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jakita a adressé une note au groupe
" Parlez Moi D'Amour " il y a 10 ans et 6 mois
Nous n’avons pas besoin tous de la même intensité dans notre recherche soumission/domination.
Je pense que cela est très personnel, je ne pourrai vous donner que mon témoignage qui me concerne.
J’ai pensé à mes débuts que cela n’avait pas d’importance l’amour dans la relation BDSM.
J’ai eu quelques Dom, mais cela n’allait vraiment pas dans la relation, même s’ils m’ont permis de me comprendre de faire évoluer la femme que je suis.
Dans ma dernière relation, il y avait tout amour et Bdsm, l’osmose complète.
J’ai testé de recevoir par 3 fois, martinet/cravache par d’autres Dom au cours de soirées, j’ai compris que je ne pourrai plus jamais accepter qu’une personne me touche, s’il n’y avait pas un lien entre nous.Au plaisir de vous lire
Bonjour Jakita,
Votre témoignage m’interpelle, à terme de quoi vous êtes vous lasser si je peux vous poser ma question ainsi ? Le manque d’Amour ? de complicité?
Et si vous le voulez bien .. Pourquoi pensiez vous que l’amour n’avait pas d’importance dans la relation BDSM.. Que recherchiez vous exactement dans la relation ?
Je la trouve belle votre histoire, et je suis heureuse pour vous que vous ayez trouvé l’amour et l’épanouissement sexuel, . L’osmose
Vous êtes allez au bout de vous pour ainsi vous testez, … je trouve cela courageux.
je dois quitter, Merci pour votre témoignage,
Au plaisir également.
Bn début de semaine
Tango
Bonjour Jakita,
Votre dernière phrase est magnifique … je comprends dans imposer subir sans plaisir .
Et j’imagine qu’il faut du temps et de la pratique avant de se connaître et même peut être nous connaîtrons nous un jour ? pour déterminer sa soumission .. Nous en savourons je pense plus de traits que d’autres par goût mais je trouve aussi intéressant de subir la loi d’un ou une Maîtresse qui aurait assez de fermeté pour m’imposer qu’elle maîtrise et que c’est bon pour moi sous une forme de provocation et d’humiliation, par ex celle du constat que je ou la soumise pourrait s’en délecter effectivement. Ensuite c’est peut être la soumise qui ressentira l’envie de plus fort, de plus intense, de plus profond..
Je comprends tout à fait néanmoins le côté obscur qui pour un ou une soumise malgré le mal imposé ne parviendrait pas à dire non, je dirais quelle horreur le/la malheureuse, et quel( elle) irresponsable de ne pas le voir ou pire aimer à le vivre .
je sais qu’il y a des extrêmes, des femmes soumises qui n’ont plus de droit à la parole, de liens avec l’extérieur, qui sont sous une emprise totale .. Il y a une limite entre le consensuel et ce qui ne l’est plus, ce qui ressentent le plaisir dans l’assouvissement et à ceux ou celles que l’ont impose… je trouve que c’est dangereux pour une personne vulnérable mais tout aussi respectables pour qui en âme et conscience le vivent avec bonheur.
Donc l’idée n’est pas de se terroriser mais rester au proche de le réalité et des vérités qui ne sont pas toujours agréables à entendre mais cela s’applique aussi dans beaucoup d’autres domaines.
je ne connais pas le site et je n’irais pas , je vous fais confiance, vous en avez l’expérience, et je vous trouve prudente dans votre parcours puisque vous échanger longuement avant la rencontre physique …
Je trouve touchant aussi vos raisons qui vous ont amener à connaître et vous épanouir au travers le BDSM, un mal pour un bien , une thérapie ? et pardonnez moi si je vous heurte en exprimant cela.. Je pense que cela doit bien valoir l’heure de thérapie parfois . !
Et comme je ne souhaite pas être indiscrète , avez vous compris ce mal ?
Il m’a fallu un certain avant de comprendre que mes pratiques avaient un nom. Mon homosexualité n’aidant pas.. car utilisé un god par exemple est très mal perçu, être ou ne pas accepté d’être touché ou pénétré est signe de trouble psychologique… Etre tropo féminine s’est sentir une anguille sous roche… Bref… Déjà cet Univers est bourré de préjugés.
Ma toute première compagne, était dominante, lorsque je l’ai rencontré elle m’a dit , moi on ne me touche pas, je me suis dit s’est peut être cela la relation homosexuelle , un dominant et un dominé, alors que dans le même temps j’imaginais le partage.. ce côté fleur bleu… hou j’en étais l’un ….
Son approche a été directe très dominante dans les pratiques. je l’ai pénétré 4 en 4 ans…. c’est dire. Notre épanouissement était totale. j’adorais être sa soumise, même si je ne savais que la fessée, le bondage, l’humiliation, les ordres.. étaient de l’ordre du BDSM,
lorsque j’ai quitté cette femme, je pensais que toutes les autres étaient capables de me fesser ou m’insulter . Pensez vous… j’ai vécu par la suite des années humiliantes au travers de mauvais regard, je pensais en effet avoir un trouble psychologique et que je n’étais pas normale….alors j’ai tenté de m’oublier et faire comme les autres mais le cheval revenait au galop. et puis un jour j’en ai eu assez, c’était il y a un an, chaque femme que je rencontrais, je lui disais , « Bon écoute, je suis une salope » car je ne savais toujours pas comment exprimer ma sexualité qui me semblait tellement vitale et si perturbante pour l’autre.
Je me suis faite jeter un bon nombre de fois.
Jusqu’à dernièrement ou j’ai communiqué avec une femme dominante qui m’a parlé de pratiques BDSM et là ça m’a fait tilt ….
alors avant je me défendais de ne pas être folle mais aujourd’hui je l’assume complètement… ça envoie.
Je l’ai néanmoins croqué car elle m’a trop écouté et que je me suis glissé dans ses failles mais même si quelque part je ne peux m’empêcher de provoquer pour dominer l’autre , ce n’est pas ce que je veux et c’est assez difficile à comprendre. On pourrait dire chacun son truc.
Finalement vous m’aurez invité à la confidence et je vous en remercie, je dois quitter le site . Je vous retrouve avec plaisir plus tard.
A bientôt
Tango
L’un sans l’autre c’est la nuit sans le jour, c’est le soir sans la lune, c’est la mer sans le vent, c’est le tonnerre sans l’éclair, c’est les fleurs sans les pétales, c’est l’abeille sans la ruche. L’un sans l’autre c’est dur, très dur, trop dur.