L’Empire de la passion – Chapitre II – Par Cardassia

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Chapitre II

Ce lundi s’annonçait cruellement magnifique pour Vanessa qui devait monter sur Toulouse pour gagner son poste. Retrouver ce vieux vicieux qui ne faisait que la mater. Vanessa était pressée d’en finir avec la journée alors qu’elle n’était même pas encore levée. Elle s’imaginait mal au travail en laissant seule et nue celle qu’elle aimait, aussi lui accordait elle de porter une robe légère et presque transparente. Elle la laissait pieds nus et sans culotte. Elle la cravachait pour l’entendre retourner la phrase si docilement apprise ce week-end. Vanessa allait se doucher pendant qu’Aurélie préparait le petit déjeuner.

Vanessa s’était montrée ferme, elle tenait à ce que sa femme attende son départ pour mettre la robe et la retire dès qu’elle entendrait la voiture arriver une fois le soir tombé. Ce, pour préserver l’intimité de sa femme en son absence.

V : « Ce soir, je veux que tu me dises une fois pour toute si tu désires te soumettre en tout. Et si tel est le cas, je vais me faire une joie d’organiser un véritable rituel pour que tu accèdes dignement à ta position de soumise, le cas échéant, je ne voudrais plus jamais entendre parler de la moindre relation de ce genre, réfléchis bien ! ta décision aura un effet irréversible. »

A : « Oui Maitresse, je vais y réfléchir, suis-je obligée de porter cette robe ? »

V : « Non, tu es juste autorisée à la porter et tu es libre de rester nue, ce qui aura pour effet de me rendre fière de toi, A ce soir et n’oublies pas, ta décision aura une conséquence définitive. »

A : « Oui mon amour, on s’embrasse ? »

Les demoiselles s’adonnaient à un long et passionné baiser, Vanessa était en train de se mettre en retard mais la limace chaude qui jouait avec la sienne dans sa bouche la retenait trop pour oser rompre le lien.

V : « Oh zut, je suis vraiment dans le collimateur de cet abruti de Durencourt, Ce vieux porc libidineux. »

A : « Dis lui que ta femme à insisté pour que tu prennes un congé. »

V : « Tu es folle, il ne sait pas que j’aime les femmes ! »

A : « Arrête, ca te sort par les yeux, tes collègues s’en sont sûrement aperçu. »

V : « Il faut que je parte travailler, ca me coûte de te laisser mais je dois vraiment partir. »

Vanessa prenait la route vers Toulouse, prendre son poste chez l’opérateur Franco Japonais DenKom était chaque fois une corvée. Elle concédait qu’Aurélie avait raison. Il fallait se rendre à l’évidence. Le fait de penser à tout cela avait rendu le trajet aussi rapide qu’un aller retour en distorsion maximale. Star trek occupait ses pensées, tant mieux car elle pourrait arriver avec l’esprit dégagé.

Aurélie regardait la robe d’été et la mettait, puis la retirait, elle éprouvait une étrange sensation dans cette robe, être nue dessous rendait inutile le vêtement.

A : « Merde, je ne sais plus quoi penser, je la mets ou pas cette robe, je suis libre de rester à poil et j’ai le droit de porter cette robe. Vanessa, tu as le dont de me faire tourner en bourrique. Zut, je reste à poil ! »

Aurélie se mirait dans la glace de l’armoire et reconnaissait que Vanessa n’avait pas tort de la trouver mignonne. Elle inspectait sa vulve, ce petit bas ventre fendu était une bénédiction. Aurélie se touchait et regardait la robe jetée en bouchon sur le lit. Elle la mettrait sur elle si la mère de Vanessa se pointait pour lui apporter ces foutus canards si mal nettoyés et prétendument prêt à la consommation. Vanessa avait du jeter le précédent au chien du voisin. Un vieux berger allemand complètement idiot. Comme son maitre d’ailleurs.

