie se laissait tomber sur le lit, les membres en croix et s’endormait sans qu’elle l’ait voulu et un rêve prit place à son esprit.

Aurélie était nue sur la table, les poignets et les chevilles pris par des bracelets qui la maintenaient écartelée et à la vue d’un groupe de personnes. Une femme qu’elle ne connaissait pas montait sur la table et lui torturait les seins. Une autre l’embrassait sur la bouche. Un autre la fouettait et pour finir, sa femme venait se délecter de son sexe humide à souhait. Le rêve prit fin quand une violente douleur au clitoris l’arrachait du sommeil.

V : « Coucou ma beauté, je n’ai pas résisté à l’envie de croquer ce petit bonbon, ne bouge pas je m’occupe de tout ma cocotte et tu vas voir que malgré ta nudité forcée, tu seras comblée. »

Vanessa venait entre les cuisses ouvertes d’Aurélie et entamait un long et interminable baiser pubien. Aspirant clitoris et cyprine, enfonçant des doigts dans son puits d’amour et parfois titillant du bout de la langue son petit cratère, Vanessa faisait grimper Aurélie au huitième ciel, celui de la probable déraison. Aurélie était mentalement transportée par un tsunami d’orgasme, à peine un s’était estompé, l’autre arrivait derrière. La mâchoire épuisée, Vanessa se laissait tomber sur sa belle un moment, le petit con fendu de couleur framboise et chocolat dissipait le parfum épicé de son miel intime.

V : « Il est temps pour toi de te plier au rituel, suis moi ma belle, j’ai de jolies choses pour toi. J’ai envie de toi. »

A : « Encore ? »

V : « Ne discute pas, je voulais te demander aussi si tu avais pris ta décision ? »

A : « D’après ce que j’entends, il semble qu’elle soit prise à ma place, tu me diras, je ne sais jamais me décider alors fais de moi tout ce que tu veux. »

V : « Attends bébé, ce n’est pas ainsi que je vois les choses, te donner sans consentement, par solution de facilité, je ne suis pas d’accord. Je veux que ce soit ton cœur qui te le dicte et non ton mental. »

A : « Montre-moi ce que tu as à m’offrir ! »

Ce soir là, Aurélie était au pied du mur, sa femme l’obligeait à prendre une décision sincère et réfléchie. Toute jeune, Aurélie n’avait jamais voix au chapitre, jamais son avis n’avait été sollicité. Elle ouvrait les cadeaux que sa femme lui avait apportés. Le premier cadeau déballé lui révélait un bâillon boule. Voilà qui allait l’empêcher de parler. De quoi la maintenir silencieuse. Le second emballage déchiré révélait un magnifique collier noir et rouge avec de jolis clous nacrés et une jolie boucle en inox. La laisse l’accompagnait, voilà déjà qui la retenait prisonnière volontaire. Le suivant une fois ouvert et éventré révélait des bracelets assortis au collier, il y en avait une paire pour les chevilles et une paire pour les poignets. Le dernier présent avait de quoi susciter l’étonnement d’Aurélie. Un manteau noir et court avec des bordures en fourrure brune et synthétique. Un manteau si court qu’il laissait apparaitre la base des fesses. Un dernier plus rectangulaire révélait une paire de botte à talon.

Aurélie sautait au cou de Vanessa et l’embrassait fougueusement, Vanessa n’osait pas repousse l’étreinte offerte avec autant d’énergie.

A : « Tu sais qu’il ne me sera peut être pas si difficile de me décider finalement, tu viens de me donner envie de t’appartenir ! »

V : « Donne toi une semaine, à présent je vais ranger tout cela et tu ne les auras que dans une semaine si tu décides d’être mon absolue propriété, bien sûr tu restes toute nue. C’est ainsi que je t’aime ma douce. Agenouille toi à mes pieds et embrasse mon bonbon, ma chérie. »

A : « Oui mon amour. »

Aux pieds de sa maitresse et femme, Aurélie enfonçait son visage dans le sexe de sa femme, petite vulve toute douce et parfaitement glabre. Aurélie était une véritable gourmande et s’adonnait à cœur joie pour embrasser ce sexe. Ce désir de sexe fendu lui avait valu d’être bannie de sa famille et de lui offrir une vie proche de celle qui allait devenir sa maitresse.

Le couple était allongé sur le tapis du salon et faisait l’amour. Il n’était plus question de soumise et de dominatrice, c’était un couple profondément amoureux qui s’adonnaient aux milles plaisirs. Epuisées, les jeunes femmes s’endormaient nues dans le salon, l’une sur l’autre. Aurélie avait la joue contre le duvet pubien de sa belle et cette dernière avait le parfum épicé comme atmosphère pour rêver à elle.

V : « Eh ! mais qu’est ce qu’on fiche là ? »

A : « On a fait l’amour toute la nuit ma chérie, je pense que tu vas aimer ce que j’ai à te dire ma belle ! »

V : « J’écoute, ma chérie »

A : « Pourquoi me faire attendre toute une semaine alors que je suis décidée ? »

V : « Parce que c’est moi qui commande ici, pas toi ! Toi tu as jusqu’à la fin de la semaine pour réfléchir et même si tu es déjà certaine, tu devras attendre car je te connais, l’engouement te faire prendre à la hâte des décisions que tu finis par regretter ensuite. Alors prends une semaine, deux, ou trois ou quatre car ta décision sera irréversible. »

A : « Tu sais, ça ne me coûte plus de ne plus me vêtir maintenant, j’adore être toute nue en fait, c’est confortable, tu devrais être nue plus souvent. »

V : « Vas nous faire le petit déjeuner chérie, ouste ! »

A : « Oui Maitresse ! »

Vanessa regardait sa belle marcher. Bon dieu que son petit derrière galbé l’excitait. Toute jeune elle aimait les filles noires. Elle repensait à sa toute première nana, une black qu’elle avait mise toute nue dans son lit pour la câliner. Elle ne l’a jamais plus revue d’ailleurs. Elle soupirait, Aurélie était sa femme bien aimée et soumise. Assise dans le fauteuil, Vanessa réfléchissait, elle pensait à Natacha, sa première petite copine. Une jolie fille avec ses lunettes, elle l’avait obligée à venir faire ses devoirs à la maison et lui imposait déjà d’avoir les fesses à l’air sous ses jupes. Déjà elle était dominatrice dans l’âme.

A : « C’est prêt Maitresse ! »

V : « Bien, ramène le plateau ici à présent ! »

A : « Oui Maitresse, voici la cravache et une rose pour vous Maitresse, une rose du bouquet synthétique ! »

V : « Merci mon amour ! »

A : « Tu n’as pas l’air bien tout à coup ? »

V : « Oui, je ne peux rien te cacher ! »

A : « C’est ton premier amour que tu vois en moi, je sais, cette nuit tu n’as pas arrêté de répéter ce prénom. Je ne t’en veux pas tu sais, ca me fait plaisir que tu me prennes pour Natacha, elle devait être très mignonne aussi, elle était blanche ? »

V : « Non, noire, et magnifique ! »

A : « Alors appelle moi Natacha si ca te fait plaisir ! Je suis à toi, je t’aime et tout ce qui peut faire ton bien être, je l’accepte. Je suis flattée tu sais, n’importe quelle autre idiote de Nana te prendrais la tête mais je suis trop amoureuse de toi pour t’en vouloir ! »

Vanessa regrettait d’avoir pensé à Natacha et pourtant Aurélie lui offrait sa compassion. Elle était sûre de pouvoir lui offrir sa propre personne. C’était une fille extraordinaire. Vanessa pleurait sur l’épaule d’Aurélie et ne se sentait plus d’attaque pour aller travailler. Depuis qu’elle était dans cette société, elle ne s’était jamais arrêtée de travailler. Ce jour là pourtant, le correspondant Japonais arrivait sur site pour saluer son groupe et Vanessa se forçait à aller se doucher et se préparer. Sous la douche elle fondit en larme.

Aurélie appelait le Patron de sa femme et le médecin pour justifier l’absence impromptue. Tant pis si le correspondant venait, il reviendrait l’année prochaine. Alitée, Vanessa s’endormait dans les draps de satin, Aurélie l’y avait conduite et l’avait laissée nue. Si le médecin la trouvait ainsi, il n’avait aucun droit sur elle. Nul ne toucherait à la femme d’Aurélie sans en payer le prix.

La décision d’Aurélie était prise. Elle voulait se donner à sa femme bien aimée et décidait de prendre le temps d’y réfléchir, pourtant c’était loin de ressembler aux engouements que lui connaissait sa femme. C’était devenue une passion, un besoin, ca pouvait même entrer dans le cadre de l’addiction. Aurélie faisait le ménage, elle flattait son corps, de déhanchait avec plaisir et accueillait le médecin dans le plus simple appareil. Peu importe qu’il apprécie ou non sa nudité. C’était un petit gros à lunette, pas méchant pour un sou et probablement gay ou coincé car il regardait le sol pour marcher.

