L’empire de la Passion – Chapitre V – Par Cardassia

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Chapitre 5 : De plus en plus loin

Le soir, Vanessa rentrait harassée du travail, bien qu’elle ait pu satisfaire le correspondant nippon pour l’installation du tout nouveau serveur de l’entreprise, elle était tout de même ravie de se lâcher. Elle avait pensé prendre un taxi pour rentrer en toute sécurité. Elle préférait rentrer en voiture. Elle arrivait à la maison et sa femelle n’avait pas quitté sa couette sauf peut être pour une touche de balai dans la cuisine. Elle avait certes désobéi, mais pour la bonne cause. Avait-elle osé manger en son absence ? Vanessa constatait en ouvrant le réfrigérateur que sa femelle n’avait touché à rien sinon pour faire la cuisine, un doux parfum de pot au feu embaumait la pièce.

V (pour elle-même) : « Oh ! mon trésor, tu as préparé le dîner, tu as osé me désobéir pour que je rentre en toute quiétude ce soir. Tu mérites une bonne fessée et un câlin. »

V : « Tu m’as désobéi, tu le sais, tu vas m’écrire ta punition dans le cahier et venir me la présenter. Tu me serviras un whisky bien tassé. Tu n’as rien mangé ? c’est promis ? »

F : « Oui ! ma Maitresse. J’ai désobéi pour que tu rentres sans avoir à te soucier, je veux être punie pour t’avoir désobéi et rien d’autre ! ».

Après son dîner, Vanessa se mettait à son aise dans le salon pour lire tranquillement. Seulement vêtue d’une nuisette, elle ouvrait son livre pour y trouver le mot le plus attendrissant qu’on ne lui ait jamais écrit.

Vanessa craquait, pleurait. Le texte l’avait atteinte en plein cœur. Elle était incapable d’en lire plus pour l’instant. Sa femelle était assise sur un pouf. Elle la regardait un moment. Elle était subjuguée. Vouloir ainsi se donner ne pouvait signifier qu’une chose : Vivre une passion délirante. Vanessa prenait son verre de Whisky et en avalait une gorgée. Elle claquait des doigts pour la faire venir à ses pieds. Une fois sa femelle arrivée à ses pieds, elle lui caressait les cheveux. Elle soulevait son visage par-dessous le menton et posait un baiser sur sa bouche. Le temps de se baiser suffisait à susciter dans son esprit un désir. Elle pouvait désormais tout se permettre avec sa femelle.

J’aimerai que tu te rases tout le crâne demain matin, par contre j’exige que tu révises ton pubis et tes aisselles. Tu penseras également aux sourcils. Ne te prive de tes cheveux que si tu en ressens le besoin.

La femelle attendait une exigence et non un souhait. Elle ne voulait décider de rien, son amour pour sa femme Maîtresse était devenu inconditionnel. Elle n’avait jamais su prendre de décision. Elle n’avait jamais été douée pour ça et sa lettre l’exprimait très clairement Elle voulait appartenir corps et âme à sa femme. Ne plus être que son jouet, subir ses caprices, connaitre ses rages par le fouet ou la cravache. Vanessa mit un temps à réaliser le titre de ce courrier. Elle n’y croyait pas encore. Comment sa petite soumise pouvait écrire cela. Pas qu’elle en fut intellectuellement incapable. Elle n’arrivait simplement pas à concevoir une telle annonce bien qu’elle y crut déjà bien fort. C’était la confusion totale. Vanessa relisait donc la lettre.

« A Ma petite femme que j’aime comme une folle.

