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Le Destin de Cassandre – Roman feuilleton – Chapitre II

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Chapitre II

Il fait à peine jour, j’ai mis ma robe de serge noire et mes bottines de marche pour passer inaperçue et être à l’aise sur la route qui mène du port du Dourduff à Morlaix en longeant la baie, au loin le fort du Taureau veille sur nos cotes. J’ai quitté le manoir avant le réveil des domestiques pour que ma fuite ne soit pas découverte avant quelques heures.

Dans un petit baluchon j’ai emporté une robe de velours rouge et quelques effets pour ma toilette.

Mes bijoux et une dizaine de pièces d’or, voilà ce qui constitue toute ma richesse. Je pense que cela suffira pour payer mon passage vers Venise.

Père ne m’a pas laissé le choix. Je ne sais ce qui lui a pris de vouloir me marier subitement à cet imbécile de baron, ce petit bonhomme sans prestance est déjà rondouillard à 20 ans, je n’ose imaginer son allure à 40. Père s’est justifié en m’affirmant qu’il pensait à mon avenir, que le baron avait suffisamment de moyens pour m’entretenir aisément. Mais, mon avenir, c’est aux cotés du Chevalier que je veux le passer, je veux vivre avec l’homme dont je suis éprise.

La ville de Morlaix est quasi déserte à cette heure matinale, dans les rues étroites je croise quelques lavandières courbées sous le poids des paniers de linge dont elles ont la charge, elles ne me prêtent pas attention, occupées à parler des petits riens de la vie, riant à grands éclats de temps à autres. Aux abords du port, les matelots en quête d’embarquement sont nombreux, dépenaillés pour la plupart, ils respirent la misère, le manque cruel d’argent, la vie n’est pas tendre avec eux, je le sais. Je me fais la plus petite possible, pour ne pas attirer leur regard, ils peuvent être un peu rudes parfois et une fille seule est une proie de choix dans l’ombre de ces ruelles tortueuses.

Arrivée au port il me faudra trouver le navire du Capitaine Cornic, avant-hier Père affirmait qu’il prend la mer ces jours-ci vers l’Italie, je vais tenter ma chance auprès de lui. Peut-être acceptera-t-il de m’embarquer sans questionnement, Père a pour habitude de commercer avec lui. J’ai entendu dire que la Fantaisie est un beau bâtiment et que le Capitaine la mène de main de maître.

Je suis devant une multitude de navires mais je ne vois pas celui du Capitaine Cornic, je vais devoir me faire violence et demander à un des matelots qui errent sur le quai pour savoir où il est amarré. Un homme attire mon regard, il est élégamment habillé, de grande taille avec un visage sévère et il détonne parmi la foule de badaud, sa voix porte loin, je l’entends donner des ordres pour l’avitaillement d’un grand navire, c’est à lui que je vais demander.

«  Pardonnez-moi Monsieur, pourriez-vous m’indiquer la Fantaisie, je dois voir le capitaine. »

«  Je suis le capitaine de la Fantaisie et je ne crois pas vous connaître ma petite, que me voulez-vous ? »


«  J’ai besoin de me rendre en Italie, Capitaine Cornic, et mon père, le baron de Kermer, m’a affirmé que vous accepteriez de me prendre à votre bord. J’ai d’ailleurs de quoi payer mon passage, il m’a remis une bourse pour vous »

Je ne suis pas fière de mentir ainsi mais il faut qu’il accepte sans trop de questions et surtout sans vouloir voir Père.

«  Pourquoi diable ne m’a-t-il pas averti ? »

«  Le voyage s’est décidé il y a peu Capitaine et Père vous fait entièrement confiance pour me mener à bon port »

«  Soit ! Mais cela se fera à mes conditions. Je vous interdis de quitter votre cabine sous quelque prétexte que se soit, à l’exception des repas que vous prendrez avec moi dans mon carré, est-ce clair, petite ? »

«  J’ai bien compris Capitaine Cornic et vous n’aurez pas à vous plaindre de moi »

Mon dieu ! Comme je regrette mon manoir ! Je vais mourir, j’en suis sûre ! Je ne reverrai pas mon Chevalier. Je n’en peux plus d’être malade ! Malgré un océan calme, mes tripes se vident sans discontinuer depuis notre départ. Je ne supporte plus cette odeur de poisson et de moisissure qui règne dans l’entrepont mais le Capitaine m’a interdit de m’aventurer sur le pont pour ne pas distraire ses hommes.