A : « Ma femme dort, je vais la réveiller. On n’a pas tant dormi mais elle fait une sorte de déprime, il lui faut juste un remontant. »

D  (Docteur) : « Vous ne vous habillez jamais, vous ? »

A : « Ca ne sert à rien, on est en pleine cambrousse et on est très à l’aise ainsi et occupez vous de ma femme. »

Aurélie posait un baiser sur la bouche, un baiser susceptible de la priver un peu d’air pour la forcer à réagir. Gagné ! Vanessa se réveillait et sursautait.

Le médecin était parti et Vanessa s’était attablée pour le petit déjeuner qu’elle n’avait pas pu prendre comme elle l’aurait voulu.

V : « Tu aurais pu éviter de nous exhiber  tout de même ! »

A : « Mais t’inquiète, il n’avait pas intérêt à te toucher impoliment crois moi et on est chez nous, on peut se balader à poil comme on veut chez nous ! »

V : « On va dire au village de Montricoult que deux gouinasses se baladent à poil et ca va susciter la curiosité. »

A : « Et alors, tu sais ce qu’elle te dit ta gouinasse ? Elle dit que des gens, elle s’en fout ! Tu pourrais même me conduire nue en laisse en plein village que cela m’amuserait de les narguer ces vieux croutons libidineux. »

V : « Fais gaffe, je suis capable de le faire tu sais. Mais tu n’es pas prête, au fait, je vais passer la journée avec toi, alors tu vas faire tout ce que je te dis d’accord ? »

A : « Oui ma bonne maitresse que j’aime, tu es mignonne tu sais et comme je le disais, tu as le droit de penser à Natacha autant que tu veux, si tu le souhaite je peux camper son rôle ! »

V : « Tu n’es donc pas jalouse ? »

Si Aurélie était maladivement jalouse, elle savait cependant que tout faire pour empêcher sa femme d’y penser lui offrirait l’effet inverse et cela elle ne saurait le supporter. Pendant la semaine qui finissait de s’écouler alors que Vanessa était en arrêt de travail, Aurélie attendait impatiemment le jour ou elle s’offrirait à sa maitresse. Vanessa lui offrait sa fessée rituelle, lui mordait les fesses comme une petite cannibale. Aurélie avait les marques des dents sur sa peau. La douleur de la morsure était douce et piquante.

L’engouement de la jeune femme noire se transformait en désir et en passion. Vanessa avait eu raison de lui faire attendre le temps qu’il fallait pour qu’elle soit certaine de ne pas revenir en arrière et Aurélie l’en remerciait.

V : « Natacha, au pied ! »

A : « Oui, ma Maitresse adorée ! »

V : « Pourquoi tu me fais cela ? Pourquoi tu me laisses t’appeler Natacha ? »

A : « Parce que tu es ma maitresse et que tu as ce droit sur moi et si je t’en empêchais, tu serais encore plus troublée car je sais ce qu’il te faut. Il te faut une femme qui sait ce que tu aimes et tu aimes encore cette Natacha et je veux bien l’être pour toi. Je suis passionnée par notre vie à toute les deux et si pour sauver notre couple on doit passer par là, alors pourquoi pas. Je me foutrais en l’air si tu me quittais. Je suis barge de toi Vanessa. »

V : « D’accord, merci tu es un ange, tu es ma petite gouine à moi, mon trésor, mon bébé, mon esclave et surtout ma propriété si tu y consens de plein cœur. Tu me diras cela dimanche après ta fessée rituelle spéciale. »

A : « Oui ma Maitresse. Rends-moi dingue de toi. »

Les filles s’adonnaient à nouveau à un langoureux et long baiser et Aurélie acceptait de vivre nue à présent, elle était même fière d’offrir son corps dénudé à sa femme. Elle le lui confirmait de bon cœur, lui disait que sincèrement elle n’éprouvait plus l’envie de se vêtir. Que c’était pour elle une digne et noble manière de s’offrir. Vanessa avait rangé les bracelets de poignets et de chevilles avec le collier dans la vitrine qu’elle avait fermé à clé et Aurélie les regardait avec envie et crainte à la fois. Elle s’agenouillait devant Vanessa et la suppliait d’au moins lui passer le collier au cou.

A : « Je vous en prie Maitresse, je me sens si nue et fragile, je vous demande de me passer ce collier, je vous en supplie, je suis prête à m’offrir. Je suis prête à me donner à vous. »

V : « Pas avant dimanche soir 20 H, mais si tu veux déjà te montrer digne de m’appartenir, tu vas rester jusqu’à Dimanche soir à quatre pattes. Tu mangeras assise par terre et tu devras dormir sur une simple couette et à même le sol. »

A : « Oh oui Maitresse, Oui ! »

Le samedi passait lentement, très lentement, Aurélie, reléguée à vivre au sol comme une petite chienne se donnait à la fessée quotidienne. Vanessa posait un baiser sur son front quand elle était satisfaite et la punissait quand elle manquait à son devoir. C’était le soir et Aurélie était couchée sur les pieds de sa maitresse qui regardait un bon film. Aurélie ne se contentait que du son et devait se concentrer sur le corps de sa Maitresse. Elle devait penser à ce que sa vie serait avant de ce lancer dans ce rituel destiné à la faire entrer dans un cadre de propriété à l’égard de sa maîtresse car elle ne pourrait plus s’en défaire. Jamais Vanessa ne lui permettrai pas la moindre échappatoire.

Aurélie était folle amoureuse de sa femme, elle voulait tout lui offrir, jusqu’à sa captivité et sa soumission intégrale, elle se renierait personnellement pour n’être plus que l’objet du plaisir de sa femme.

Vanessa congédiait Aurélie sur la couette posée dans un coin du salon. Elle lui désignait sa nouvelle couche. Elle posait un baiser sur son front et après lui avoir demandé de la dévêtir et de ranger soigneusement ses affaires, elle allait se coucher, la lumière s’éteignait dès qu’elle frappait deux fois dans ses mains. La femelle était allongée en chien de fusil sur la couette, sans couverture, à l’air libre, elle goûtait là ce qui allait être une partie de sa future existence. Etait-elle prête à s’offrir ainsi. Etait-elle prête à vivre cela pour sa femme. Pouvait-elle passer la porte pour entrer dans l’empire de cette passion dont l’impératrice serait sans équivoque sa Maitresse

La décision d’Aurélie devait être prononcée ce dimanche à venir et elle n’arrivait pas à dire ce qu’elle voulait. Ou bien sa volonté d’être la propriété de sa femme était trop évidente ou bien la peur de ne plus avoir à décider de quoi que ce soit était dans cette même proportion.

Le destin de Cassandre – Chapitre X

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Chapitre X

Le Capitaine est venu me chercher ce matin, nous allons chez le Vizir, m’a-t-il informé. Il a revêtu son uniforme d’apparat et moi comme à l’accoutumée je suis nue agenouillée à ses pieds pendant que nous attendons que le Vizir daigne faire son apparition dans la grande salle d’audience où nous sommes. Il y a foule autour de nous, mais je suis la seule esclave, tous les autres sont habillés, cela ne me gêne même plus, je suis prête à tout endurer pour ne pas retourner à la garnison. Je sens les regards se poser sur mes seins, sur mon sexe cousu offert à la vue de tous, malgré les heures passées dans cette position depuis le début de mon dressage je souffre toujours de devoir rester ainsi, genoux ouverts, les bras croisés dans le dos pour bien faire ressortir ma poitrine, au bout de quelques minutes la circulation sanguine se coupe dans mes jambes et j’ai ensuite toutes les peines du monde à me remettre à quatre pattes puisqu’il m’est toujours interdit de me mettre debout. Je vais résister, ils ne me feront pas craquer après ce que je viens de vivre, je suis plus forte que jamais dans la soumission, ils n’ont pas compris que je me soumets parce que je le veux !

Les discussions se sont arrêtées, je devine que le Vizir vient de faire son entrée, je ne peux pas le voir car j’ai gardé la tête baissée comme on me l’a enseigné. J’espère que nous n’aurons plus trop longtemps à attendre, je commence à avoir vraiment mal aux jambes, mais il y a tellement de monde que l’espoir est faible.

Les gens défilent les uns après les autres devant le Vizir, exposant leur requête ou remerciant pour une faveur accordée, ma laisse se tend, c’est notre tour. Je suis difficilement le Capitaine qui s’avance vers le Vizir pour me présenter.

« Je vois que notre jolie petite Française est de retour parmi nous ! Qu’avez-vous à nous dire à son sujet, Capitaine ? »

« Elle a réussi là où d’autres ont échoué, Monseigneur, elle a appris la véritable humilité et je ne pense pas qu’elle oubliera la leçon de sitôt. Je pense avoir rempli ma mission, mais c’est à vous d’en juger. »

« J’en jugerai, en effet. Mais ma première impression est favorable. Vous pouvez regagner la caserne, Capitaine ! Je prends la suite pour terminer votre travail. »

Le Capitaine me met ma laisse entre les dents, voilà il a finit son travail, il me laisse seule face au Vizir.

