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Sir John a adressé une note au groupe
Soumis/soumise & Esclave il y a 10 ans et 8 mois
Bon, je vais peut être faire grincer des dents mais ce qui suit n’est que ma vision. Je n’oblige personne à la partager et je respecte l’avis sur le sujet d’autrui (d’autant que nombre de mes amis ont leur propre point de vue plus ou moins éloigné du mien).
En fait, la différence entre soumise et esclave ?
Et bien j’aurai tendance à dire que je m’en fiche un peu…
C’est une réaction bien française que de vouloir cataloguer, mettre un mot coûte que coûte sur chaque chose, chaque état, chaque sentiment. A tel point qu’on en arrive parfois à en perdre l’essentiel, et en la matière cet essentiel est pour moi la relation et le lien qui m’unit à ma Douce. (vous avez vu, je n’ai pas dit soumise, ni esclave…)
Pourquoi cataloguer ? Y a t il une hiérarchie dans la soumission ? Une esclave serait elle une sorte de « super soumise » ?
J’ironise bien sûr, et je repense à certains articles parus sous le titre des « neufs degrés de la soumission ».
Désolé on est loin du compte !
Rien que notre association compte près de 2000 membres… On devrait déjà définir 2000 degré de soumission et de domination rien qu’ici… Je ne sais combien de personne pratique de près ou de loin le bdsm en France, mais je gagerai qu’il serait vain de tenter de trouver deux personne pratiquant de la même façon.
Le fait de cataloguer à, rappelons nous, conduit de savants esprits à classer le sadomasochisme comme une déviance et une maladie mentale par le passé… De la même façon qu’on voyait l’hystérie féminine au 19ème siècle comme un mal dont le siège se situait au niveau du vagin… De quoi faire retourner Freud et Young dans leur tombe…
Ange est pour moi ma soumise, mon esclave, ma chienne, mon amante, ma femme, ma salope, etc. Le nom vient naturellement en fonction des circonstances.
J’ai souvent vu des personnes se qualifier d’esclave et monter un comportement affichant une soumission toute relative ou au contraire des soumises arriver à un engagement tel, y compris dans leur vie, qu’elles auraient pu sortir des romans de Norman.
Encore une fois, l’important à mes yeux n’est pas le qualificatif ou le mot, mais bel et bien la personne et ce que je vis avec elle.
Après que vous pensiez qu’elle n’est pas esclave ou qu’elle n’est pas soumise, que je ne suis pas son « Maître » ou que je ne suis pas Dominateur, je m’en contre-fiche… Les seuls comptes qu’un couple bdsm à a rendre sont, à mes yeux, ceux qui se font au sein dudit couple.
Très belle journée à vous.
Sir John
Bonjour Monsieur
suis bien en accord avec ceci
me considère l’esclave a ma Maîtresse, et je sais que beaucoup ici ne me voit pas ainsi, mais comme vous le dite, je m’en contre fiche également
pour le mot « soumis, esclave » ma Maîtresse me nome pas a chaque fois ainsi…mais souvent, c’est esclave..
le principal c’est que nous seul » le couple » sache celle ou celui que l’ont n’est…être soit même.
Ô Rion
merci Monsieur pour ce joli texte
merci ma petite chose d’amour d’avoir intervenu
je suis fière de toi ! tu es pleins de chose pour moi et tout a la fois
je me contrefiche aussi de ceux et celles qui dites que tu n es pas que je ne suis pas et que nous sommes pas
nous vivons notre bdsm et çà nous regarde
Bonjour Sir John,
Rien à rajouter, tout est dit…
Vous comprendrez facilement Sir John que je suis loin de partager « »tout » » ce qui est écrit ici. Cela n’a aucune importance, comme vous dites chacun son BDSM et ce en quoi je suis d’accord …. (Je le prône si souvent … sourire).
Par contre je m’oppose à : » » Les seuls comptes qu’un couple bdsm à a rendre sont, à mes yeux, ceux qui se font au sein dudit couple » ». Personnellement je n’ai à rendre compte à personne de ce que nous faisons ou vivons avec O. C’est notre relation tout simplement, je l’expose ou pas mais je ne suis obligé en rien en vers les autres, sauf à les respecter éventuellement. Mais bon j’interprète peut être mal votre phrase !!!
Belle histoire avec celle qui la partage avec vous.
Bonjour,
Je me suis probablement mal exprimé…
Lorsque je dis « les seuls comptes qu’un couple bdsm a à rendre sont, à mes yeux, ceux qui se font au sein du couple », il faut le voir comme : je n’ai de compte à rendre qu’à ma soumise et elle n’a de compte à rendre qu’à moi. Cela ne regarde en rien d’autre personnes. Nul n’a d’obligation (en dehors bien sur d’un minimum de savoir vivre) envers quelque personne que ce soit en dehors du couple bdsm.
J’voue qu’en relisant ma phrase, la confusion est tout à fait justifiée, mais je vous rejoins à 200 % dans votre vision des choses en la matière… (Tiens, n’avais-ja pas écrit plus haut que nous avions tous des visions différentes ??? sourires…)
Au plaisir d’avoir de vos nouvelles, et je ne manquerai pas l’occasion de venir au donjon de Lyon dès que ma vie bien compliquée parfois le permettra…
Amitiés,
S.J.