Cela fait maintenant un mois que je suis confinée dans ma petite cabine. Les seuls moments de liberté qui me sont accordés sont les repas pris à la table de Cornic. Lui, dispose de quartiers qui semblent échapper à l’atmosphère pesante qui englobe le reste du navire. Le carré où il dine montre son aisance, la vaisselle de porcelaine blanche est d’une grande finesse, les verres sont dorés à l’or fin, et la banquette adossée au mur est moelleuse à souhait, cela confirme ce que Père disait de sa richesse. C’est un très jeune homme mais il a su en quelques années se faire respecter dans le monde fermé de la marine. La rudesse de ses traits inspire la crainte et lorsqu’il lance un ordre à son équipage, on lui obéit immédiatement.

Du fond de ma couchette, je peux apercevoir la clarté du ciel qui filtre au travers du hublot, cela me réconforte un peu.

Je viens d’entendre un bruit sourd au-dessus de moi, c’est étrange ! Le bateau tangue alors que la mer est calme ! Il y a un problème, il faut que je me lève ! Maintenant, ce sont des cris et des pas de course. J’ai peur. Je m’accroche à ma couchette mais un mouvement de roulis me jette à bas.

Nous sommes attaqués !

« Levez-vous ma petite, vous n’aurez aucune chance d’en réchapper, sinon ! » me crie le Capitaine.

Il est entré dans ma cabine sans crier gare, la mise défaite, hors d’haleine. Une tête hirsute apparait

derrière lui déformée par la rage. L’homme lance quelques mots que je ne comprends pas au Capitaine.

« Ma chère Cassandre, il va vous falloir être courageuse. »

Le ton du Capitaine m’effraie.

« Mais que se passe-t-il ? » Le ton de ma voix apeurée sonne étrangement à mes oreilles, je me croyais plus vaillante.

Je suis dans un état lamentable mais je n’ai d’autre choix que de suivre le Capitaine alors tant bien que mal j’arrange ma tenue et je le suis dans la coursive.

C’est une vision d’horreur qui s’offre à moi lorsque nous remontons vers le pont, le sol est jonché des cadavres des membres d’équipage, décapités, éventrés pour certains, quand aux malheureux qui ne sont pas encore mort, ils gisent suppliant qu’on les achève.

Et cette odeur de sang ! Je vais m’évanouir !

Un barbare campé au milieu du gaillard d’avant ne paraît pas s’émouvoir le moins du monde du chaos qui règne autour de lui. J’aperçois même un sourire sur son visage basané, il s’agit sans doute d’un maure. Je me souviens en avoir vu un lors de mon bref séjour à Rennes.

Il est grand et athlétique, si bien que le Capitaine fait figure de nain à ses cotés. Je n’ose le regarder plus attentivement mais j’ai pu apercevoir le cimeterre dans sa main et le poignard courbe glissé dans sa large ceinture. J’ai si peur, que je ne peux retenir mes larmes qui coulent maintenant sur mes joues et brouillent ma vue.

Le pirate parle au Capitaine en me désignant du doigt. J’aimerais comprendre ce qui se dit mais je ne connais pas la langue gutturale qu’ils emploient, et soudain, je sens une main me pousser rudement vers le monstre, j’essaie de résister mais mes forces m’abandonnent, la maladie m’a fatiguée plus que je ne le pensais.

Le Capitaine s’est tourné vers moi.

« Je suis désolé mon enfant mais vous devez suivre cet homme sur son navire, il en va de la survie du reste de mon équipage »

« Je vous en supplie Capitaine…ne me… » Je n’ai pas le temps de terminer ma supplique, une main noire me bâillonne. Je tente de la mordre mais la pointe acérée d’un poignard dans mes côtes m’en dissuade, je ne peux plus reculer alors j’avance sur la planche qui fait un pont entre les deux bâtiments. Ce n’est qu’arrivée, sur l’autre navire que je m’effondre, mes jambes refusant de me porter plus en avant. Mes dernières pensées vont vers mon Chevalier que je ne reverrai plus.

Que va-t-il advenir de moi, maintenant ?

Le Cercle Littéraire de l’Anneau

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Les textes érotiques anciens ou modernes abondent et chacun d’entre nous a, au fil des années, découvert des textes qui l’ont ému, des textes de Sade au fort célèbre Histoire d’O.