«  Approche-toi ! Je trouve que tu as une très belle chute de reins et je souhaite la faire admirer à mes interlocuteurs pendant le reste de mes audiences, tu te tiendras agenouillée à mes pieds et tu lécheras ma babouche gauche. As-tu bien compris ? »

Il a prit en main ma laisse, comme une bonne soumise, je lui réponds doucement avec humilité.

«  Oui Maître, et je vous remercie de me donner l’occasion de vous rendre hommage. »

Pendant plus de deux heures, je lèche avec application la babouche gauche du Vizir sans manifester un seul geste d’humeur. Je sais pourtant que dans cette position, chaque visiteur a une vue directe sur mon anus et sur mon sexe cousu, certains, sur l’incitation du Vizir, font des commentaires élogieux sur mon cul.

« Il est temps pour toi de te présenter devant mes gens, Cassandre ! J’en ai finis avec les audiences. »

Je vais réciter ma leçon, Abdul me l’a fait apprendre à grand coups de cravache et de fouet pendant des jours et des jours, mon dos garde encore les traces de la dernière fois.

« Je ne suis qu’une chienne infidèle dont la seule ambition et de servir et de rendre hommage aux fidèles sujets de la Sublime Porte. »

J’ai gardé les yeux baissés pour parler, je ne vois pas son visage, j’espère que ma réponse lui a plu. Il frappe dans ses mains, un serviteur accourt aussitôt avec un plateau rempli de fruits, comme j’aimerais pouvoir en manger ne serait-ce qu’une infime portion !

Mon dieu, il me tend un grain de raisin ! Ce n’est pas possible, il veut sans doute me tester ! J’ose l’interroger du regard et il me sourit en hochant la tête. Je prends le grain mais j’hésite à le manger cela fait si longtemps que je n’ai pas eu de vrai nourriture.

« Tu peux le manger, mais j’espère que tu sauras te montrer reconnaissante à la hauteur de l’importance de mon cadeau ! ».

« Je serai votre esclave entièrement dévouée, corps et âme, Maître ! »

Le grain de raisin est un délice après les mois de privation que je viens de subir, j’espère seulement que ce ne sera pas le dernier. Je me remets à lécher sa babouche, il faut que je lui prouve que je suis d’une docilité à toute épreuve.

« C’est bien, maintenant je veux que tu honore mon sexe de ta bouche ! Nous allons voir si ta reconnaissance est véritable et si tu as bien retenu tes leçons. »

Je remonte le long de ses jambes la longue robe qui couvre son pantalon, je desserre la ceinture pour sortir son pénis et je commence à lécher doucement la hampe encore molle. Je veux qu’il soit étonné de mon expérience, je suce délicatement le gland et vois avec plaisir un début d’érection, ma langue caresse la peau douce, j’avale son membre jusqu’à la garde faisant fi de la nausée qui me guette. Finalement je dois admettre que j’aime ce que je fais, faire une fellation est devenue une source de plaisir et me met le feu au ventre, boire le sperme chaud qui coule dans ma gorge comme du miel liquide, comme maintenant celui du Vizir. A peine ai-je fini d’avaler qu’il me repousse du pied, malgré son orgasme, il ne semble pas content.

« Nous nous reverrons demain, tu auras les détails concernant ton nouveau statut et ton programme de formation. Je crains qu’il nous reste encore beaucoup de travail ! »

« Emmenez la dans sa chambre et veillez à ce qu’elle y reste ! »

La pièce est petite, mais il y a un lit, je n’en ai pas eu depuis des mois.

J’ai fini ma nuit sur le carrelage, trop habituée à la dureté du sol, je n’arrivais pas à dormir. Les soldats qui m’ont amenés sont venus me chercher et je suis à nouveau agenouillée devant le Vizir. Sans qu’il me soit demandé quoi que se soit, je lèche sa babouche comme hier, j’attends qu’il m’adresse la parole.

« Je vais maintenant te parler de ton avenir, dans un premier temps, tu seras odalisque au harem. Tu seras donc l’esclave des femmes du Sultan, tu devras les servir et leur obéir de toutes les façons qu’elles jugeront utile ou agréable. Tu ne seras pas la seule ; Je te rappelle que le Sultan a plus de cent cinquante épouses. Tu seras enfermée au harem comme elles, et tu obéiras donc également aux eunuques. Lorsque tu seras prête – ce qui est loin d’être le cas – tu es destinée à devenir une épouse du Sultan. Afin que tu sois digne de lui, tu vas devoir étudier, tu auras donc le droit de sortir du harem pour voir un professeur de protocole qui t’enseignera la multitude de règles qui s’imposent dans cette cour mais aussi dans les cours d’Europe et il t’apprendra aussi à t’habiller dignement, à te coiffer, à te maquiller.

Tu auras également un professeur d’arts qui t’apprendra la musique, le chant, la danse, il te donnera aussi des informations sur la peinture et la sculpture en Europe.

Il va se soi que tu devras apprendre l’anglais, l’allemand et le russe, le Sultan reçoit souvent des étrangers. Tu auras, par ailleurs, un professeur de philosophie qui t’enseignera les traditions et la culture arabe, mais aussi la politique internationale et la psychologie.

Enfin je te confierai à un couple chargé de t’enseigner l’amour physique le plus raffiné. Peut être que tu pourras enfin apprendre à bien sucer un sexe d’homme…

Si l’un de ces professeurs n’est pas entièrement satisfait, il a l’ordre de m’en faire part. Et c’est moi-même qui choisirai la punition qui te sera infligée. Et je peux t’assurer que quoique tu aies vécu auparavant, tu redouteras mes punitions. »

Le Vizir claque dans les mains. Une jolie jeune femme noire entre dans la pièce et vient s’agenouiller à mes cotés.

« Voici Naïma. Tu la connais déjà. C’est elle qui t’a cousu. Elle est odalisque, comme toi, mais elle n’est pas destinée au Sultan, tu auras autorité sur elle. Pour le moment, elle va te découdre, car à partir de maintenant, tu seras toi-même la gardienne de ta virginité. Lorsqu’il sera question de te marier au Sultan, tu seras examinée par des médecins, si par malheur, tu n’étais plus vierge à ce moment là, tu serais immédiatement exécutée, ainsi que l’individu qui t’aurait déflorée. Ton stage à la caserne t’a rendue assez forte pour te défendre toi-même et au harem, avec tes professeurs, tu seras en sécurité. Naïma, fais ton travail ! ».

Naïma me prends par la main, à quatre pattes toutes les 2 nous nous dirigeons vers une petite estrade au fond de la pièce, je suis angoissée les chairs de mon sexe sont cousus depuis plusieurs mois, il sera sans doute très douloureux de retirer le fil.

« Mets-toi sur le dos, les jambes pliées et bien écartées. N’aies pas peur, ce sera beaucoup moins douloureux que la fermeture de ton sexe. »

Elle a murmuré ces mots d’une voix douce et son sourire me rassure un peu. D’une pochette accrochée à sa taille fine, elle sort une petite lancette comme celle qui serve à faire les saignées. La lame passe entre mes lèvres pour couper un à un les points de couture qu’elle avait fait, c’est étrange de sentir mon sexe s’ouvrir à nouveau, un sentiment de liberté m’envahit.

« Le moment le moins agréable arrive, je vais tirer les fils de tes chairs, tu vas sentir comme un pincement à chaque fois mais surtout ne dis rien ! Il aime nous voir souffrir en silence. »

Elle a parlé si bas qu’il a fallut que je tende l’oreille pour comprendre. Je serre les dents, pas un son ne sortira de ma bouche. Dieu, que ça fait mal ! Mais à chaque fil sa main douce m’apaise d’une caresse. A ma grande honte, mon sexe réagit à ses attouchements, je sens le rouge monter à mes joues, je détourne la tête pour qu’elle ne puisse pas lire dans mon regard le trouble qui me submerge.

«  C’est fait Grand Vizir »

« Gardes !, amenez ces femelles au sérail ! »

Le destin de Cassandre – Chapitre IX

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Chapitre IX

Je suis en enfer, il n’y a pas d’autre possibilité ! Tous les hommes de la garnison passent devant moi sans m’accorder le moindre regard. Il faut pourtant que j’arrive à leur donner envie de moi si je ne veux pas mourir ici. Ma gorge est si desséchée que j’ai l’impression d’avoir du sable dans la bouche et j’ai si faim !

Il faut que je pense à ce que m’ont enseigné le Pirate et le Baron. Je coiffe ma chevelure de mes doigts pour dompter les mèches qui viennent cacher ma poitrine, il faut que je leur donne envie de toucher mes seins, de jouir de moi. Je redresse mon buste, cambre mes reins, ma poitrine est mieux exposée, j’ouvre un peu plus mes genoux ainsi ils voient mieux mon sexe cousu lorsqu’ils viennent vers moi, si seulement je pouvais leur parler, les supplier ! Il faut que je me fasse chatte, je me frotte contre leurs jambes en ronronnant si cela ne suffit pas. Je n’ai plus le droit d’avoir d’orgueil si je veux survivre.

