Le destin de Cassandre – Chapitre III

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Chapitre III

Je suis attachée au pied d’un lit par une corde, j’ai du m’évanouir, je ne me souviens pas être arrivée dans cette cabine, je suppose que c’est celle du Pirate car elle est assez spacieuse et semble être occupée par un seul homme, il n’y a qu’un lit. Je tente de me libérée mais mes mains sont reliées étroitement à mon cou et dès que je bouge les liens se resserrent, si je continue je vais finir étranglée, seule, oubliée de tous. Les larmes montent, j’ai peur, je sais ce qu’il peut arriver aux femmes enlevées par ces barbares, elles ne reviennent jamais ou bien dans un état proche de la folie, engendré par ce qu’on leur a fait subir. Je ferme les yeux, je viens d’entendre des pas de l’autre coté de la cloison, il croira que je suis encore évanouie.

La porte s’ouvre et malgré moi j’entrouvre les yeux pour observer l’homme qui vient de m’enlever, il vient vers moi, un seau dans une main, sans que je puisse esquisser un geste, je reçois une grande baillée d’eau froide sur le visage, je ne peux plus faire semblant.

«  Voilà qui est mieux ! »

Il parle français, je pourrais au moins comprendre ce qu’il dit et le supplier.

«  Je vous en supplie, Monsieur, ne me faites pas de mal, mon père peut vous payer une rançon s’il le faut. »

« A compter de maintenant, tu es mon esclave, je n’ai pas besoin de l’or d’un infidèle, tu as compris ? »

«  Mais je ne sais rien faire, Monsieur, en quoi pourrait vous servir une esclave ignorante ? »

« Ça chienne, tu le sauras bientôt ! Les femmes de ton espèce ne sont sur terre que pour assouvir nos besoins et tu a tout intérêt à me contenter si tu ne veux pas servir de repas aux requins. »

Il s’est approché en parlant, ses mains relèvent ma tête, touchent mes cheveux et les tirent en arrière brutalement, je crie de douleur, la corde autour de mon cou me cisaille la peau.

«  Ouvre la bouche ! »

La voix est sèche, autoritaire, j’obéis pour que cesse le tiraillement sur ma chevelure.

«  Plus grand, tire la langue… tu vois, tu sais obéir… tu peux donc me servir. »

Son pantalon touche presque mon visage, je peux voir la bosse qui le déforme à l’entrejambe, mon Dieu, faites qu’il ne me viole pas ! Maintenant, il se frotte contre ma figure, appuie sur ma bouche son sexe toujours gainé par son pantalon, je me demande ce qu’il veut faire car ce n’est pas là qu’il doit le mettre, j’ai déjà vu des accouplements d’animaux et je sais que le sexe du mâle s’introduit dans celui de la femelle, pas dans sa bouche.

«  Tu vas sucer mon sexe, esclave, fais bien attention si jamais tes dents venaient à me blesser la correction que tu recevras t’ôtera toute envie de vivre plus longtemps. »

Je le regarde, interdite – ais-je bien compris – il va mettre son sexe dans ma bouche ? Oui, c’est bien cela ! Il vient d’ouvrir la ceinture qui maintien son pantalon et sort son sexe, je ne pourrais jamais mettre ça dans ma bouche, il est énorme, le bout est violacé et plus proéminent que la hampe et une goutte de liquide perle par un petit trou. Je suis si étonnée, si profondément choquée que j’ai gardé la bouche ouverte et il s’introduit dedans – d’un coup – provoquant des spasmes dans mon estomac déjà malmené par le mal de mer. Le goût n’est pas désagréable et la peau est douce sur ma langue mais j’ai bien du mal à ouvrir assez mes mâchoires pour ne pas l’effleurer de mes dents.

«  N’oublies pas, si tu me blesse tu peux dire au revoir à la vie ! Arrondis les lèvres et tète le bout comme si c’était le sein de ta nourrice, voilà qui est mieux, tu apprends vite. »

Je m’applique – ma vie en dépend – et je dois avouer que ce n’est pas si difficile finalement, la saveur du liquide qui coule de son membre est même agréable, c’est légèrement acide et ne ressemble à rien que je connaisse.

«  Maintenant, tu vas le lécher tout du long en sortant bien ta langue de chienne et tu lécheras aussi mes bourses. »

Je sors la langue, je fais ce qu’il me dit mais les poils de ses testicules me dégoutent, je ne m’y attarde pas, je préfère la douceur de la peau imberbe de son sexe. Le barbare se retire de ma bouche puis il s’avance pour me détacher les mains puis tire sur la corde toujours enroulée autour de mon cou m’obligeant ainsi à me relever.