Cependant certains textes restent peu connus et nous aimerions partager ici le plaisir né à la lecture de lignes émouvantes.

Dans cet esprit nous vous proposons de faire partager à tous les visiteurs de l’Anneau de Justine vos émotions et ceci de deux manières:

* La bibliothèque de l’Anneau : Un livre, un texte vous a ému? En quelques lignes faites en un commentaire que nous publierons avec les références permettant à tous de retrouver cet ouvrage et ainsi d’enrichir notre culture érotique.

* Les carnets de l’Anneau dans les échanges entre Maître et Soumise, les paroles et les mots sont souvent d’une troublante intensité et d’une flamboyante beauté. Nous vous proposons de publier dans le groupe « Lettres d’amour et de soumission » vos plus belles lettres dans l’anonymat le plus complet.

Vos propositions pour enrichir la bibliothèque et Les Carnets seront lus par un comité de lecture et publiés sans censure dès lors qu’il correspondront à l’esprit de l’Anneau de Justine.

Dans l’attente de vos contributions

Maitre George

Ce Cercle sera animé par notre ami Cimon, lui même écrivain et homme de lettres

Le destin de Cassandre – Roman feuilleton

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Lienua vous propose en exclusivité son roman feuilleton : « Le destin de Cassandre »

Un nouveau chapitre vous sera proposé chaque semaine.

Chapitre I

Pour une fois, il fait beau en ce mois d’Octobre et le ciel nous épargne les litres d’eau qu’il déverse habituellement à cette saison sur les prairies jouxtant le manoir. Père est heureux la récolte a été bonne, les fermiers auront de quoi nourrir les bêtes cet hiver. Mère, égale à elle-même se mure dans son silence depuis la mort de mon frère Benjamin. Je suis libre d’aller à ma guise. J’aime marcher le long de la grève et sur la lande, respirer l’air marin de ma cote bretonne, regarder au loin les navires marchands qui naviguent vers l’embouchure de la baie de Morlaix. Demain, une fête d’anniversaire est organisée en mon honneur pour mes 13 ans, je suis très excitée car Père m’a promit un étalon pour remplacer ma jument grise.

J’ai mis ma plus belle robe aujourd’hui, Ninon, la servante a longuement brossé mes cheveux noirs. Elle dit toujours que je ressemble à une sirène avec ma chevelure qui tombe jusqu’au bas de mon dos et mes yeux bleus comme l’océan. J’ai la taille fine et des hanches bien formées, de longues jambes et des chevilles graciles, mais ce n’est pas là que se porte le regard des jeunes hommes. Je me trouve plutôt fade, en réalité, je n’ai pas de poitrine, ou si peu comparée à mon amie Marie. Comme elle, j’aimerais, avoir un galant, être désirée et aimée, je sais déjà que je serais envieuse au moment de ses noces prévues pour la fin de l’année.

J’entends les bruits qui montent de la cuisine, ils sont accompagnés des odeurs des rôtis, de la volaille que l’on fait cuire pour ma fête. Père a convié tous les alentours, il essaye toujours de me faire plaisir, me fêter comme une princesse et m’aider à oublier l’indifférence de Mère aux yeux de qui je n’existe pas. Elle aurait voulu me voir mourir à la place de son fils adoré. C’est en tombant de ma jument Cassiopée que Benjamin s’est tué, et elle en reste inconsolable.

Je tourne sur moi-même pour me regarder dans le miroir. Je suis fière de ma robe de soie mauve, Ninon a passé des heures à broder au fil d’or de jolies roses sur le décolleté, les manches et le bas. Mon jupon de dentelle dessous fait bouffer la jupe et accentue mes courbes. J’ai fait serrer mon corset au plus fort, je triche un peu avec des bandelettes de lin que j’ai glissé dans le corsage pour faire ressortir mes petits seins.

« Vous êtes ravissante Mademoiselle Cassandre. » Ninon me sort de ma rêverie.

Père m’a raconté un jour, qu’il avait choisi mon prénom car il avait lu un texte grec qui mentionnait que Cassandre était la plus belle fille du roi Priam et que je ressemblais à une princesse lors de ma naissance. Mère y voit aussi le synonyme de mauvais présage et lors de nos rares échanges, elle ne se gène pas pour me le rappeler.

Les invités arrivent les uns après les autres, il faut que je descende dans la salle de réception. Nous ne sommes pas riches mais au fil des années nous avons su faire de notre manoir un lieu aimable que les voisins semblent goûter.