Aurélie était indécise et le téléphone la sortait de sa réflexion profonde. « Robe ou pas Robe ? » , Vanessa profitait de sa pause pour l’appeler. Le système informatique était en rade et elle en pisserait presque de rire en imaginant la tête du correspondant japonais en constatant la catastrophe, le vieux se prendrait le savon du siècle !

V : « Alors ma belle ? Tu vas bien ? »

A : « Oui, bien sûr, sauf que je n’ai pas encore pris de décision pour ce soir et je suis encore dans le doute avec la robe, tu peux me dire ce que je dois faire ? »

V : « Tu vois que tu ne sais pas prendre une décision toute seule ma nunuche. Je ne veux pas que tu portes cette robe. »

A : « Dis, tu es sûre que personne ne t’écoute ? »

V : « Et alors, je peux très bien t’interdire de porter une robe que je n’aime pas sur toi, qu’est ce que cela susciterait dans l’esprit de mes collègues, tu ne la mets pas je te dis ! »

A : « Très bien, je reste à poil et si ta mère vient porter le canard ? »

V : « Putain de canard ! je l’oubliais celui là, bon tu le prends, on le refilera à l’abruti de clébard. Mais tu ne dis rien à ma mère ! »

A : « T’inquiète. »

V : « Fais attention, ma mère est cardiaque ! »

Vanessa reprenait son travail et Aurélie restait nue, elle se mettait au ménage et mettait un tablier pour faire plus ménagère. Etre nue sous le tablier était confortable. Elle avait encore une délicate décision à prendre. Etre ou non la soumise à vie de sa femme. Si elle refusait, elle craignait de le regretter car au fond d’elle, elle reconnaissait qu’elle avait besoin qu’on la domine. Accepter à vie comportait une grande difficulté, pouvait elle se donner pour toute sa vie à sa femme ? Elle pouvait jouer à se soumettre et à se mettre à ses ordres. Vanessa voyait l’affaire sur un plan autrement plus sérieux. Alors elle s’asseyait sur le banc, elle fermait les yeux et se faisait un film pour s’imaginer nue depuis vingt ans.

A : « Bon ! ca suffit comme ca ! faut que je me décide, j’en ai marre de ne jamais savoir ce qu’il me faut. Je crois que ma douce le sait parfaitement, je suis incapable de me décider, il faut qu’on prenne les rênes à ma place. Pauvre idiote que je suis. Conne à brouter du foin. Je crois que je vais laisser ma belle en décider ! »

Aurélie recevait un autre appel de Vanessa, il était midi.

V : « Coucou ma belle ! »

A : « Tu pourrais me laisser le temps de réfléchir ! »

V : « Réfléchir ? Tu ne sais pas prendre une décision, regarde, une simple décision pour la robe te prend tout le cerveau, alors l’histoire d’une vie excuse moi mais je doute ! »

A : « Alors pourquoi tu me donnes des décisions à prendre hein ? »

V : « Par principe ! Tu ne me reprocheras pas de ne pas t’avoir consultée ! »

A : « Oh comme c’est pratique ça ! »

V : « Et tellement vrai, allez m’amour, je te donne jusqu’à ce soir, après c’est moi qui décide d’accord ? »

Aurélie voulait appartenir à Vanessa, être sa soumise, mais prendre une décision était une autre affaire et elle savait que Vanessa jouait sur son incapacité à décider fermement. Une bourrique celle là. Oui, elle voulait prendre la fessée, lui obéir, rester toute nue, elle voulait même être sa simple chienne avec un collier clouté autour du cou mais le dire ouvertement était au-delà de ses forces.

Aurélie allait nettoyer le miroir et en profiter pour interroger son reflet.

AR (Aurélie en réel) : « Dis moi toi, ce que tu en penses ? idiote ! »

AM (Aurélie en miroir) : « Dis moi toi, ce que tu en penses ? idiote ! »

Aurélie aurait du s’en douter, elle ne pouvait rien tirer de son aussi stupide double.

