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Le destin de Cassandre chapitre XXI

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Chapitre XXI

« Encore, s’il vous plait ! Prenez-moi encore ! »

« Avec joie petite salope, voilà bien longtemps que je n’ai pas pris un si joli cul ! »

Je suis liée à un chêne du remarquable jardin du château de Saumane, l’Abbé de Sade est dans mes reins. L’écorce rugueuse du tronc lacère la chaire tendre de mes seins à chaque coup de boutoir de l’homme d’église libidineux…j’aurai ma lettre d’introduction !

Deux servantes espagnoles lèchent vigoureusement ses bourses et son cul pendant qu’il martyrise mon anus…je vais jouir !

Abdul est resté dans le chaleureux salon de la bâtisse, notre hôte est un homme de lettres, je suis étonnée de l’intérêt de mon ancien tortionnaire, je le pensais sourd à toute forme de culture contrairement au Sultan et surtout à Hamed qui lui, était un puits de sciences.

« M’est avis qu’une petite visite dans les souterrains du château te plaira ! Il y a là quelques beaux cachots pour user de ton corps sans craindre d’être dérangé. »

L’Abbé vient de me souffler ces quelques mots à l’oreille, rien que l’idée d’une séance un peu plus poussée fait monter mon plaisir et je ne contrôle plus mes cris. Je dois me rendre à l’évidence j’aime me donner dans la souffrance !

Nous sommes arrivés chez l’Abbé hier dans la soirée, je suis contente de cette halte, la voiture que nous a trouvée Abdul est confortable mais les routes du royaume sont dans un état pitoyable ! Le voyage va être pénible jusqu’à Paris et les étapes suivantes seront moins idylliques, heureusement les quelques jours passés à Marseille m’ont fait du bien. J’ai une pleine malle de nouvelles robes et une multitude d’accessoires.

Le château surplombe un charmant village et il semble que l’Abbé de Sade en prenne grand soin ! Les terres alentours sont bien travaillées et la bâtisse est remarquablement bien entretenue. La soirée d’hier a été très cordiale mais je n’étais pas dupe quant à la finalité de ces mondanités, l’œil égrillard de notre hôte lors du souper, ne laissait planer aucun doute quand à ses intentions à mon égard ! Décidément, les hommes, qu’ils soient d’église ou pas en veulent toujours à mon corps !

« Suis-moi ! »

L’Abbé s’est rhabillé puis m’a détachée de l’arbre, il me tend la main, je glisse la mienne dans sa paume chaude et je le suis sans trop me poser de questions…je sais par avance que dans les heures qui viennent mon corps va jouir des tourments infligés ! Pour l’instant, j’admire la roseraie que nous traversons et je remplis mes poumons de l’odeur sucrée des fleurs écloses. J’aime les roses et leur cruelle beauté…

Nous sommes arrivés devant une très belle grille forgée qui ferme une entrée de souterrain.

« Nous allons passés par ici, tu vas avoir le privilège de découvrir tous les souterrains du château, tu verras la profondeur des salles et l’épaisseur des murs sont très adéquat pour étouffer les cris que tu ne manqueras pas de pousser. »

Je regarde l’Abbé qui vient de m’annoncer que je vais souffrir sous ses coups comme on invite à diner…je ne peux que sourire…il a comprit, il sait mon plaisir dans la douleur.

L’Abbé allume tour à tour des torchères accrochées aux parois, la lumière diffusée n’éclaire qu’une infime partie des boyaux que nous empruntons pour nous enfoncer dans les entrailles de la terre. Ca et là, je devine la fuite d’un rat dérangé par le bruit de nos pas qui se répercute sur la pierre et qui trouble le silence habituel des lieux. Je ne sais comment cet homme ce repère dans ce labyrinthe de couloirs, mais il semble savoir où il va, car nous arrivons dans une sorte d’immense salle taillée dans la roche.

« Comme tu peux le voir quelques petits aménagements destinés à certains jeux ont été fait. J’espère que tu sauras en apprécier l’usage ! »

Mon regard se pose sur un chevalet de bois recouvert en son milieu de velours rouge, chaque pied est pourvu d’anneaux dont je devine aisément l’usage mais je suis surtout surprise par une croix sculptée.

« Tu admire une œuvre d’art ! Regarde les détails. »

« Mais ce sont là des scènes très impudiques ! Qui a pu effectuer un travail pareil sur une croix ? »

« Disons que l’artiste n’a pas vraiment eu le choix et je pense qu’il est grand temps que tu teste son confort ! »

L’Abbé a un grand sourire qui illumine son visage en me disant ça. Sa main vient de crocher ma chevelure, il me tire vers cette croix magnifique qui va bientôt devenir le témoin de mes supplices je le pressens !

« Retire ta robe, ne garde que tes bas et tes chaussures…nous allons jouer »

Je m’exécute docilement, je n’ai aucune chance de retrouver mon chemin vers la sortie

Dans la pénombre, je n’ai pas remarqué les fers attachés à chaque extrémité mais l’abbé d’une main experte vient d’en refermer les mâchoires sur un de mes poignets et je sais qu’il ne sert à rien de me débattre…, d’ailleurs j’en suis à me demander si j’en ai vraiment le désir ! Le petit picotement dans mon ventre ne me trompe pas sur la nature de mes envies !