Tu pourras faire de moi ce que tu veux, je suis si folle amoureuse de toi que je ne concevrais pas de te désobéir, ni te décevoir. Je suis devenue ton esclave, ton animal de compagnie, ton souffre douleur, ton faire valoir. Je suis ta femelle, ta petite moins que rien et c’est à cela que j’aspire pour toi de manière inconditionnelle. Exhibe moi nue sur la place public, traine moi en laisse, mon amour ira grandissant quoi qu’il arrive. Je n’arrive pas à me défaire de cette vision de ma vie depuis que je t’ai vue pour la première fois. Il m’a fallu attendre près de dix ans pour te trouver ou te retrouver car si je t’ai un jour aperçue, je crois que tu as aussitôt fait partie de mon existence. Je me suis inventée ta présence et me suis imposée des tas de supplices et des contraintes inimaginables pour que l’attente soit moins douloureuse. En lisant cela, tu dois me prendre pour une folle et je te l’accorde, je t’aime d’une folie douce et ravageuse. Le jour où je t’ai revue, ce désir ne s’est jamais éteint mais j’ai eu peur de l’exprimer de crainte que tu ne me jettes, que tu trouves cela absolument débile. Si cette lettre te fait mal, te gêne, frappe moi, venge toi sur moi je suis là pour ça. Je suis là pour que tu libères toute la pression endurée à ton travail. Je suis prisonnière d’une passion dévorante. Je ne veux pas que tu me ménages. Je veux que tu m’aimes comme cela. Je n’aurai plus qu’une envie de mourir si tu me refusais tout cet honneur

Ta femelle qui t’aime inconditionnellement. »

Vanessa pleurait, la lecture de ce texte la bouleversait, elle revoyait des choses du passé. Elle prenait le verre de whisky que lui tendait sa femme. Immobile la petite femelle nue portant ce collier comme unique apparat, attendait un ordre. Elle était à la fois ravie et peinée de voir pleurer sa compagne. Son ravissement était du à cette émotion qu’elle avait su communiquer et sa peine, à la voir à ce point bouleversée.

Pour Aurélie se séparer d’une partie de sa personnalité pour mériter sa place près de Vanessa n’était pas un grand sacrifice. Elle était a genoux, bien dressée et offerte, les mains sur la tête. Elle se laissait faire quand sa Maîtresse pressait le bout pointu de ses chaussures sur les tétons. Elle la laissait faire quand elle lui donnait des coups de pied légers sur sa vulve. Des coups qui l’excitaient bien. Elle ne bronchait pas quand Vanessa lui offrait son sexe. C’était un cadeau, un honneur.

Minuit sonnait déjà et Vanessa avait envie de faire un tour dehors. Il faisait doux et faire faire une promenade à sa chienne de femelle ne serait pas un luxe. Elle agrafait donc la laisse au collier et la conduisait entièrement nue dehors. Pieds nus, le bitume meurtrissait la plante fragile des pieds de la jeune soumise qui pourtant avançait fièrement. Elle voyait s’allumer les maisons au passage, elle était devenue la bête de foire.

V : « Accroupis toi et fait ton pipi sur le bord du chemin ! »

F : « Oui, Maitresse chérie ! »

La demoiselle se mettait en position, avait elle vraiment envie ? Devait-elle absolument profiter de ce moment précis pour vider sa vessie ? Sa maitresse la mettrait elle ainsi à ses besoins chaque soir. Finalement, un ruisseau bruissait sur le sol et coulait vers le fossé. La miction était livrée. Vanessa lui remettait une lingette pour se nettoyer et un monsieur assistait médusé à la scène.

Il avait l’air surpris et très choqué. Comment une jeune femme pouvait elle se laisser ainsi avilir, la question dans son esprit était plutôt autre. Pourquoi une femme se donne-t-elle à une femme alors qu’il y a tant de messieurs désireux de mater et dresser une femelle.

L’Homme : « Elle est d’accord au moins pour cela ? »

V : « Oui ! tout à fait ! »

H : « Vous répondez à sa place mais qu’en pense-t-elle vraiment ? »

V : « Comme je vous vois venir, même si elle vous répond elle-même, vous êtes capable de croire que je l’endoctrine, je ne vois donc pas l’intérêt de la laisser s’exprimer. De plus, elle ne veut rien dire sans mon avis ! »

H : « C’est de l’esclavagisme ! »

V : « C’en est et elle se donne avec plaisir, cette petite femelle ! Et vous vous en occuperiez d’une manière qui ne me conviendrait pas. Ce n’est pas une femelle à pénétrer, ni à faire des fellations. C’est une femelle qui aime et se donne à moi par amour. Maintenant le spectacle est terminé, vous pouvez prendre congé. La beauté de son petit corps ne vous correspond pas, elle est trop fragile pour un homme solide comme vous, vous la casseriez tant elle est délicate. »