Je me mets à quatre pattes, le premier soldat qui arrivera je me collerai à ses jambes, je lècherai ses pieds si c’est nécessaire mais j’ai besoin de boire, même de l’urine. Je ne veux pas mourir, je suis trop jeune ! Le soldat qui s’avance est très jeune, je vais tenter ma chance. J’ondule de la croupe pour me rapprocher, il s’est arrêté, je baise ses pieds puis je remonte lentement le long de ses jambes, j’espère qu’il me laissera faire jusqu’au bout. A hauteur de son sexe, j’ouvre la bouche et tire la langue, je me soumets à son bon plaisir, je quémande comme la plus vile des putains l’honneur de boire son urine ou son sperme. Il esquisse le geste de sortir son membre de son pantalon, puis se ravise, me fait signe de le faire moi-même. J’ai réussi, enfin ! Sa verge est petite et courbe, mais, là maintenant, pour moi, c’est la plus magnifique des verges puisqu’elle va m’abreuver. Je l’interroge du regard veut-il que je le suce ou que je boive son urine ? De la main, il me fait comprendre que je dois le branler, ce sera donc son sperme qu’il me donnera. Je tête son sexe avec vigueur en même temps que mes mains coulissent sur sa queue et jouent avec ses testicules. Le sperme qui se déverse dans ma bouche a le goût des meilleurs crus que je connaisse. Pour le remercier, je baise encore ses pieds et ses mains, je veux qu’il revienne me voir chaque jour et qu’il donne à ses amis l’envie de moi.

Je hais ce que je suis devenue ! Je ne me savais pas capable d’autant d’humilité. J’en arrive à remercier mes bourreaux pour les coups qu’ils me donnent, pour les humiliations qu’ils me font subir mais, je vis et c’est cela le plus important, même le caporal Abdul n’arrivera pas à me briser, je résisterai en me soumettant, en acceptant tout même le pire mais un jour je sortirai d’ici, plus forte qu’eux tous réuni !

Abdul prend très au sérieux son grade de caporal, il veut montrer l’exemple. Il a la carrure d’un lutteur, très musclé et fier de sa personne alors que je le trouve laid avec son visage ingrat piqueté de traces d’acné. Ses petits yeux chafouins et son sourire méprisant me révulsent. La première fois qu’il m’a violentée, je venais à peine de m’allonger sur le sol pour dormir après une journée à chercher les faveurs des soldats au repos quand il m’a fait relever à coups de pieds. C’est son plaisir de voir les femmes souffrir, je le sens au fond de mes tripes. Sans un mot, il a délacé son pantalon et m’a fait sucer son énorme sexe. Il me l’enfonçait de plus en plus profond dans la gorge au fur et à mesure qu’il grossissait, après il m’a retournée pour m’enculer brutalement allant et venant dans mes reins comme un forcené et pour finir il m’a fait avaler son sperme et nettoyer son sexe. Depuis, je suis son souffre douleur, il prend plaisir à me faire faire la cuisine pour les femmes qu’ils invitent chez lui, en général elles sont aussi dures que lui, moi qui n’ai pas le droit de manger ou de boire autre chose que du sperme et de l’urine, je dois leur donner la béquée en prenant de menus morceaux entre mes lèvres. Abdul est alors si excité qu’il m’encule ensuite violement pendant que je dois lécher ses invitées et leur faire connaître un orgasme qui m’est refusé. Je hais cet homme !

Le petit soldat du premier jour est là, il a sorti son sexe pour me faire boire, je crois qu’il m’aime bien, il ne refuse jamais mes avances et n’est pas comme certains qui préfèrent me pisser dessus sans me laisser boire, juste pour le plaisir de m’humilier. J’ai ouvert la bouche en grand pour ne rien perdre de son urine, une main agrippe mes cheveux me tirant en arrière, je reçois le jet chaud sur ma poitrine, je n’ai pas besoin de lever les yeux pour savoir que c’est Abdul ! Il a un sixième sens pour deviner les moments ou j’ai soif et ceux au contraire ou je n’aspire qu’à me reposer et il choisit toujours de ne pas faire ce dont j’ai envie. Abdul, c’est bien lui, me fait mettre à quatre pattes en m’insultant comme d’habitude, je vais avoir le droit à une sodomie brutale, il semble prendre un malin plaisir à me faire mal, c’est homme déteste les femmes, chaque fois qu’il le peut il nous humilie, il nous crache au visage, se sert de nos orifices sans aucune précaution et pour moi il rajoute la torture de me faire manipuler des aliments alors que je n’ai pas le droit de manger. Il aime aussi me ligoter, me laisser ainsi attachée sans moyen de me libérer pendant des heures, il m’oublie même quelques fois et je dois alors compter sur la générosité des soldats pour me détacher mais la plupart du temps ils en profitent pour me prendre dans les reins, cela les fait rire de me voir à leur merci. A chaque fois, je me revois attachée au grand mât du bateau pirate, ce jour-là, j’ai vraiment cru que ma dernière heure était arrivée. Le pirate avait voulu faire une démonstration de son art du maniement du fouet avant de me sodomiser aussi durement que la première fois. Les mains liées par une corde de chanvre, la taille enserrée et reliée au mât, il m’avait obligée à ouvrir les jambes et avait attaché chacune de mes chevilles a un tonneau de poudre. Devant ses hommes, il a fait claquer le fouet dans l’air, puis l’a abattu sur la peau tendre de mes fesses et de mon dos, la douleur est devenue plus intense à chaque brûlure laissée par le cuir sur mes chairs. Sur ses ordres, je devais compter les coups et remercier mon bourreau, au dixième mes plaintes entre chaque remerciement l’ont insupporté – je ne pouvais plus retenir mes cris de douleur – il m’a alors bâillonnée avec un morceau de tissu arraché de ma robe. Les stries dans mon dos l’avaient surement excité car ensuite il m’avait sodomisée avec une rare violence, ses coups de boutoirs dans mes reins ont durés, durés, jusqu’à ce qu’il se retire et jouisse sur les globes laiteux de mes fesses. A ce moment là, j’ai cru que c’était fini ; mais non, il a laissé tout l’équipage me prendre ! J’ai gardé les traces de coups pendant plus d’une semaine et les coupures occasionnées une de plus. Malgré l’horreur de la scène, mon ventre se contracte, je mouille en imaginant la vision que ces hommes ont pu avoir de moi, sans défenses, à leur merci. Je deviens folle !

Deux mois que j’endure tous les tourments de mes bourreaux, je n’en vois pas la fin, vais-je devoir passer le reste de ma vie ici ? Je suis maigre à faire peur, l’absence de vraie nourriture commence à m’affaiblir véritablement mais il faut que je tienne bon, je ne veux pas leur faire le plaisir de mourir ici ! Mes seuls moments de répits je les ai lors de la douche car malgré l’interdiction, j’arrive toujours à laper quelques gouttes d’eau, je ne crois pas avoir, un jour, aimé autant l’eau. Les soldats en profitent toujours pour me prendre les reins lors de ma toilette mais je n’en ai cure, je leur offre mon cul avec plaisir puisque c’est le meilleur moyen de détourner leur attention, tout à leur jouissance ils ne sont plus aussi attentifs à mes gestes.

Le Destin de Cassandre – Chapitre VIII

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Chapitre VIII

Un bruit de pas me fait tourner la tête, le grand Vizir est revenu, il me regarde froidement, je ne vois aucune émotion dans son regard, cet homme est d’une dureté inimaginable. Il aboie un ordre à ses sbires, ma confusion est telle que je n’arrive pas à comprendre ce qu’il leur dit malgré les leçons que m’a prodigué Salma. Les hommes viennent me détacher et me jettent a ses pieds, le sang afflue dans mes membres endoloris – mille aiguilles plantées dans mes mains et mes pieds – je souffre le martyre mais je me redresse pour me mettre à genoux, je ne veux pas lui offrir la joie de m’entendre le supplier. Je garde la tête baissée comme me l’a dit le Baron, de toute façon les yeux du Vizir sont tellement froids que je n’ai aucune envie de m’appesantir sur eux, même le pirate passe pour un ange comparé à lui. Je n’en ai pas fini avec la souffrance et l’esclavage, moi qui était heureuse de quitter le Baron, me voilà ramenée à une condition encore pire.

« Je vais te confier au commandant de la garde du palais. Il sera chargé de t’enseigner l’humilité et de vérifier que tu as accepté ton sort. Nous ne poursuivrons ton éducation que lorsqu’il sera satisfait de toi… Si toutefois tu y survis ! »

Les sbires me relèvent durement et me traînent dans les couloirs du palais, j’ai mal, le sang coule encore le long de mes cuisses, tout ce que je souhaite c’est qu’on me laisse en paix, j’ai envie de dormir pour oublier un moment. Le palais ressemble à un vrai labyrinthe, une suite ininterrompue de couloirs déserts que nous traversons à grands pas. Ils ne font pas cas de mes blessures et j’ai grand peine à les suivre, ce n’est qu’au bout d’un long parcours qu’ils s’arrêtent devant la porte d’une pièce minuscule. Il n’y a rien dans ce petit réduit, pas même une chandelle pour m’éclairer lorsque la lourde porte est refermée, je suis seule avec ma douleur, je m’allonge à même le sol, je vais peut-être réussir à m’endormir, je suis si fatiguée, si malheureuse.