«  Mets toi à genoux, pose ton buste sur le lit et relève ta robe, je veux voir ton cul d’infidèle »

J’ai trop peur pour ne pas obéir mais c’est si difficile de m’exposer ainsi devant lui, je n’ai jamais montré mon intimité à un homme, je remonte pourtant ma jupe comme il me l’a ordonné, il me reste toujours mes dessous.

«  J’ai dis – je veux voir ton cul- baisse moi cette chose »

Il ne me sera donc rien épargné. Je fais descendre mes pantalons et me retrouve le fessier offert à son regard. Je ne peux plus voir ce qu’il fait mais je le sens s’approcher de moi et une main me frappe la fesse droite puis la gauche, et encore la droite avec plus de force que la première fois, je n’arrive pas à y croire mais il est entrain de m’administrer une fessée. De si loin qu’il m’en souvienne je ne crois pas en avoir jamais reçu et il faut que ce soit un barbare qui le fasse ! Je pousse un cri, j’ai mal, la douleur sur mes fesses est cuisante.

«  Voilà ce que mérite les femelles de ton espèces, tu apprendras vite qu’une femme doit toujours être battue au moins une fois par jour, c’est dans l’ordre des choses. Et je ne veux pas entendre de cris, tu devras même me remercier à chaque fois. »

Je pleure à chaudes larmes mais il est insensible à mon désarroi, c’est un monstre. Alors que je croyais ne plus pouvoir rien endurer d’autre, je sens un de ses doigts venir fouiller mon anus, il le rentre puis le sort violement pour me faire mal, j’essaye de me dégager mais il me bloque les jambes avec les siennes.

«  Tu es très étroite ce sera meilleur »

Alors que j’en suis à m’interroger sur ce qu’il veut dire, je sens son sexe se coller contre mes reins et en forcer l’entrée, il pousse de toute sa force pour s’introduire dans mon fondement, je hurle, la douleur est horrible – il va me déchirer – j’ai l’impression d’être ouverte en deux. Son sexe est totalement en moi maintenant et il bouge – j’ai si mal – je crie sans interruption, je ne peux me retenir mais il continue encore et encore son mouvement de va et vient dans mes reins. Je ne sais depuis combien de temps dure cette torture mais cela me parait une éternité lorsque enfin je sens un liquide chaud se déverser en moi – je suis surprise du bien-être que ressens à sentir sa semence se répandre en moi – qui apaise le feu de mon cul. Le barbare se retire tout de suite après et j’ai la sensation que mon trou reste béant, ouvert, l’invitant à me reprendre encore.

«  Tu vois, tu peux servir à mon plaisir, esclave, je suis même sûr que tu aimeras la sodomie dans peu de temps. Les infidèles sont toutes des catins faites pour le plaisir des hommes.  »

Je suis effondrée sur le sol, je n’ai même plus la force de pleurer tant j’ai mal et honte.

Ma vie va devenir un enfer sur ce navire, il n’a pas pris ma virginité mais il m’a ôté toute décence, la seule issue possible c’est qu’il se fasse attaqué lui aussi et qu’on me libère.

Je suis à fond de cale depuis que Dents pourries m’a mise aux fers il y a 3 jours. Trois journées sans voir le jour. Trois journées sans voir âme qui vive, à l’exception du Manchot qui vient déposer ma maigre pitance une fois par jour, un morceau de pain dur et un peu d’eau. Ces deux là sont les âmes damnées du Pirate. Je n’en peux plus de cette attente, nous sommes amarrés dans un port et la chaleur est horrible. Ma robe de serge n’est plus qu’une chose informe déchirée en maints endroits et si crasseuse qu’elle pourrait tenir toute seule debout. Je me sens si sale ! Je suis devenue une vraie souillon, l’esclave à tout faire, la putain du Pirate. Il a fait de moi son objet de plaisir, selon ses envies je dois lui offrir ma bouche ou mes reins mais je ne sais pour quelle raison il m’a laissé ma virginité. Ses hommes d’équipage ont, eux aussi, le droit de se servir de moi lorsqu’il leur en donne la permission.