L’homme bougonnait et Vanessa aidait sa femelle qui s’était naturellement assise en tailleur sur le bitume pour attendre sagement que Madame sa Maîtresse daigne la faire rentrer. L’air avait caressé son bonbon et elle avait dégusté l’instant. C’était bon et doux d’être toute nue dehors avec cette laisse froide qui caressait les seins. C’était bon d’entendre sa Maîtresse la prendre comme une femelle précieuse malgré cette miction nocturne et externe à la vue de l’inconnu. Qu’est ce que sa Maitresse lui réservait pour le lendemain ? »

Une fois de retour à la maison, la femelle léchait les bottes de sa Maîtresse, elle s’appliquait et aimait ce qu’elle faisait. Elle sentait la main brouiller sa tignasse et masser son cuir chevelu. Cuir qui allait sûrement être lisse car la femelle ne voulait rien pour elle et se donnait à fond pour celle qu’elle aimait. Elle était, elle le reconnaissait, dans un pur délire. La passion l’enivrait et elle voulait encore et encore se donner à sa Maîtresse. Allongée en position fœtale sur sa couette, la petite femelle se surprenait à sucer son pouce et à chercher une position confortable pour la nuit. Vanessa s’agenouillait et lui caressait le front.

V : « Tu es totalement folle, folle à porter la camisole, tu es devenue totalement ivre dingue, pourtant je t’aime plus que tout au monde et tu sembles heureuse de te livrer ainsi. Bonne nuit mon petit bout. Fait un gros dodo ! »

Vanessa était triste de gagner un lit vide de froid. Qu’était devenue sa femme ? Qui était cette femme couchée nue sur la couette ? Elle ne la reconnaissait pas comme épouse mais comme esclave, comme une petite femelle, une petite bestiole. Elle serait une peluche dans ses bras alors qu’avant elle posait sa main sur la vulve de sa femme pour trouver le sommeil. Ça lui manquait. Elle voulait l’avoir près d’elle au lit et n’arrivait plus à concevoir l’idée de ne plus la trouver ailleurs que sur la couette pliée en deux. Devenait elle aussi folle que sa femelle ?

Au petit matin comme de coutume, une limace s’offrait au petit hérisson brun et Vanessa gémissait de plaisir. Sa femelle la réveillait selon son devoir indéfectible. Vanessa constatait en prenant la tête de la jeune femme que celle-ci avait déjà le crâne tout lisse. Elle l’avait fait. Elle n’avait pas pu se résoudre ce matin à se présenter avec ses cheveux.

V : « Tu es folle, tu n’étais pas obligée ! »

F : « Je n’ai pas voulu me présenter sans l’avoir fait. Je me suis fait plaisir pour vous Ma bonne Maîtresse ! »

Les jeunes femmes prenaient le temps de faire l’amour. Elles étaient amoureuses et s’aimaient. C’était déjà cela. D’une certaine manière, traiter sa femme comme une bête de compagnie suscitait un manque de sa compagne qui parvenait à rendre les coïts saphiques encore plus passionnels. Vanessa allait se doucher et la femelle allait préparer le petit déjeuner. Elle confectionnait elle-même les croissants au beurre pour sa Maitresse. Elle lui offrait ses talents en cuisine et Vanessa n’avait pas à se plaindre pour cela. Souvent Harassée le soir, elle était toujours soulagée de sentir un bon parfum dans la cuisine.

Vanessa rentrait plus tôt ce soir là et trouvait Aurélie en pleins préparatifs. La marée embaumait la pièce alors que la mer était loin. La femelle préparait des plats Japonais. Vanessa se calait contre son dos et l’embrassait dans le cou. La petite boule de billard noire et lisse avait quelque chose d’excitant. On aurait dit un énorme clitoris. Aurélie laissait sa Maîtresse inspecter son sexe à la recherche de poils rebelles.