Père me présente à toute l’assemblée, c’est la première fois qu’une fête est organisée en mon honneur. J’essaye vainement de mettre un nom sur le visage de chacun, lorsque mon regard est happé par l’un des convives… mon dieu qu’il est charmant ! Plus âgé que moi c’est un homme déjà. Il a du sentir mon regard et me sourit. Je me fais l’effet d’une nigaude, au comble de la confusion, que doit-il penser de mon attitude si hardie? Il accompagne Monsieur de Guérande, c’est un chevalier, je crois. Père n’a rien remarqué de mon trouble et me pousse dans leur direction.

« Cassandre, voici Monsieur de Guérande et son ami le Chevalier de Seingalt »

J’esquisse une petite révérence, souriant pour masquer ma gêne comme il sied à une jeune fille de ma condition.

« Vous avez là une charmante enfant, Monsieur le baron»

« Voyons mon cher, ce n’est plus une enfant ! Cette jeune personne a déjà tous les atours pour ravir les cœurs des malheureux qui poseront les yeux sur elle » Le Chevalier s’est exprimé en ma faveur dans un français parfait teinté d’une pointe d’accent que je n’arrive pas à définir. Je sens le rouge qui me monte aux joues, je dois être affreuse !

« Me ferez-vous l’honneur d’une danse après le souper, mademoiselle ? » me demande-t-il en s’inclinant.

Je ne peux refuser, je suis sous son charme. Le diner s’éternise, la multitude des plats proposés aux

convives ne fait que retarder l’instant attendu ou je pourrais danser avec le Chevalier.

Enfin, Père s’est levé, nous invitant à gagner la salle de bal en me tendant la main. Il désire ouvrir les réjouissances avec moi, il est vrai que je suis à l’honneur aujourd’hui !

A la quatrième danse, le Chevalier vient vers nous réclamer son tour et c’est avec joie que je pose ma main sur la sienne.

A chaque pas qui nous rapproche nous échangeons quelques banalités. J’ai repris mes esprits, il est beaucoup plus âgé que moi, je ne peux pas l’intéresser et il me semble impossible d’éveiller chez lui un intérêt quelconque, alors je profite de ces instants passés à ses cotés pour nourrir les rêves qui égaieront mes longues nuits de solitude cet hiver. La danse est finie, je fais mine de m’éloigner mais le Chevalier me retient par la main. Mon cœur fait un bond dans ma poitrine. Que me veut-il ?

D’un geste ferme il m’entraine vers la terrasse, la soirée est douce, je le suis sans protester. Les torches fichées dans le jardin laissent quelques zones d’ombres que la lune ne parvient pas dissiper, le Chevalier se dirige vers l’une d’elle, ma main toujours dans la sienne. Je n’ai pas peur, je suis simplement surprise qu’il m’ait choisi parmi les autres, je ne suis pas la plus jolie loin s’en faut.

Il va m’embrasser, je le sais, Marie m’a raconté comment son galant avait fait pour la séduire. Il s’est arrêté, m’attire à lui avec assurance et mon corps va irrésistiblement à la rencontre du sien. Les paumes de mes mains sont devenues moites et des sensations bizarres dans le bas du ventre et la poitrine m’envahissent comme si de minuscules aiguilles me piquaient de toutes parts. Ses lèvres sont venues prendre les miennes dans un doux baiser, c’est une sensation bien agréable et si troublante que je n’ai nulle envie de résister. On m’a déjà embrassée mais jamais je n’ai connu la volupté d’une telle étreinte! C’est délicieux ! Il me serre contre lui, son torse contre le mien, son ventre aussi. Je sens la bosse de son sexe contre mon pubis, je sais comment est fait un homme. Autrefois, j’ai surpris un valet se baignant dans la rivière. Je ris au souvenir de mon émoi et de ma course folle vers le manoir pour raconter ma vision à Ninon. La pauvre a du m’expliquer la différence entre un homme et une femme et elle en était rouge de honte.

« Je vous fais rire ? » Le Chevalier s’est reculé.

« Pardonnez-moi Chevalier, Je m’amuse seulement d’un souvenir qui m’a traversé l’esprit ! »

Je pose mes mains sur ses joues, j’espère un autre baiser pour prolonger le délicieux trouble qu’il me fait découvrir et l’effet que cela procure. Il se penche et m’embrasse dans le cou. De tous petits baisers légers comme les ailes d’un papillon sur ma peau tendre. Il me murmure des mots que je ne comprends pas mais ils sont doux à mon oreille. Ses mains caressent mes épaules dénudées et sa bouche est de nouveau sur la mienne.