AR : « Tu es chiante à me tout laisser décider, tu me rends marteau ! »

AM : « Tu es chiante à me tout laisser décider, tu me rends marteau «

Aurélie pensait finalement que le mieux était encore de laisser Vanessa prendre elle-même la décision, elle se servait un café et feuilletait le journal. La mère de Vanessa n’avait pas ramené le « Putain de Canard », C’était bien mieux ainsi. Au pire, Aurélie aurait mis la robe pour l’accueillir et l’aurait retirée dès qu’elle se serait retrouvée à nouveau seule. Aurélie se laissait tomber sur le lit, les membres en croix et s’endormait sans qu’elle l’ait voulu et un rêve prit place à son esprit.

Aurélie était nue sur la table, les poignets et les chevilles pris par des bracelets qui la maintenaient écartelée et à la vue d’un groupe de personnes. Une femme qu’elle ne connaissait pas montait sur la table et lui torturait les seins. Une autre l’embrassait sur la bouche. Un autre la fouettait et pour finir, sa femme venait se délecter de son sexe humide à souhait. Le rêve prit fin quand une violente douleur au clitoris l’arrachait du sommeil.

V : « Coucou ma beauté, je n’ai pas résisté à l’envie de croquer ce petit bonbon, ne bouge pas je m’occupe de tout ma cocotte et tu vas voir que malgré ta nudité forcée, tu seras comblée. »

Vanessa venait entre les cuisses ouvertes d’Aurélie et entamait un long et interminable baiser pubien. Aspirant clitoris et cyprine, enfonçant des doigts dans son puits d’amour et parfois titillant du bout de la langue son petit cratère, Vanessa faisait grimper Aurélie au huitième ciel, celui de la probable déraison. Aurélie était mentalement transportée par un tsunami d’orgasme, à peine un s’était estompé, l’autre arrivait derrière. La mâchoire épuisée, Vanessa se laissait tomber sur sa belle un moment, le petit con fendu de couleur framboise et chocolat dissipait le parfum épicé de son miel intime.

V : « Il est temps pour toi de te plier au rituel, suis moi ma belle, j’ai de jolies choses pour toi. J’ai envie de toi. »

A : « Encore ? »

V : « Ne discute pas, je voulais te demander aussi si tu avais pris ta décision ? »

A : « D’après ce que j’entends, il semble qu’elle soit prise à ma place, tu me diras, je ne sais jamais me décider alors fais de moi tout ce que tu veux. »

V : « Attends bébé, ce n’est pas ainsi que je vois les choses, te donner sans consentement, par solution de facilité, je ne suis pas d’accord. Je veux que ce soit ton cœur qui te le dicte et non ton mental. »

A : « Montre-moi ce que tu as à m’offrir ! »

Ce soir là, Aurélie était au pied du mur, sa femme l’obligeait à prendre une décision sincère et réfléchie. Toute jeune, Aurélie n’avait jamais voix au chapitre, jamais son avis n’avait été sollicité. Elle ouvrait les cadeaux que sa femme lui avait apportés. Le premier cadeau déballé lui révélait un bâillon boule. Voilà qui allait l’empêcher de parler. De quoi la maintenir silencieuse. Le second emballage déchiré révélait un magnifique collier noir et rouge avec de jolis clous nacrés et une jolie boucle en inox. La laisse l’accompagnait, voilà déjà qui la retenait prisonnière volontaire. Le suivant une fois ouvert et éventré révélait des bracelets assortis au collier, il y en avait une paire pour les chevilles et une paire pour les poignets. Le dernier présent avait de quoi susciter l’étonnement d’Aurélie. Un manteau noir et court avec des bordures en fourrure brune et synthétique. Un manteau si court qu’il laissait apparaitre la base des fesses. Un dernier plus rectangulaire révélait une paire de botte à talon.

Aurélie sautait au cou de Vanessa et l’embrassait fougueusement, Vanessa n’osait pas repousse l’étreinte offerte avec autant d’énergie.