V : « Tu es impeccable, c’est bien, je t’aime tu sais ! »

F : « Je suis ivre dingue de toi tu sais. Et tout ce que tu peux exiger de moi n’est pas une contrainte, c’est du pur plaisir. Que veux-tu de moi ce soir ? Que j’aille toute seule faire mon pipi dehors ? »

V : « Pas toute seule, toujours avec moi ! »

F : « Pardon j’ai parlé, je n’aurai pas dû ! »

V : « Oui c’est vrai, tu n’as pas eu ta punition hier, c’était pour quelle raison ? »

Aurélie avait totalement oublié de quoi retournait la punition et allait directement écrire dans son recueil de repentir ce qu’elle pensait justement subir pour réparer l’impair et elle indiquait qu’elle méritait de rester deux jours sur la couette sans en bouger. Pas même pour manger. Elle ajoutait que de bonnes fessées étaient de mise. A genoux, elle présentait à sa Maîtresse le cahier et tête baissée elle attendait qu’en soit faite la lecture.

F : « Pour avoir parlé, je dois être bâillonnée et consignée deux jours de suite sur ma couette dont je ne bougerait que pour la miction autorisée par Ma Maîtresse qui me mettra le nombre de coup de martinet qu’elle jugera suffisant pour que je sois honorée de réparer ma faute. Humblement j’estime que cinquante semble être un nombre bien clément. Je suis prête dès la fin de la lecture, à assumer ma faute et à honorer ma Maitresse de mon sincère repentir. »

V : « Eh bien, quoi qu’il en soit, tu vas être punie selon ce que tu estimes juste dans ce cahier, nous allons commencer par le Martinet, tu dois te souvenir de cette faute ! »

F : « Oui ma Maîtresse, offrez moi de me permettre de corriger ma faute. »

Vanessa avait trouvé le temps de monter ce qu’il fallait dans le garage pour que sa femelle puisse y être traitée à juste titre et elle attachait sa belle à la croix de bois. Face contre le bois dur et rugueux. Puis le premier coup de Martinet s’abattait sur son dos. Puis un deuxième à la base des fesses. La femelle pleurait, ça faisait un mal de chien. Elle était pourtant toute émue de permettre à Vanessa de lui offrir l’occasion d’un bon repentir.

Épuisée par les coups, la femelle était à deux doigts de s’endormir et le feu des coups qui sourdait encore en elle la tenait éveillée. Elle se couchait sur la couette, les mains menottées dans le dos avec les chevilles. Le bâillon dans la bouche la faisait baver et le bandeau sur les yeux signait une bien longue et douloureuse nuit de deux jours. Délicatement, Vanessa passait de la crème pour apaiser la peau. Une première série de coups étaient toujours très éprouvante pour le derme. Les petites fesses noires étaient si douloureuses que le moindre contact avec le tissu de la couette était une torture.

Deux jours de consigne dans le noir absolu, dans la plus grande solitude. Aucun repas, aucune activité. Juste l’esprit apte à offrir les pires comme les meilleures pensées. Aucune cependant ne lui vint pour maudire sa Maîtresse.

Merci Ma Maîtresse chérie de me combler ainsi. Merci de me permettre de m’offrir ainsi à toi. Merci de me garder comme chienne près de toi. Je suis totalement dingue. Je t’aime à la folie.

Deux longs jours se sont écoulés et Vanessa en a profité pour s’offrir une soirée en discothèque et s’est offerte le luxe de dormir avec une autre femme. Nue dans ce lit d’adultère et pourtant il ne s’était rien passé de tragique sous les draps. La copine n’aimait pas les filles. C’était donc un problème en moins. Elle pourrait au moins regarder sa femelle en face. Elle rentrait et trouvait la petite donzelle comme elle l’avait laissée. Nue et attachée. Bâillonnée et aveuglée. Nue et Magnifique.

Libérée et abrutie par une sieste forcée, Aurélie allait dans le bain et Vanessa l’y rejoignait. Toutes les deux passaient ainsi la soirée à manger des sushis sur un plateau flottant. L’amour était encore au rendez-vous. Vanessa avait pourtant eu très peur de le perdre. Elle pensait que devenir la Maîtresse allait la distancer de sa femme devenue soumise et avilie. La main de sa domina sur son pubis, Aurélie glissait la sienne sous ses fesses et à l’aide d’une contorsion du bras, parvenait à trouver le doux trésor de sa compagne. Il y avait du poil à ce sexe là. C’était le signe de sa Maîtresse. Elle, simple soumise, petite rien du tout n’avait droit à aucun poil. Elle en était fière de ce corps tout lisse. Elle se sentait plus démunie et donc bien plus digne.