Les élancements dans mon sexe m’ont réveillée, un rai de lumière filtre sous la porte, j’ai du m’assoupir plus longtemps que je ne le pensais. Je meurs de soif et je commence avoir faim, je n’ai rien pris depuis mon départ de chez le Baron. J’espère qu’ils ne m’ont pas oubliée dans ce réduit.

On ne m’a pas oubliée, la porte vient de s’ouvrir sur un homme en uniforme, mais il n’a rien dans les mains, je vais rester avec ma faim et ma soif pour l’instant.

« Je suis le Capitaine Ibrahim, de la garde privée du Sultan. Le Grand Vizir t’a confié à moi pour la durée que je jugerai utile à ton dressage. Sache que si j’ai atteint ce grade dans l’armée, c’est parce que j’ai la réputation justifiée d’être impitoyable. J’ai l’autorisation du Vizir de disposer de toi à ma guise et y compris celui de te trancher la tête, si je désespère de faire de toi une fille humble et obéissante. Je ne veux pas que tu adresses la parole à qui que ce soit de ma compagnie. J’exige que tu prennes dès à présent l’habitude de garder les yeux baissés en présence d’un homme. A présent, suis-moi, nous allons à mes appartements ! »

Je me lève difficilement - les coutures imposées à mon sexe me tirent – et je le suis dans le couloir, aujourd’hui il grouille de monde et je suis toujours nue exposée aux regards, je voudrais au moins cacher mon sexe cousu qui informe tout le monde de ma condition mais je n’ose pas mettre mes mains devant, ce capitaine à l’air si sévère. J’espère que ses appartements ne sont pas trop loin, une fois arrivée chez lui, je pourrais lui demander un peu d’eau, je meurs de soif. Il y a des soldats partout, ici, ils me regardent avec un œil amusé qui ne me dit rien de bon. Que vais-je devenir seule au milieu de ces barbares, même le Pirate semble sympathique auprès d’eux.

Le capitaine vient de s’arrêter devant une porte gardée par deux hommes, qui s’effacent devant lui pour nous laisser le passage, nous sommes dans un appartement richement décoré de tentures, de tapis et de meubles de la plus belle facture, il doit vraiment être haut placé dans la garde du vizir.

Je ne sais pas quoi faire, j’attends tête baissée comme il me l’a ordonné.

«  A genoux ! Ici, ce sera l’une de tes deux positions, l’autre c’est à quatre pattes ! »

Je me mets tout de suite dans la posture qu’il m’a commandée puis j’ose lui adressé la parole.

« Monseigneur, seriez vous assez bon pour me donner quelque chose à boire ? »

«  Tu n’as pas compris, je ne veux pas entendre le son de ta voix sauf si je te le demande. Mais puisque tu as soif je vais t’abreuver »

Il s’approche de moi, les mains sur son pantalon qu’il ouvre pour sortir son sexe, il veut sans doute que j’avale son sperme, mais ce n’est pas ça qui va étancher ma soif. Je me penche vers lui pour prendre son membre dans ma bouche, sa grosseur ne me fait pas peur après celle que j’ai déjà eu a sucer et puis j’ai appris à aimer ça.

« Décidément, tu es idiote ! Ouvre la bouche en grand, j’ai envie d’uriner et tu vas tout boire sans en laisser tomber une goutte ! »

Il est fou, je ne peux pas boire son urine, c’est immonde ! Je n’ai pourtant pas le choix, si je veux étancher la soif qui me tenaille. Son urine atteint le fond de ma gorge, le goût est acre, je m’étrangle, et les larmes me montent aux yeux. Je ne peux pas avaler ce liquide tiède qui envahit ma bouche, je recrache une partie, je tourne la tête mais il continue à m’arroser, j’en ai plein sur le visage et les cheveux. J’ai fermé les yeux, je ne veux plus voir ce monstre sans humanité. Je ne sens plus rien sur moi, il s’est arrêté.

«  Ma patience a des limites. Je vais reprendre et tu vas tout boire sans en perdre une seule goutte sinon je t’écorche vive. Tu m’as bien compris ? »

Mes larmes ne servent à rien, j’ouvre de nouveau la bouche et finalement j’avale tout.

Mon bourreau n’en a pas fini avec moi :

« Emmenez-la ! Vous la lavez en veillant à ce qu’elle ne boive pas, et vous me la ramenez ! Tout de suite ! »

J’arriverai peut-être à boire quelques gouttes sans que les gardes s’en aperçoivent. A quatre pattes, je suis les hommes vers une salle d’eau attenante, je ne veux pas le mécontenter une seconde fois.

La brosse qu’ils emploient est aussi dure que celle utilisée pour étriller les chevaux, ma peau ne va pas résister, j’ai mal et je suis toute rouge. Je baisse toujours la tête, ils ne verront peut-être pas que je sors la langue pour laper les gouttes qui coulent sur mon visage.

« Si tu essaies de boire une seule goutte d’eau, moi je boirais ton sang après t’avoir fouettée. »

Je n’ai pas le temps d’être sèche qu’ils me ramènent au capitaine en me tirant par les cheveux.

« La compagnie de la garde privée du Sultan compte deux cents soixante dix soldats d’élite. Tous des hommes jeunes, mais qui ont fait preuve de leur force, de leur courage et de leur dévouement au Sultan au cours des combats féroces auxquels ils ont participés. Toi, Cassandre, tu seras à la disposition de ces hommes pour satisfaire leurs moindres caprices, sexuels, ou non. Ils sont cantonnés ici et sont très bien payés. Ils ne vivent pas avec des femmes, mais il y en a de très nombreuses, y compris de grande qualité, qui aiment venir les rencontrer lorsqu’ils ne sont pas en service. Elles sont belles, séduisantes et généralement vêtues de très belles robes, parfumées et maquillées.

Toi, tu seras nue, sans aucun artifice, il faudra pourtant que tu fasses en sorte qu’ils te préfèrent aux courtisanes. Tous mes hommes sont informés qu’il est interdit de te nourrir ou de te donner à boire quoi que ce soit sous peine de mort, donc pour survivre tu ne pourras boire et manger que leur semence, leur urine et leur merde et absolument rien d’autre. Cependant, ils savent que rien ne les oblige à te les donner, tout dépendra de ta détermination et de ton art à les séduire sans autre artifice que ton habileté dans les jeux de l’amour. Je te souhaite donc d’apprendre vite, avant de mourir de faim ou de soif. On va commencer tout de suite. Approche-toi et suce-moi ! »

J’avance sur les genoux, j’ai soudain peur que mon expérience de la fellation ne soit pas suffisante pour lui plaire. Il a sorti son membre raide, il est très large mais j’ai connu pire, j’approche mes lèvres, sort la langue pour le prendre en bouche sans risquer de l’égratigner de mes dents. Je retrouve les sensations que j’aime, la douceur de la peau, la veine qui roule, le gland bien dégagé des circoncis, voilà, mon ventre me picote, mes mains veulent soulager ma fente cousue. Je m’applique à le téter, le prends jusqu’au fond de ma gorge, je veux qu’il aime ce que je lui fais, c’est ma seule chance de m’en sortir vivante.

Il se retire alors que sa verge gonflée tressaille sur ma langue, il est à la limite de l’orgasme, je croyais qu’il me ferait avaler son sperme.

« Retourne-toi et mets-toi à quatre pattes ! »

Il a donc décidé de m’essayer de ce coté là aussi, rien ne me sera épargné aujourd’hui. J’obéis et me cambre comme je sais le faire depuis mon enlèvement, j’ai appris qu’il ne sert à rien de ne pas plier si ce n’est prendre des coups. Je tends ma croupe vers son pieu de chair, le gland force ma rosette sans douceur et d’une seule poussée il s’enfonce en moi jusqu’à la garde. Dieu que ça fait mal ! Dieu que c’est bon ! Je ne m’explique pas ce plaisir que je ressens à me faire rudoyer de la sorte, mon rapt a perverti mon entendement cela ne peut être autrement. Il m’investit totalement, je bouge à la rencontre de son mandrin qui me déchire les reins, le plaisir monte en moi, j’en veux encore plus, plus fort. Je ne peux pas retenir mes soupirs de plaisir, mais il choisit cet instant pour se retirer et enfourner sa verge dans ma bouche.

« C’est l’heure de la soupe ! Bon appétit ! »

Son sperme gicle dans ma bouche, épais, il coule au fond de ma gorge et j’avale le précieux nectar. Je lape la moindre goutte, je nettoie de ma langue sa hampe jusqu’à ce qu’elle devienne flasque. J’espère qu’il est content de moi, je me suis efforcée d’être douce et soumise comme aiment les hommes que j’ai rencontrés. J’ose un regard sur son visage et ce que je vois ne me rassure pas, il est toujours aussi sévère comme si rien ne s’était passé.