A : « Tu sais qu’il ne me sera peut être pas si difficile de me décider finalement, tu viens de me donner envie de t’appartenir ! »

V : « Donne toi une semaine, à présent je vais ranger tout cela et tu ne les auras que dans une semaine si tu décides d’être mon absolue propriété, bien sûr tu restes toute nue. C’est ainsi que je t’aime ma douce. Agenouille toi à mes pieds et embrasse mon bonbon, ma chérie. »

A : « Oui mon amour. »

Aux pieds de sa maitresse et femme, Aurélie enfonçait son visage dans le sexe de sa femme, petite vulve toute douce et parfaitement glabre. Aurélie était une véritable gourmande et s’adonnait à cœur joie pour embrasser ce sexe. Ce désir de sexe fendu lui avait valu d’être bannie de sa famille et de lui offrir une vie proche de celle qui allait devenir sa maitresse.

Le couple était allongé sur le tapis du salon et faisait l’amour. Il n’était plus question de soumise et de dominatrice, c’était un couple profondément amoureux qui s’adonnaient aux milles plaisirs. Epuisées, les jeunes femmes s’endormaient nues dans le salon, l’une sur l’autre. Aurélie avait la joue contre le duvet pubien de sa belle et cette dernière avait le parfum épicé comme atmosphère pour rêver à elle.

V : « Eh ! mais qu’est ce qu’on fiche là ? »

A : « On a fait l’amour toute la nuit ma chérie, je pense que tu vas aimer ce que j’ai à te dire ma belle ! »

V : « J’écoute, ma chérie »

A : « Pourquoi me faire attendre toute une semaine alors que je suis décidée ? »

V : « Parce que c’est moi qui commande ici, pas toi ! Toi tu as jusqu’à la fin de la semaine pour réfléchir et même si tu es déjà certaine, tu devras attendre car je te connais, l’engouement te faire prendre à la hâte des décisions que tu finis par regretter ensuite. Alors prends une semaine, deux, ou trois ou quatre car ta décision sera irréversible. »

A : « Tu sais, ça ne me coûte plus de ne plus me vêtir maintenant, j’adore être toute nue en fait, c’est confortable, tu devrais être nue plus souvent. »

V : « Vas nous faire le petit déjeuner chérie, ouste ! »

A : « Oui Maitresse ! »

Vanessa regardait sa belle marcher. Bon dieu que son petit derrière galbé l’excitait. Toute jeune elle aimait les filles noires. Elle repensait à sa toute première nana, une black qu’elle avait mise toute nue dans son lit pour la câliner. Elle ne l’a jamais plus revue d’ailleurs. Elle soupirait, Aurélie était sa femme bien aimée et soumise. Assise dans le fauteuil, Vanessa réfléchissait, elle pensait à Natacha, sa première petite copine. Une jolie fille avec ses lunettes, elle l’avait obligée à venir faire ses devoirs à la maison et lui imposait déjà d’avoir les fesses à l’air sous ses jupes. Déjà elle était dominatrice dans l’âme.

A : « C’est prêt Maitresse ! »

V : « Bien, ramène le plateau ici à présent ! »

A : « Oui Maitresse, voici la cravache et une rose pour vous Maitresse, une rose du bouquet synthétique ! »

V : « Merci mon amour ! »

A : « Tu n’as pas l’air bien tout à coup ? »

V : « Oui, je ne peux rien te cacher ! »

A : « C’est ton premier amour que tu vois en moi, je sais, cette nuit tu n’as pas arrêté de répéter ce prénom. Je ne t’en veux pas tu sais, ca me fait plaisir que tu me prennes pour Natacha, elle devait être très mignonne aussi, elle était blanche ? »

V : « Non, noire, et magnifique ! »

A : « Alors appelle moi Natacha si ca te fait plaisir ! Je suis à toi, je t’aime et tout ce qui peut faire ton bien être, je l’accepte. Je suis flattée tu sais, n’importe quelle autre idiote de Nana te prendrais la tête mais je suis trop amoureuse de toi pour t’en vouloir ! »

Vanessa regrettait d’avoir pensé à Natacha et pourtant Aurélie lui offrait sa compassion. Elle était sûre de pouvoir lui offrir sa propre personne. C’était une fille extraordinaire. Vanessa pleurait sur l’épaule d’Aurélie et ne se sentait plus d’attaque pour aller travailler. Depuis qu’elle était dans cette société, elle ne s’était jamais arrêtée de travailler. Ce jour là pourtant, le correspondant Japonais arrivait sur site pour saluer son groupe et Vanessa se forçait à aller se doucher et se préparer. Sous la douche elle fondit en larme.