Elles passaient toute la soirée dans l’eau. L’eau était maintenant froide et les baisers étaient échangés sans se soucier de ce détail. Les seins de Vanessa étaient pressés par le dos de la petite femelle. Il y avait cependant assez de passion pour que la jeune femme d’affaire puisse passer outre ce détail assez douloureux.

Plongeant la tête dans l’eau, Aurélie tentait un cunnilingus en apnée. C’était à la fois drôle et éprouvant. Vanessa gémissait. Aurélie remontait à la surface. Elles éclataient de rire. La maitresse éclaboussait sa femelle qui le lui rendait en culpabilisant. Riant encore, la Maîtresse relançait une gerbe d’eau et ce fut la bataille. Il y avait de l’eau partout. La piscine était attendue et pourtant le budget serré ne permettait pas encore d’en passer la commande.

F : « Maîtresse, Cette piscine, c’est moi qui vais la faire, la creuser. »

V : « Toi ? »

M : « Moi oui, pour toi, pour nous je vais la creuser à la main, un peu chaque jour, dans la tenue que tu voudras me voir porter pour travailler. Oui, je veux le faire pour toi. »

V : « Tu fais déjà tout à la maison, la cuisine, le ménage, les comptes, tu ne me laisses rien et tu veux en plus creuser ce bassin ? Tu es folle ! »

F : « Oui Je suis folle et alors, je le sais c’est déjà cela. C’est un plaisir pour moi tu sais. Je n’arrive pas à imaginer comment je pourrais encore te parasiter comme je l’ai fait. Je veux payer ma part. Je suis ta femelle, ton esclave et tu dois te reposer de tes harassantes journées. Laisse-moi creuser et monter moi-même la piscine. Même si j’y mets un mois, un an, le seul fait de travailler comme une chienne pour toi me comble ».

Aurélie profitait donc du beau temps de ce samedi pour aider Vanessa à tendre les cordeaux pour délimiter le bassin. Puis elle prenait une pelle, se chaussait de botte et toute nue à la vue de tout passant potentiel, le collier au cou, elle commençait à creuser la terre. Elle était fière de s’offrir ainsi à sa maitresse qui allongée dans un transat, faisait des mots croisés pour se détendre.

H : « Dites ? Mademoiselle, je peux prévenir la police si cette dame vous maltraite ! »

F : « Mais touchez donc à votre cul, vous, de quoi je me mêle à la fin ! »

H : « Dites donc ! C’est comme ça que vous me remerciez ! »

Vanessa, allongée nue sur le transat allait voir l’opportun pour le congédier sur le champ. Elle souriait à l’adresse de sa compagne qui suait sang et haut. La femelle était autorisée à faire autant de pauses qu’elle voulait. C’était la condition pour qu’elle puisse s’adonner à ce labeur et pas plus de quatre heures par jour. Le temps était écoulé et la jeune femme creusait encore.

V : « Ça suffit ! tu as assez creusé, vient te rincer, tu es toute crado. Obéis, ouste ! Fini le travail pour aujourd’hui. Tu vas t’allonger par terre pour faire une sieste, je te mets une serviette, tu vois. »

F : « Oui, Ma maitresse adorée ! »

Le soir, Aurélie préparait des grillades pour dîner dehors sur la terrasse, la piscine était en train de se creuser et il n’y avait là qu’un vulgaire tas de terre meuble et un trou pour afficher un maigre résultat. Maigre aux yeux de la soumise, énorme à ceux de sa Maîtresse. Allongée sur le dos, les cuisses ouvertes, la petite femelle dormait alors que la viande marinait dans le vin et les herbes provençales. Les grillons chantaient et Vanessa regardait cette fille qui se donnait tant pour elle. Pourquoi n’était elle pas capable d’aimer autrement qu’en s’infligeant de tels traitements ?

Il y avait chez cette fille un comportement des plus louches et pourtant elle ressentait une sincérité et une spontanéité sans borne. C’était si fort que Vanessa se laissait tomber sur les fesses et fondait en larmes. L’image de la jeune Natacha lui revenait à l’esprit. Elle ne l’avait jamais revue. Aurélie lui offrait là ce que plus jamais sa petite amie disparue ne pourrait lui offrir. Elle avait osé imaginer que cette fille puisse être Natacha. Elle n’y croyait pas du tout. Aurélie ne lui ressemblait en rien.

