L'Anneau de Justine

Il me semble que la réalité des choses est une œuvre et non un état de fait. (Clin d’œil amicale et tendre à un des membres.)

De là, soumise ou esclave, la réalité de ce qui est de l’un ou de l’autre, n’appartient qu’à la relation dans laquelle elle évolue.

Etre au sol, dans un ressenti de froid intense. Prosternée jusqu’à l’ultime. Ne plus voir, ne plus parler. Ne faire qu’écouter et exécuter avec pour seul conscience; celle d’être en introspection et entendre le battement de son propre coeur.
Il n’y a aucune réflexion, aucun sentiment, le vide totale…Seul une connexion permanente avec l’âme de son Maître.
Plus de jugement sur ce qu’il ordonne. Puis-je ou non le faire?… le faire! Sans aucun doute sur sa capacité à obéir puisque cette notion n’existe même plus. Cette question n’apparaît même plus dans l’horizon de son esprit.

L’abnégation totale?…. Le terme en lui-même est totale mais ne correspond pas, me semble t-il, à l’esclave.
L’abnégation demande une réflexion propre pour atteindre une certaine perfection. Dans ce cas, cela concerne plus une soumise qui cherche à atteindre l’extrême satisfaction de son Maître, pour son plaisir… oups…. (sourire)

L’esclave fait partie intégrante de l’esprit, de l’âme et du corps de son Maître ….Jusqu’à altérer tout ses sens…
Don de soi ou Don même de sa vie… et de sa mort?

Etre esclave…. Un état de fait? Ou peut-être une œuvre créé par le Maître? …

Mais cela n’est qu’une opinion parmis tant….

Je m’incline et me retire… Au plaisir de vous lire
A