Aurélie appelait le Patron de sa femme et le médecin pour justifier l’absence impromptue. Tant pis si le correspondant venait, il reviendrait l’année prochaine. Alitée, Vanessa s’endormait dans les draps de satin, Aurélie l’y avait conduite et l’avait laissée nue. Si le médecin la trouvait ainsi, il n’avait aucun droit sur elle. Nul ne toucherait à la femme d’Aurélie sans en payer le prix.

La décision d’Aurélie était prise. Elle voulait se donner à sa femme bien aimée et décidait de prendre le temps d’y réfléchir, pourtant c’était loin de ressembler aux engouements que lui connaissait sa femme. C’était devenue une passion, un besoin, ca pouvait même entrer dans le cadre de l’addiction. Aurélie faisait le ménage, elle flattait son corps, de déhanchait avec plaisir et accueillait le médecin dans le plus simple appareil. Peu importe qu’il apprécie ou non sa nudité. C’était un petit gros à lunette, pas méchant pour un sou et probablement gay ou coincé car il regardait le sol pour marcher.

A : « Ma femme dort, je vais la réveiller. On n’a pas tant dormi mais elle fait une sorte de déprime, il lui faut juste un remontant. »

D  (Docteur) : « Vous ne vous habillez jamais, vous ? »

A : « Ca ne sert à rien, on est en pleine cambrousse et on est très à l’aise ainsi et occupez vous de ma femme. »

Aurélie posait un baiser sur la bouche, un baiser susceptible de la priver un peu d’air pour la forcer à réagir. Gagné ! Vanessa se réveillait et sursautait.

Le médecin était parti et Vanessa s’était attablée pour le petit déjeuner qu’elle n’avait pas pu prendre comme elle l’aurait voulu.

V : « Tu aurais pu éviter de nous exhiber  tout de même ! »

A : « Mais t’inquiète, il n’avait pas intérêt à te toucher impoliment crois moi et on est chez nous, on peut se balader à poil comme on veut chez nous ! »

V : « On va dire au village de Montricoult que deux gouinasses se baladent à poil et ca va susciter la curiosité. »

A : « Et alors, tu sais ce qu’elle te dit ta gouinasse ? Elle dit que des gens, elle s’en fout ! Tu pourrais même me conduire nue en laisse en plein village que cela m’amuserait de les narguer ces vieux croutons libidineux. »

V : « Fais gaffe, je suis capable de le faire tu sais. Mais tu n’es pas prête, au fait, je vais passer la journée avec toi, alors tu vas faire tout ce que je te dis d’accord ? »

A : « Oui ma bonne maitresse que j’aime, tu es mignonne tu sais et comme je le disais, tu as le droit de penser à Natacha autant que tu veux, si tu le souhaite je peux camper son rôle ! »

V : « Tu n’es donc pas jalouse ? »

Si Aurélie était maladivement jalouse, elle savait cependant que tout faire pour empêcher sa femme d’y penser lui offrirait l’effet inverse et cela elle ne saurait le supporter. Pendant la semaine qui finissait de s’écouler alors que Vanessa était en arrêt de travail, Aurélie attendait impatiemment le jour ou elle s’offrirait à sa maitresse. Vanessa lui offrait sa fessée rituelle, lui mordait les fesses comme une petite cannibale. Aurélie avait les marques des dents sur sa peau. La douleur de la morsure était douce et piquante.

L’engouement de la jeune femme noire se transformait en désir et en passion. Vanessa avait eu raison de lui faire attendre le temps qu’il fallait pour qu’elle soit certaine de ne pas revenir en arrière et Aurélie l’en remerciait.