« Tu n’as absolument pas mérité ce que je t’ai donné, puisque tu ne me l’as même pas demandé et que tu t’es montrée complètement passive. Il te faudra à l’avenir être beaucoup plus humble et supplier pour avoir ce dont tu as un besoin vital ! N’oublie pas que les hommes qui vont décider de te prendre ne sont absolument pas obligés de te donner leur sperme ou leur urine ou quoi que ce soit ! Ils peuvent te prendre et ne rien te donner. Et c’est même ce qu’ils feront si tu ne leur demandes pas explicitement car, pour qu’ils soient satisfaits de tes services sexuels, il faudra que tu leur donnes l’impression que c’est toi qui veux leur faire l’amour et il faudra que tu sois beaucoup plus fougueuse et entreprenante ! Il faudra que tu les surprennes par ta facilité, ta soumission et surtout par ta fougue amoureuse. Tu ne dois jamais perde de vue que tu n’es pas la première odalisque en dressage ici et que toutes les femmes qui viennent librement ici sont des femmes choisies par mes hommes pour leur docilité, leur beauté et leur féminité. Et ce sera une question de vie ou de mort pour toi que tu t’imposes par rapport à elles toutes !

Quand tu ne seras pas occupée avec un soldat, tu vivras dans le hall d’entrée de ce bâtiment. C’est là que tu dormiras et que tu attendras qu’on vienne te chercher, ou que tu essayeras de proposer tes charmes aux hommes de passage. Une dernière chose : Tu n’as pas le droit d’avoir accès seule à l’eau et pour te laver, il faudra que tu obtiennes d’un soldat qu’il le fasse. As-tu bien compris ? »

« Oui, j’ai compris Capitaine »

« Aurais-je le droit à une couverture pour dormir ? »

« Une couverture ? Il n’en est pas question ! Il faut que tu apprennes dès à présent la fraîcheur des dalles du hall d’entrée, tu pourras ainsi mesurer les qualités d’un lit ou de la chaleur d’un corps humain ! Maintenant, cela suffit, ces deux gardes vont t’accompagner jusqu’à ta couche ! »

« L’Empire de la Passion » Chapitre I – Cardassia

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Voici un nouveau feuilleton : L’Empire de la Passion Par Miss Cardassia.

Un nouveau chapitre vous sera proposé tous les quinze jours.

BONNE LECTURE !

Chapitre 1 : Un simple prétexte

C’était un samedi pluvieux et ennuyeux, il faisait particulièrement sombre dans la maison de campagne qu’occupaient Vanessa et sa compagne Aurélie. Elles ne s’étaient pas levées et trainaient au lit. C’était souvent sous la couette que ces demoiselles restaient crapuleusement quand il faisait sale temps. Que pouvaient-elles faire d’autre qu’un bon cocooning. Elles s’amusaient à se chatouiller, se moquer de leurs imperfections et à s’insulter gentiment, les « Grognasse » et les « Pétasses » fusaient et suscitaient des rires aux éclats.

Aurélie : -« Oh dis, tu as vu tes fesses ? »

Vanessa : -« Idiote, comme si j’avais des yeux derrière la tête ! »

A : -« Tu as raison, laisse-moi te dire que tu as une belle peau d’orange ! »

V : -« Oh ! Par exemple, c’est plus que je ne puis en accepter ! » répondait Vanessa en ricanant et en assenant une bonne tape sur le derrière culotté de sa femme.

Vanessa avait donné le ton à cette journée de pluie et de tempête, elle mettait des tapes aux fesses de sa « Black de nénette », comme elle l’appelait souvent. Aurélie n’avait pas l’air outré par cette fessée improvisée et semblait même apprécier. Peut être l’avait elle provoquée inconsciemment. Vanessa avait massé les fesses d’Aurélie. Elle était venue les mordiller, savourant la peau douce lisse et noire, mordant à pleine dents pour faire assez mal afin de susciter chez sa belle certaine réaction.

A : - « Cannibale va ! Vas-y, mange-moi toute entière ! »

V : - « Il ne faut pas me le dire deux fois ma vilaine ! »

A : - « Oh alors attends ! tu ne vas pas être déçue ! »

V : - « Tu vas voir un peu toi ! »

Vanessa se couchait de tout son long sur Aurélie et l’embrassait fougueusement sur la bouche. Un long et savoureux baiser. Puis elle déculottait Aurélie et lui arrachait son tee-shirt. Elle avait là un petit déjeuner servi. Une bonne petite Black au petit déjeuner. C’était un magnifique présent susceptible d’égayer ce samedi ! Vanessa mordait les fesses de sa compagne, celle-ci poussait des cris aigus chaque fois qu’une canine taquinait plus fermement son derme.

V : - « Tu es délicieuse, autant à mordiller qu’à regarder ! Je vais te dire un truc ma grosse ! »

A : - « Ma grosse ? Dis donc toi ? Tu ne t’es pas vue ? Bon vas-y, dis-moi un peu ! »

V : - « Tu vas rester à poil aujourd’hui. Je ne veux pas que tu t’habilles ! »

A : - « He mais ! j’n’ai pas envie de rester nue moi ! il fait froid ! »

V : - « Pauvre chochotte va ! m’en vais te réchauffer moi ! »

Pour réchauffer Aurélie, Vanessa la forçait à se coucher en travers sur ses jambes et lui mettait une série de claques et il semblait que la jeune femme noire pouvait en redemander. Vanessa, voyant que sa belle ne bronchait pas et ne se débattait pas, continuait à taper le derrière charnu et joliment galbé.

V : -« Alors ? Qu’en dis-tu ? »

A : - « Tu es trop douce, je n’ai rien senti ! »

V : - « Oh toi alors, tu vas me le payer ! Oh déjà midi ! si nous mangions un morceau, j’ai un creux à l’estomac ! »

Les filles allaient dans la cuisine, c’était un mas de Provence qui constituait le cadre de vie de ces demoiselles, une grande table en chêne trônait au centre de la cuisine, un vase rempli de jolies fleurs et un panier en osier avec des fruits de saisons, des abricots en l’occurrence. Vanessa en prenait deux et en lançait un à Aurélie.

V :- «  J’aime ces abricots mais c’est le tien le plus rentable, il tient toute une vie ! »

A :- « Ah ! quelle capitaliste, celle là alors ! Dis moi, il faut vraiment que j’écrive à des employeurs ! »

V :- « Pourquoi tu te prendrais la tête à bosser, tu pourrais tenir la maison, tu pourrais élever des poules pour avoir de bons œufs ! »

A :- «  Ouais mais bon ! le travail de la ferme c’est pas mon truc tu sais ! »

Les filles prenaient un savoureux petit déjeuner et papotaient, nues dans la cuisine, elles se faisaient du pied et Vanessa campait son gros orteil dans la vulve béante de sa compagne.

V :- « Ecoute moi, à présent, tu restes nue. Je ne veux plus te voir avec des vêtements, en échange, tu auras tout mon respect et ma bonté, tu connaitras aussi le rituel de la fessée quotidienne, histoire de te montrer qui commande, je te veux nue, tu es craquante et mignonne ainsi, ne me prive jamais plus de tes jolies formes. Ne discute pas ! c’est moi qui commande ! »

Aurélie ne savait plus quoi dire, elle voulait bien offrir à sa compagne ce qu’elle désirait, cependant, elle n’était pas du tout préparée à cette éventualité. Elle décidait de rester nue par amour pour sa compagne, elle tenait à lui offrir son corps si gentiment flatté, elle se mettait en tête que ca ne durerait que le week-end. Aurélie avait eu l’idée de parasiter Vanessa, vivre au frais de la princesse. Vanessa lui accordait l’hospitalité depuis six mois sans observer la moindre motivation. Elle décidait donc de priver sa compagne de cette besogne ingrate qui consistait parfois à se rendre à une agence en vue d’obtenir un emploi.

Vanessa avait son plan, elle aimait profondément Aurélie et tenait à le lui faire savoir. Tout comme elle tenait à clarifier une bonne fois pour toute cette situation devenue pénible et insupportable. L’annonce faite à Aurélie était sérieuse, elle ne la laisserait plus se vêtir. Elle la laisserait toute nue en permanence. Aurélie était un peu inquiète, ce qui était un jeu devenait sérieux.

Le soir tombait, les filles préparaient le dîner comme de coutume. Complices et joueuses. L’une nue l’autre en pyjama. Elles s’installaient à la table en chêne, Les fesses en contact direct avec le bois frais du banc en chêne, Aurélie était finalement assez contente. Elle souhaitait néanmoins que cela ne dure pas trop longtemps.