Perdue dans mes pensées, je ne l’ai pas entendu entrer dans la cale, sa voix froide qui lance un ordre à Dents pourries me fait sortir de ma torpeur. Les fers me sont enlevés et je suis conduite dans sa cabine où deux femmes mauresques me prennent en charge dès mon entrée. Je suis déshabillée et menée vers une bassine remplie d’eau chaude. Nue au milieu de cette pièce, je ne suis pas gênée, je suis même soulagée d’être enfin débarrassée de cette gangue de crasse qui me recouvre. Le Pirate m’observe, la pipe coincée au bord des lèvres assis confortablement dans son fauteuil. Dieu que c’est bon de sentir l’eau couler sur mon corps ! Une des femmes s’occupe de ma chevelure, en retire toute la vermine. J’apprécie ses mains sur moi. Mais que me vaut cette soudaine attention ? Il faut que j’arrête de réfléchir et que je profite simplement de ce petit bonheur qui m’est offert.

Le Pirate a décidé que je devais être belle aujourd’hui, je suis séchée, épilée entièrement, ointe d’huile parfumée pour apaiser le feu de l’épilation. Les maures n’aiment pas les poils et c’est d’une main experte que les femmes m’ont arraché les poils pubiens. Une vraie torture ! Je ressemble à une petite fille avec mon sexe nu et je n’aime pas cette façon qu’a le Pirate de me regarder comme une marchandise.

Les femmes n’en ont pas fini avec moi. Elles soulignent de noir mes yeux bleus, dessinent des arabesques sur mes reins à l’aide d’un bâtonnet trempé dans une pâte orangée et peignent mes ongles de rouge intense, avec ce maquillage outrancier je dois ressembler à une catin !

L’une d’elle est allée ouvrir une malle de cuir pour en sortir une robe de soie noire comme je n’en ai jamais vu, l’étoffe ornée de multiples perles et sequins est d’une finesse remarquable, c’est un travail d’orfèvre mais les découpes du corsage laissent mes seins libres et la jupe se compose de multiples pans mobiles qui découvrent mon sexe et mes reins à chaque mouvement. Je me sens encore plus nue que vêtue de mes haillons, et j’ai si honte d’être exposée ainsi que le rouge me monte aux joues.

Le Pirate s’en est aperçu et il en joue en me désignant la bosse qui gonfle son pantalon. Il n’a pas besoin de parler, je sais qu’il me faut assouvir ses désirs et c’est bien malgré moi que je ressens un étrange sentiment de fierté de faire naître chez lui cette envie. Une douce chaleur m’envahit lorsque je prends son sexe dans ma bouche. Au fil du mois passé, j’ai appris à aimé la caresse de cette peau douce sur ma langue, la saveur de la liqueur qui s’en écoule. Les élancements dans mon ventre ne sont pas désagréables. Les femmes qui m’ont préparé font mine de partir mais il les retient d’un mot. Elles seront spectatrices de ma déchéance. Ma bouche s’est arrondie autour de la verge de mon tourmenteur, je le suce avec délicatesse espérant que pour une fois il ne prendra pas mon anus.

Je n’aurais pas cette chance ! Il se retire et me pousse vers la table. Je n’attends pas les ordres. De moi-même, je pose mon buste sur la nappe et tend ma croupe vers lui. Si jamais j’en réchappe un jour, se sera pour être pendue en place publique en tant que sodomite. Un bien bel avenir !

Les pans de la robe se sont écartés d’eux-mêmes, d’une seule poussée son gland force mon anus. La douleur n’est plus aussi terrible que les premiers jours, je dois admettre que parfois c’est même bon.

Dans ces moments là, j’ai envie de poser ma main sur ma vulve humide pour apaiser la chaleur qui monte dans mon ventre.

C’est bizarre, il me besogne avec une rage inhabituelle, aujourd’hui, comme pour imprimer sa marque dans mes chairs. Les allers-retours dans mes reins me poussent toujours plus fort contre la table et cisaillent mes hanches. Lorsqu’il se répand enfin en moi, je gémis, non pas de soulagement mais de frustration. Je suis en feu.

Toujours cassée sur la table, je vois le Pirate revêtir, lui aussi, ses plus beaux atours. Il fouille, maintenant dans la malle qui renfermait ma robe, il en sort un lourd collier de métal qu’il accroche autour de mon cou. Je frissonne. Une chaîne attachée me renvoie immédiatement à mon rang d’esclave. Je suis tenue en laisse comme une chienne.

Ce voyage est en enfer. Ne finira t il donc jamais ?

1 response to Le destin de Cassandre – Chapitre III

  1. charpentier said on

    joli texte , tu écris bien, après un tour en Bretagne, l’éveille des sens ,la captivité ,de cette enfant de 13 ans ,le tout est intéressant et même excitant ,la suite promet , j’ai du retard à ratraper a bientôt donc ,

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