V : « Natacha, au pied ! »

A : « Oui, ma Maitresse adorée ! »

V : « Pourquoi tu me fais cela ? Pourquoi tu me laisses t’appeler Natacha ? »

A : « Parce que tu es ma maitresse et que tu as ce droit sur moi et si je t’en empêchais, tu serais encore plus troublée car je sais ce qu’il te faut. Il te faut une femme qui sait ce que tu aimes et tu aimes encore cette Natacha et je veux bien l’être pour toi. Je suis passionnée par notre vie à toute les deux et si pour sauver notre couple on doit passer par là, alors pourquoi pas. Je me foutrais en l’air si tu me quittais. Je suis barge de toi Vanessa. »

V : « D’accord, merci tu es un ange, tu es ma petite gouine à moi, mon trésor, mon bébé, mon esclave et surtout ma propriété si tu y consens de plein cœur. Tu me diras cela dimanche après ta fessée rituelle spéciale. »

A : « Oui ma Maitresse. Rends-moi dingue de toi. »

Les filles s’adonnaient à nouveau à un langoureux et long baiser et Aurélie acceptait de vivre nue à présent, elle était même fière d’offrir son corps dénudé à sa femme. Elle le lui confirmait de bon cœur, lui disait que sincèrement elle n’éprouvait plus l’envie de se vêtir. Que c’était pour elle une digne et noble manière de s’offrir. Vanessa avait rangé les bracelets de poignets et de chevilles avec le collier dans la vitrine qu’elle avait fermé à clé et Aurélie les regardait avec envie et crainte à la fois. Elle s’agenouillait devant Vanessa et la suppliait d’au moins lui passer le collier au cou.

A : « Je vous en prie Maitresse, je me sens si nue et fragile, je vous demande de me passer ce collier, je vous en supplie, je suis prête à m’offrir. Je suis prête à me donner à vous. »

V : « Pas avant dimanche soir 20 H, mais si tu veux déjà te montrer digne de m’appartenir, tu vas rester jusqu’à Dimanche soir à quatre pattes. Tu mangeras assise par terre et tu devras dormir sur une simple couette et à même le sol. »

A : « Oh oui Maitresse, Oui ! »

Le samedi passait lentement, très lentement, Aurélie, reléguée à vivre au sol comme une petite chienne se donnait à la fessée quotidienne. Vanessa posait un baiser sur son front quand elle était satisfaite et la punissait quand elle manquait à son devoir. C’était le soir et Aurélie était couchée sur les pieds de sa maitresse qui regardait un bon film. Aurélie ne se contentait que du son et devait se concentrer sur le corps de sa Maitresse. Elle devait penser à ce que sa vie serait avant de ce lancer dans ce rituel destiné à la faire entrer dans un cadre de propriété à l’égard de sa maîtresse car elle ne pourrait plus s’en défaire. Jamais Vanessa ne lui permettrai pas la moindre échappatoire.

Aurélie était folle amoureuse de sa femme, elle voulait tout lui offrir, jusqu’à sa captivité et sa soumission intégrale, elle se renierait personnellement pour n’être plus que l’objet du plaisir de sa femme.

Vanessa congédiait Aurélie sur la couette posée dans un coin du salon. Elle lui désignait sa nouvelle couche. Elle posait un baiser sur son front et après lui avoir demandé de la dévêtir et de ranger soigneusement ses affaires, elle allait se coucher, la lumière s’éteignait dès qu’elle frappait deux fois dans ses mains. La femelle était allongée en chien de fusil sur la couette, sans couverture, à l’air libre, elle goûtait là ce qui allait être une partie de sa future existence. Etait-elle prête à s’offrir ainsi. Etait-elle prête à vivre cela pour sa femme. Pouvait-elle passer la porte pour entrer dans l’empire de cette passion dont l’impératrice serait sans équivoque sa Maitresse

La décision d’Aurélie devait être prononcée ce dimanche à venir et elle n’arrivait pas à dire ce qu’elle voulait. Ou bien sa volonté d’être la propriété de sa femme était trop évidente ou bien la peur de ne plus avoir à décider de quoi que ce soit était dans cette même proportion.

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