Je sens la pointe de sa langue se glisser entre mes lèvres, instinctivement j’ouvre la bouche pour en goûter la saveur. Nos langues se cherchent puis se trouvent et s’enroulent dans le plus merveilleux des baisers. Pour une fois, dans les bras de cet homme, je me sens belle et femme.

« Venez Cassandre, nous n’avons que trop tardé ! Monsieur votre père doit vous chercher. » Les paroles du Chevalier me ramènent à la réalité.

« Je vous reverrais n’est-ce pas Chevalier ? » Mais instantanément je songe à toutes les belles qui doivent l’attendre ailleurs, je n’ai aucune chance.

Il me regarde souriant.

« Je vous en fait la promesse ma tendre enfant. Nous trouverons le moyen de vous faire venir à Venise. »

Ce soir je vais dormir la tête peuplée de merveilleux rêves de voyage.

Une nouvelle année vient de commencer, depuis mon anniversaire et avant son départ pour l’Italie, j’ai revu mon Chevalier à trois reprises, j’en suis éperdument amoureuse. Je suis transportée de bonheur quand il me serre contre lui et m’embrasse.

Aujourd’hui Père m’a convoqué dans son bureau, je crains fort qu’il ait quelques griefs à me faire. Devant la porte, je réajuste ma mise, pour au moins éviter un blâme sur ma tenue négligée.

Père est assis à son bureau, une missive à la main. Il lève la tête à mon approche et son sourire me rassure définitivement.

« Ma chère enfant, j’ai reçu une invitation. »

« Oui, Père ? »

« Tu pars à Rennes, invitée par la marquise de Milano, ce sera pour toi l’occasion de rencontrer son neveu, le jeune baron Pierre, un homme charmant que j’ai eu le plaisir de connaître dernièrement. »

Je sursaute, Rennes…la marquise de Milano…le baron Pierre…que me veulent-ils ?

Le Jeu de Kimon

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Visions partagées

Nos tiroirs contiennent des images secrètes de nos jeux. A chaque situation, correspond une vision qui diffère selon la sensibilité et la position de chacun. Acteur ou spectateur, soumis (e) ou dominant (e).

Dans Visions partagées l’anneau de Justine présentera toutes les trois semaines une image ou photographie d’un moment sensible.

Le jeu consistera à laisser parler votre imagination et votre plume et à rédiger un texte, de quelques lignes ou quelques pages, selon votre bon vouloir, exprimant votre vision et les émotions ressenties à la vue de cette image.

Les textes les plus forts seront publiés sur le site en regard de l’iconographie proposée.

Alors vite à vos plumes et à vos claviers pour laisser vivre votre imaginaire et aiguiser nos appétits sensuels

Maitre George

Voici le première photo du Jeu de Kimon : A vos plumes !

Merci de ne rien mettre d’autre dans les commentaires que des textes inspirés par cette image !

Exposition ALEX VARENNE à Saint Herblain (44)

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La médiathèque de Saint Herblain expose Alex Varenne jusqu’au 30 Octobre.

Comme tout le monde le sait ,Saint Herblain c’est à coté de Nantes.

On ne présente plus Alex Varenne : Ses œuvres présentent un monde sombre, son trait délié et incisif montre un érotisme raffiné et cérébral, un mélange d’amour, de désespérance, d’espoir,…de vie.

Ses principales séries, La Correction, Erma Jaguar, Erotique Opéra, Amours Fous…

Quelques pièces de ses dernières œuvres sont en vente.

Une exposition à parcourir au rythme de ses envies de ses rêves.

Du lundi au samedi 14h00  19h00

Louwan.

On recherche…

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Nous aimerions qu’une personne de la communauté se dévoue pour entretenir une rubrique littéraire.

Ce que nous souhaitons ce sont des conseils de lecture, et aussi des critiques justifiées pour éviter de perdre notre temps à des lectures inutiles et insipides…

Bien entendu chacun peut jouer ce rôle pour tel ou tel livre, mais je pense qu’il serait bon qu’un (ou une) critique soit un interlocuteur fixe de cette rubrique !

Merci aux les volontaires qui se feront connaitre !