F : « Vous pleurez, ma bonne Maîtresse, que vous arrive-t-il ? Quelle est l’origine de vos tourments ? »

V : « Toi, petite idiote, mais tu n’es pas responsable pour autant. C’est en moi. Je suis dingue de toi aussi. Je me perds. Je n’arrive plus à comprendre comment j’arrive à te maltraiter et à t’aimer en même temps. Je voudrais tant que ce soit simple. Je devrais trouver la manque de toi quand je pars travailler. Rien ! Je devrais aller te chercher quand tu te contentes de ta couette ! Rien non plus. Je t’aime et je n’arrive pas à culpabiliser quant à te trainer nue sur la rue avec une laisse comme une chienne. A te faire bosser comme un bagnard. A te laisser toute nue dans ce cachot froid et lugubre. Je n’arrive plus à culpabiliser. »

Vanessa était perdue. Elle n’imaginait pas avoir pris un tel pli quant à dominer sa jolie femme. En fait, elle se sentait plutôt coupable de ne rien ressentir pour sa femme qu’elle traitait parfois comme une moins que rien. Aurélie lui assurait que c’était ce qu’elle désirait elle-même, être traitée de la sorte parce qu’elle ne trouvait pas d’autre manière d’exprimer ses sentiments devenus trop forts.

Les filles dormaient d ans le même lit cette nuit là. La petite esclave encore et toujours privée de vêtement était lovée contre la brune perdue dans ses songes. Aurélie prenait la main de sa Maîtresse pour la camper sur son sexe. Comme il était de coutume de le faire avant qu’elle demande à être la simple et ridicule soumise tenue de dormir par terre. Elles s’endormaient toutes les deux l’une contre l’autre. Peut être que cela n’allait rien changer à leur relation Sadomasochiste.

Heureuse de se réveiller avec sa femme dans les bras, Vanessa décidait de conserver l’usage de la couette pour les siestes de celle-ci durant ses absences. Peut-être qu’Aurélie serait tenue de ne gagner le lit sous aucun prétexte quand elle serait au travail. Peut-être qu’elle pouvait essayer cela pendant un temps. Aurélie se levait et embrassait sa femme qui venait de se rendormir. Elle allait s’offrir son rituel du matin. Elle s’infligeait chaque matin cinq coups de cravache bien appliqués pour se souvenir qu’elle appartenait à sa femme. Elle avait pris une photo de sa femme entièrement nue alors qu’elle était assise sur le fauteuil. Elle avait donc encadré cette photo et s’en servait un peu comme d’une icône divine. Sa femme n’était elle pas une divine maitresse ses yeux ?

A : « Ma douce et divine Maîtresse, ma petite femme à moi, mon amour à moi, je me donne cette correction quotidienne pour me rappeler que je ne peux que t’appartenir. C’est devenu un rituel qui ne souffre à présent plus aucune exception. Je suis ta propriété, tantôt épouse, tantôt femelle, tantôt bestiole, tantôt esclave, tantôt rien du tout. Ma petite Maîtresse à moi, je te prie juste de ne pas songer à me vêtir. Je ne peux penser à te servir dignement que si je suis nue. Je suis fière de la joie que je t’apporte quand tu me veux près de toi. Mon bébé, ma petite femme à moi. Je vire dingue de toi, je suis malade quand tu pars le matin pour travailler et folle de te revoir le soir quand tu rentres. »

Vanessa avait observé la scène en silence. Aurélie avait les mains ouvertes, la tête basse face à l’icône. Elle était bouleversée de constater le point jusqu’au quel elle pouvait aller pour prouver son amour. Vanessa pleurait, elle glissait contre le cadre de la porte, un gémissement sortait de sa gorge serrée et sortait Aurélie de sa prière. C’était bien trop pour Vanessa qui n’en demandait pas tant. Aurélie la prenait dans ses bras et l’encourageait à se vider de ses maux. N’était ce pas non plus le rôle d’une soumise de veiller au bien être moral de sa Maîtresse ?

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