V :- «  Je vais chercher quelque chose que voudrais te montrer, je reviens, mange tant que c’est chaud ! »

A :- «  Oui m’amour ! »

Vanessa revenait avec une enveloppe kraft pleine de lettres qu’Aurélie n’avait pas envoyées. Elle vidait l’enveloppe sous le nez de sa compagne et s’appuyait sur les coudes, presque nez à nez face à la jeune femme noire.

V :- «  Plutôt que faire semblant de faire du courrier, il aurait été préférable de me dire que tu voulais rester au chaud à la maison, je n’aime pas les menteuses, aussi comme je suis bien incapable de me passer de toi, tu vas mériter ta pitance et c’est pour cela que tu vas rester à poil, comme cela, tu ne seras pas tentée de dilapider mon compte en sortant faire du shopping. Tu vas faire tout le ménage et la cuisine.

A :- «  C’est du chantage, ça ! »

V :- «  Certes, mais ca ne m’empêche pas de t’aimer, aussi, pour mériter ta place dans cette maison, tu vas faire tout ce que je te dis : s’il te vient une fois l’envie de désobéir, je te fous à poil toute une nuit dehors ! »

A : - « Tu ne pourras pas, tu auras trop de scrupules ! »

V : - « Tu veux prendre le risque de vérifier ? »

Aurélie voyait que Vanessa ne plaisantait pas, elle voyait aussi une larme couler sur sa joue, démontrant les sentiments éprouvés à son égard. Elle avait passé son samedi sans vêtement et commençait un peu à s’y faire. Elle pensait que d’ici un mois, Vanessa la laisserait à nouveau se vêtir. Elle acceptait donc les conditions.

A : - « Ok, je te promets de ne pas tenter de me vêtir pendant un mois ! »

V : - « C’est vrai ça, chérie ? »

A : - «  Promis ! »

V : - « Aussi promis que les courriers ? »

A : - « Arrête, tu savais bien que tu avais l’intention de me faire ce coup, c’était prémédité hein ? »

Oui, Vanessa l’avait prémédité et pourtant elle ignorait quand l’envie de lui faire le coup arriverait. C’était désormais d’actualité. Vanessa s’asseyait près de sa compagne à califourchon sur le banc, elle invitait sa chérie à imiter sa position et glissait une main sur son bonbon suintant de plaisir. Vanessa tenait Aurélie contre elle et lui torturait les tétons. Lui mordillait les oreilles.

V : - « Tu es tellement belle toute nue que je me demande si je te supporterais avec des vêtements, j’aimerais vérifier que tu es capable de tenir ta promesse pendant un mois. Si c’est une promesse aussi bien tenue que pour le courrier, je doute que tu tiennes le coup, aussi je vais m’occuper de la garde robe. Je vais mettre toutes nos fringues sous clé, moi seule pourrait me changer et me vêtir. Toi tu vas vivre nue pour moi, ma jolie, et je crois qu’une bonne fessée s’impose, mon amour. »

Aurélie ne disait pas un mot, au fond d’elle, elle se maudissait de ne pas avoir su faire preuve de franchise. Maintenant, elle n’avait plus qu’à assumer. Elle ne pouvait pas reprocher à Vanessa d’être mauvaise, son ton ne respirait pas la haine ni la colère, plutôt le désir de contempler son corps, le désir de se l’offrir et d’avoir pris pour prétexte ce courrier qu’elle n’avait jamais envoyé. Les doigts de Vanessa visitaient la vulve trempée d’Aurélie qui ondulait de plaisir. La fessée ? Prendre une fessée comme une vilaine gamine désobéissante et menteuse.

Vanessa avait une cravache qu’elle n’avait jamais eu l’occasion d’utiliser. C’était le moment idéal pour la mettre en scène, elle allait la chercher après avoir posé un baiser sur le front d’Aurélie. Le temps que la cravache fasse son entrée, Aurélie se moquant désormais d’être nue préparait un café bien chaud et un gâteau fondant. Vanessa avait mis un temps à trouver l’ustensile et put apprécier la collation du soir.

V : - « Hum, ca sent bon ma chérie, mais regarde cette jolie cravache qui va flatter ton joli petit cul ! N’est-elle pas jolie ? Allez, installe-toi à quatre pattes sur la table. Je vais te faire goûter , tu vas bien aimer, tu vas voir ! »

Avant d’asséner le premier coup, Vanessa expliquait ses exigences à Aurélie, elle voulait l’entendre dire à chaque coup qu’elle recevrait une phrase de son cru.

V :- « Tu vas me dire cette phrase à chaque coup reçu, écoute bien je ne répéterai pas : « Je suis votre esclave et ne souhaite que pouvoir rester dignement près de vous ». C’est bien compris ? »

A : - « N’importe quoi toi, tu plaisantes ! »

Vanessa assénait un coup cinglant sur le derrière exposé. Elle insistait et Aurélie se résignait, le visage impassible de Vanessa ne laissait aucun choix à la jeune femme nue. Vanessa commençait la série de coup et attendait la phrase pour recommencer.

A : - « Je suis votre esclave et ne souhaite que pouvoir rester près de vous. »

V : - « Eh bien voilà ! on y est, encore cinq coups comme ca pour vérifier car je ne ressens aucune sincérité, juste un simple désir d’en finir avec la correction ! »

Aurélie poussait un cri avant de donner cette phrase si sincèrement attendue. Elle répétait encore et encore cette phrase pour que Vanessa en finisse. La blondinette n’avait pas l’intention de se laisser mener par le bout du nez. Cela faisait une bonne heure que Vanessa s’en prenait aux fesses d’Aurélie. Elle avalait une gorgée du fond de café qu’il restait et venait lécher le cul endolori de sa belle. La peau sentait bon, le goût en était sucré. Vanessa ordonnait à Aurélie de rester dans cette position et décidait de manger un morceau de gâteau sous son nez

V :- «  Si tu souhaites un morceau de ce gâteau, viens le chercher en rampant sur la table ma chatte chérie ! Viens à moi en me suppliant. Si tu penses pouvoir t’en passer parce que tu refuses de te soumettre, libre à toi ! »

A :- «  Tu es méchante, je ne te reconnais plus, là ! »

V :- «  Arrête un peu ! je t’offre de m’appartenir, c’est ce que tu voulais il y a deux semaines. Ou tu rampes à mes pieds pour un bout de gâteau ou tu restes où tu es, en quoi est ce méchant ? »

A :- «  Tu sais que je veux de ce gâteau et que je ne peux pas venir à toi en rampant ! »

V :- «  Tu m’aimes ? »

A :- «  Mais oui idiote, je t’aime ! je ne te comprends plus ! »

V :- «  Tu voulais m’appartenir, tu voulais être ma propriété il y a deux semaines, tu m’as rabattu les oreilles tous les soirs, et là alors que je t’offre simplement cette occasion de te faire plaisir, tu me le reproches. Avoue que je peux ne pas te comprendre non plus. Bien, viens ici en rampant, ne discute plus, ma jolie ! »

Aurélie adoptait l’attitude d’une chatte en quête de proie et avançait en glissant lentement sur la table. Imaginer son sexe et son petit trou bien mis en évidence la troublait un peu, le cul relevé, elle éprouvait une sensation d’avilissement. Vanessa la narguait avec le morceau de gâteau qu’elle tenait entre deux doigts. Aurélie arrivait à elle et ouvrait la bouche comme un chat qui attend sa gamelle.

Aurélie prenait délicatement entre ses dents le bout de gâteau et le mâchait avec délicatesse. Elle voulait finalement se faire à l’idée que sa compagne avait le pouvoir. Aurélie ne s’occupait presque plus de sa nudité, elle était trop affairée à faire plaisir à Vanessa et décidait que pour la journée de ce samedi pourri par le climat désastreux, elle pouvait bien s’offrir à sa douce petite femme.

V :- «  A genoux à présent ! Mains dans le dos et baisse les yeux ! »

A : - « Oui, ma chérie ! »

Aurélie reconnaissait que cette demande venait d’elle et décidait de s’y adonner, elle obéissait et recevait dans sa bouche un nouveau morceau de gâteau au chocolat. Les yeux baissés, elle tenait ses mains dans le dos et attendait les ordres. Que pouvait-elle faire. Bien plus tard en soirée, Une horloge égrenait les douze coups de minuit et pourtant les filles n’avaient pas sommeil.

A :- «  Tu vas vraiment m’empêcher de m’habiller ? »

V :- «  Oui, je te désire nue, tu es magnifique ainsi, j’aime ton corps dénudé. Allons au lit, ma belle, nous y seront mieux pour nous câliner. »

A :- « Oui, ma chérie ! »

V :- « Demain nous allons procéder à ton éducation. Au fait, le courrier, finalement , ça n’a plus d’importance, j’ai eu besoin d’un prétexte pour t’imposer ce délicieux moment, je t’aime tellement tu sais, tu es ma femme ! »

A :- « Tu es la mienne aussi tu sais, et je t’aime ! »

Les demoiselles s’étaient endormies nues et lovées l’une contre l’autre sous la couette. Vanessa tenait la vulve de sa femme dans la main, comme pour la préserver du froid et pour en sentir la douceur au bout des doigts. Vanessa avait connu Aurélie alors qu’elle était seule à déprimer dans un bar glauque. Le coup de foudre fut immédiat. Les filles allèrent à l’appartement de Vanessa et passèrent la première semaine sans s’habiller, câlins sur câlins, tendres baisers et caresses à volontés. Cette semaine là resterait gravée à vie dans la mémoire de chacune d’elles.