« Ma chère, vous êtes parfaite ! On dirait que la croix vous était destinée ! Voyez comme les fers sont ajustés juste comme il faut à vos chevilles et poignets. »

Je dois admettre qu’il a raison, l’écartement est idéal et je peux appuyer ma joue à l’intersection que forment les deux montants de la croix. Cependant, je pense qu’à la longue la position doit se révéler très inconfortable et que nombre de femmes ont crié pour qu’on les détache ! Le bois est patiné et ça et là je vois des tâches plus sombres, je préfère ne pas imaginer comment elles ont été faites !

« Cassandre…je vais te faire un grand honneur…tu seras la première à recevoir la caresse de mon nouveau jouet…une invention de mon palefrenier pour mater les pouliches récalcitrantes. Oui, je sais, je n’ai jusqu’à présent aucune raison de me plaindre de toi, mais nous dirons que c’est à titre préventif…pour prévenir toute velléité de rebellion. »

Le rire de l’Abbé résonne sous les voutes, j’étais assez confiante…je ne le suis plus et le bandeau qu’il me noue sur la nuque n’arrange rien. Je n’ai pas vu l’objet dont il m’a parlé, je ne sais pas à quelle douleur m’attendre. Je tente de me laisser aller, j’ai appris qu’il ne sert à rien de durcir ses muscles au contraire…la douleur est souvent moins intense lorsque je suis décontractée.

Je sens la chaleur de sa paume caresser le creux de mes reins puis soudain il pince mes chairs, martyrise mon cul de ses longs doigts, je vais avoir des hématomes c’est sûr ! J’ai mal mais je me cambre.

« Ceci n’est qu’un prélude, ma chère »

Il a susurré à mon oreille. Je perçois son souffle qui s’intensifie au rythme des pincements de plus en plus douloureux et je ne peux retenir de petits gémissements qui le mettent en joie. Je le sais, ils sont tous pareils !

« Ton cul est à point, d’un beau rouge, il ne manque que quelques petits dessins pour qu’il soit parfait ! »

Mes jambes commencent à fatiguer d’être écartelées, je sais qu’il ne me servira à rien de me plaindre alors je me tais en espérant que la séance de torture ne sera pas trop longue, j’ai vécu bien pire mais je commençais à m’habituer à la douceur.

Un sifflement puis une douleur atroce…mon cri retenti et se mue en plainte continue jusqu’au prochain coup. Cette chose est pire que tout ce que j’ai connu ! D’abord il y a le cinglement d’une cravache puis immédiatement vient une morsure…j’ai l’impression que l’on m’arrache la peau.

« Voilà qui est beaucoup mieux ! Tu es magnifique !»

Le contentement transparait dans la voix de l’Abbé de Sade. Les coups ont cessés, il vient coller son sexe contre ma vulve et s’y engouffre sans difficulté…je suis trempée. Comment puis-je avoir si mal et être aussi excitée ?

« Tu n’es vraiment qu’une sale petite chienne mais si charmante que c’est un plaisir de te dresser un peu. »

Son sexe me pilonne l’anus avec une vigueur inouïe et je me tends vers lui autant que mes liens le permettent…j’ai apprivoisé la douleur.

« Mais enfin que faites vous mon oncle ? »

Toujours aveuglée par le bandeau, il m’a semblé entendre un bruit de pas mais je ne pouvais y croire. Qui pourrait venir ici à part l’Abbé et ses victimes consentantes ?

« Mon cher neveu, comme vous pouvez le voir, je viens de mater une jeune pouliche. Voulez-vous l’essayer à votre tour ? »

« Mais enfin, êtes-vous devenu fou ? Ses fesses sont en charpies ! »

« Cependant, elle ne se plaint guère, n’est-ce pas ? Qui de nous est le fou ? Vous de ne pas vouloir essayer ou moi de l’avoir fait ? Regardez ces joues humides des larmes versées, cette vulve qui suinte de plaisir, et dites-moi que j’ai tort de ne pas en profiter ! »

« Détachez-la, voyez comme elle tremble ! »

« Soit je vais lui retirer son bandeau et la retourner, qu’elle puisse voir l’impudent qui nous dérange en plein plaisir. Mais ce ne sera que pour mieux lui faire connaître mon nouveau jouet. »

La voix du neveu est jeune, le visage le sera-t-il aussi ? Je souris malgré moi, c’est la première fois qu’un homme est choqué par le traitement que l’on m’inflige.

L’Abbé desserre les liens de mon bandeau mais je garde les yeux fermés tant que mes bras et mes jambes ne sont pas libérés…je veux rester dans ma bulle.

« Cassandre, je vais te rattacher à la croix mais permets-moi de te présenter d’abord mon neveu : le Marquis de Sade

1 response to Le destin de Cassandre chapitre XXI

  1. automate said on

    merci pour cet agréable moment de lecture

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