L'Anneau de Justine

Les mains liées

Les mains liées en attentes sur cette chaise, attachée,
Tu sais qu’il te regarde, que tu ne peux rien cacher.
Tout ton corps se révèle sans le moindre secret
Au regard de celui que cette nuit tu vénères.

Ici, tu es l’esclave de ses plaisirs multiples
Ici, il est le maître de ton plaisir unique.
T’obligeant à subir jusqu’à l’humiliation,
Obligeant ton désir dans toutes ses corruptions.

Soumise, maintenant, aux jeux qui se déroulent,
Tu obéis sans feindre au plaisir qui s’écoule
A ces caresses brûlantes du fouet et de la canne,
A ce maître qui exige de par ton corps, ton âme.

Tu hurles ta douleur sans émettre un seul son.
Tu jouis de cette terreur, pour sa satisfaction.
Objet de son désir, ses mains qui écartèlent
Les fesses rougissante de ton cul de femelle.

Un bandeau sur les yeux, fait que tu ne vois rien
Tu ne peux que sentir ces pinces sur tes seins.
Son sexe qui s’immisce dans ta bouche entrouverte
Tu suces avec envie cette verge qui te dresse.

De toutes ces douleurs ton corps s’est délesté,
Pour ne plus ressentir que le plaisir du maître,
Que ta langue et tes lèvres savent lui procurer.
Jusqu’au fond de ta gorge tu veut te sublimer.

Laissant tes lèvres rouges pour un autre velours
Tu sais ce qu’il convoite sans pouvoir refuser.
Cette douceur et ce fer qui vont te supplicier
Dans ce plaisir ultime que tu sais redouter.

Il te pénètre enfin, dans ce dernier bastion
Pendant que de sa main il te caresse le con
Des paroles interdites sortent par sa bouche
Ces mots tu les connais, ce sont ceux qui te touchent.

Excité par tes liens, le plaisir te soulève
Tes seins sont au supplice, mais ton cul se relève
Les secondes s’égrènent mais tu ne sens plus rien
Que cette onde de plaisir qui monte jusqu’à tes reins.

A ces délires étranges, aux deux rôles qui sont joués,
Au-delà de ces signes où la douleur est louée,
C’est au plaisir ultime que ces deux corps enfin
S’effondre confondu dans leur amour commun.

NG