Vers midi, Aurélie se levait la première et constatait que ce dimanche ne s’annonçait guère mieux que le jour de la veille. Vent et pluie étaient encore au rendez vous, Vanessa dormait encore à poings fermés et Aurélie revenait se blottir tout contre elle. Allongée contre le corps de sa femme, Aurélie était en pleine réflexion, elle se demandait comment elle devait appréhender le désir de Vanessa. Nue, vivre nue et voir sa femme vêtue, vivre nue et être privée de sorties. Vivre nue et devoir sans doute un jour être totalement exhibée à une inconnue. Pourquoi pas, si Vanessa la trouvait très belle. Mais pouvait elle accepter de ne plus se vêtir. Si encore elle s’était promenée à poil de son propre chef durant tout l’été, mais vivre ainsi sous la contrainte suscitait bien une grande difficulté ! Elle ne pouvait pas vivre aussi aisément une nudité imposée qu’une nudité choisie.

Aurélie s’était assoupie et Vanessa se levait pour mettre sous clés tous les vêtements présents dans la maison. Il n’était plus question que sa femme s’habille. Elle la désirait nue car elle la trouvait belle ainsi. Une fois l’armoire fermée à clé, une fois habillée et douchée, Vanessa cachait la clé dans un sachet et enfonçait le tout dans son vagin. Elle sentirait l’objet en elle et accentuerait d’autant plus son pouvoir sur Aurélie. Elle s’installait sur le lit puis secouait doucement sa compagne pour la réveiller. C’était en râlant comme à son habitude qu’Aurélie émergeait, elle voulait traîner au lit.

V :- «  Va préparer le petit déjeuner ! allez, presse ! »

A :- «  Tu ne peux pas le faire, toi ? J’ai envie de dormir ! »

V :- «  J’ai dit d’aller faire le petit déjeuner ! j’arrive ! »

A : - « Ou sont nos affaires ? Je ne vais pas aller toute nue à la cuisine ! »

V : - « Vas y comme ça puisque tu ne vas plus t’habiller du tout maintenant ! »

Aurélie avait une mine déconfite car elle n’imaginait pas que sa chérie lui imposerait cela dès ce deuxième jour de week-end. Elle se résignait à obéir, Sa petite femme l’aimait-elle encore ou la considérait-elle comme son jouet ? Aurélie s’activait pour préparer le petit déjeuner et Vanessa arrivait pour mettre les pieds sous la table, elle caressait les fesses qui passaient à sa portée et admirait la vulve lisse qui bâillait un peu. Le ventre légèrement rond donnait envie d’y poser un baiser.

V :- «  Tu es belle, tu sais ! Je te veux nue encore aujourd’hui, mais on va profiter de ce sale temps pour faire ton éducation. Tu vas aimer j’en suis certaine, tu aimes les sensations fortes. Je le sais, je le sens, tes refus sont de véritables oui que tu n’oses pas m’avouer. Tu es mignonne ma petite femme ! »

Aurélie en convenait, sa femme était douce et câline, correcte et ferme, mais que signifiait cette éduction, qu’est ce que Vanessa voulait faire d’elle ?

A :- « Ok, je vais encore rester à poil aujourd’hui, mais si quelqu’un vient et voit par la fenêtre ? »

V :- «  Oh si c’est un homme, au pire il se branle, si c’est une femme elle ne t’aura pas et ne te touchera pas, je suis la seule à pouvoir te toucher sauf si j’en décide autrement. Allez, prends ton petit déjeuner en silence que je te regarde, ma mignonne ! »

Aurélie ne pouvait pas reprocher à sa compagne d’être désagréable, elle se sentait flattée mais pourquoi d’un coup la voulait elle totalement dévêtue et privée de ses affaires. En quoi rester à poil pouvait elle la combler. Elle avalait une gorgée de son café au lait et tentait de parler, mais son désir de faire plaisir à l’amour de sa vie lui dictait de se taire. Vanessa avait raison, elle ne pouvait pas avouer ouvertement son désir de lui appartenir et mentait pour finalement reconnaitre qu’elle n’arrivait pas à passer, de son propre chef, outre sa conscience. Aurélie se regardait dans ce si simple appareil. Elle se trouvait bien mignonne aussi.

V :- «  Bien, débarrasse la table et rejoins moi au salon, mon amour ! »

A :- «  Oui, ma chérie ! »

V :- «  Ramène la cuillère en bois en même temps ! »

A :- «  Oui, Ma chérie ! »

V :- «  Et appelle moi Maitresse à présent ! Tu as droit de penser : « Ma chérie », mais j’entends recevoir « Maitresse » ! »

A : - « Pourquoi tu me fais cela ? »

Vanessa arrachait la cuillère des mains d’Aurélie et lui en donnait un coup sec sur les fesses. Puis un autre, encore un autre et elle caressait la joue ou coulait une larme, elle l’embrassait sur la joue

V :- «  C’est comme ça que tu veux que je te traite, tu n’oses pas le dire mais toutes tes frasques ont parlé à ta place, ma chérie, tu cherchais à me provoquer, allez, tu vas voir, si tu es sage, tu seras une femme comblée. Je t’aime très fort, tu sais. Je me fiche de tes frasques, de tes erreurs, je sais juste qu’elles sont l’expression d’un désir inavoué d’être dominée. Tu es si mignonne, si belle, je vais te mettre la fessée, tu vas voir comme tu vas aimer, ce n’est pas une punition, juste un mode d’éducation. »

La peur au ventre, Aurélie était pétrifiée, oui Vanessa avait raison, elle aimait qu’on la domine, qu’on en fasse ce qu’on veut. Aurélie se maudissait de ne savoir clairement exprimer ses désirs. Elle n’osait pas, elle avait peur du qu’en dira-t-on. Pourtant ce n’était pas la honte quant à aller se promener toute nue en rase campagne sur un vélo, qui l’étouffait.

Aurélie en convenait, c’était grisant et excitant, elle venait donc s’installer sur les genoux de Vanessa qui ne trainait pas une seconde pour lui coller une trempe à raison d’une vingtaine de claques sur chaque lobe. C’était cuisant et Aurélie gémissait sans pourtant se débattre. Ce qui la froissait, c’était la privation de vêtement. Elle pouvait être fessée sans être toute nue. Vanessa pourrait se faire un vrai plaisir à la déculotter, oui, cette humiliation était préférable. Elle comprenait maintenant que Vanessa tenait à lui faire désirer cela et à faire en sorte qu’elle le mérite.

La matinée passait ainsi, Aurélie évoluait dans le plus simple appareil

V :- «  Je vais t’apprendre la toute première règle, mon amour : Règle 1 : Ne jamais être plus haute que moi, si je marche, tu dois légèrement te pencher, si je m’arrête, tu t’agenouilles, si je m’assieds, tu t’assieds au sol, si je me couche, tu te couches au sol, tu viendras sur le lit une fois que je serai bien installée. Tu dormiras à l’air et non sous la couette, as-tu bien retenu cette règle, mon amour ? »

A :- «  Oui, Mon amour ! euh ! Oui, Maitresse ! »

V : - « Bien, tu vas faire une sieste, ces tourments t’on épuisée. Je vais regarder la télévision, tu attends que je t’appelle pour quitter la chambre et si tu veux faire pipi, tu as les toilettes, je ne veux pas te voir dans le salon avant que je ne le décide, fais dodo, ma puce ! »

Vanessa zappait et zappait, il n’y avait rien d’intéressant à la télé, rien de passionnant, toujours les mêmes sujets désolants, voilà pourquoi elle s’était constituée une vaste collection de DVD. C’était le programme qu’elle se faisait seule, à l’heure qu’elle le voulait, selon son gré. Pas de retard ni de risque de manquer une émission. Elle se passait la série des lesbiennes de Los Angeles. Elle raffolait des épisodes de L-Word et en pinçait secrètement pour Shane, la plus dévergondée et libertine de la petite troupe.

Après le film, Vanessa appelait Aurélie, aucune réponse. Elle allait dans la chambre ou sa belle dormait profondément et fut attendrie de la voir si paisible. Le feu aux fesses ne l’avait pas empêché de trouver le sommeil. Elle la trouvait belle. Elle s’allongeait près d’elle et posait un baiser dans son cou. Vanessa se déshabillait et couvrait sa compagne d’une simple couette. Si Aurélie osait la rejoindre sous les draps, elle n’en dirait rien. Elle trouvait le sommeil en serrant sa belle toute contre elle et versait quelques larmes de bonheur. Ainsi se terminait ce dimanche affreux par le climat et cependant si doux, par l’activité qui combla le jour.