Bonjour.. J’adhère en tout point à votre avis et des expériences récentes me font penser que certains « Maitres expérimentés-avisés-reconnus » seraient bien inspirés à respecter le bdsm des autres et à se concentrer sur leur « maitrise » plutôt qu’à juger la pratique des autres.. Comme vous Sir John, le grincements des dents ne me gêne pas plus que cela…sourire
oui c’est ca
Le jour ou j’ai rencontré mon double, j’ai écris cela sur ma fiche et je suis toujours en accord avec ce message, qui résume aussi ce que vous pensez Monsieur Sir John
BDSM, D/s, SM ou DD, des noms, des mots, une nomenclature, chacun son chemin, sa vison, son besoin, un peu de tout, un morceau de rien…
les deux statuts sont différents
Bonjour
Personnellement je fait une distinction dans les rang est j’y tien. Certes nous avons chacun notre façons de concevoir le BDSM. Mais quand on pratique le BDSM il y a des règles et des bases qu’il faut appliquer si non on fait du n’importe quoi. Pourquoi ne pas dire qu’il y a pas de distinction entre instituteurs et élèves et qu’ils sont dans le même milieux alors que l’un enseigne et l’autre apprend. Pour moi cela est de Même pour le BDSM. Il y a une différence CAPITALE entre la soumise est l’esclave. La soumise à le choix que n’a plus l’esclave. Il est évident que des soumises joue a l’esclave le temps d’une soiré et vous ne voyez pas la différence. L’esclave n’a pas le droit de jouet.
L’esclave ne peut pas revenir en arrière. Si il y avais pas de différence entre soumise est esclave il y aurais autant de soumise que d’esclave mais personellement je n’en connaît très peut de vrais esclave.
MP
oui très peu d’esclave effectivement
et relation pas forcément évidente pour les deux partenaires d’ailleurs
mes respects Monsieur MPaul
Bonjour à vous Paul,
je comprend très bien votre point de vue et oui, il y a une sémantique qui nourrit le débat sur le sujet.
Mais j’ai du mal à voir dans la réalité des choses une réelle distinction en terme de « rang ». En effet, je n’y vois pas une hiérarchie ou une notion de valeur d’une personne par rapport à une autre. J’y verrai tout au plus deux façons de pratiquer différente. En cela je vous rejoins complètement : certains s’y retrouverons en tant que joueur, de façon ponctuelle (avec un lien plus ou moins forts entre Dominateur et soumise -j’utilise les termes usités exprès dans le cas présent-) et d’autre s’engageront dans une relation D/s 24h/24 dont ils feront leur mode de vie. Est ce pour autant un critère de valeur ?
Je ne le crois pas. Les deux démarches sont tout aussi respectables et ont droit au même égard selon moi. Encore une fois l’important à mes yeux est du domaine de l’humain, du lien, du rapport et de la personne, pas des formes qu’on lui donne (même si ces dernières ne sont pas à négliger).
En matière de règles, les SEULES que j’accepte sont celles qui régissent mes rapports avec ma conquise et bien évidemment, en publique, les lois de mon pays et le savoir vivre dans les rapports à autrui. Maintenant que quelqu’un se permette de me dire que je ne dois pas faire asseoir ma douce sur me genoux en soirée, il sera bien reçu et prié d’aller se faire cuire un oeuf ! sourires…
Là où je vous rejoins totalement en revanche, c’est sur la notion de propriété et de propriétaire, car autant faire ce pas lorsqu’on est soumis/soumise est un cap énorme à franchir, autant il l’est également pour le Dom qui reconnait et assume d’être « propriétaire ». Je parle ici par propre expérience…
Au plaisir,
S.J.
Merci de votre réponse Sir John. Jamais je ne dirais se qu’un autre doit faire et comment il faut le faire, chacun parcoure les chemins qu’il construit avec sa partenaire comme bon il lui semble du moment qu’il y trouve les plaisir qu’il recherche. Il y a plusieurs façons de crée des parcours dans les plaisir d’un couples. Certain nous les appelons les vanilles, d’autres font des échanges entres couples, nous nous pratiquons ce que nous appelons le BDSM. Ils faut bien par un moyen quelle-conque de différencié les différentes pratiques.Le BDSM à ces codes qui permettre cette différentiations, vouloir remettre en causes ces codes chacun est libre de faire se qu’il veux a condition qu’il restes dans le BDSM si non ils changes de pratiques. Les couples peuvent avoirs plusieurs pratiques différentes BDSM,échangiste, zoophile et bien d’autres….
Quand on parle de BDSM on ne parle pas des autres pratiques et on essaye d’avoir un minimum de référence commune pour savoir de quoi on parle. Ma relation avec mon esclave est complètement différente de votre relation avec votre conquise mais nous fessons partis du même monde car nos recherches vers les plaisirs sont des rapport humain dans les cadres du BDSM avec ces codes et non ceux des autres. MP
Re-bonjour Paul et merci de votre réponse,
Je vous rejoins sur bien des points et de ce que vous me dites, non seulement nos démarches se rejoignent mais finalement la relation D/s que nous avons vis à vis de la personne avec qui nous avons noué un lien n’est pas très éloignée non plus.
Oui également, lorsque nous nous trouvons « en société » avec d’autres pratiquant une certaine « étiquette » qui passe par le respect des autres pratiques et d’un comportement permet une ambiance et un état d’esprit propice à ce que le moment soit agréable pour chacun.
Je ne minimise en rien, bien au contraire, les traditions que nos prédécesseurs nous ont (ou pas) transmis. Je crois que parfois, un Dom (je ne parlerai que de ce côté), peut tirer énormément de bienfait en s’adressant à ses pairs, à d’autres Dom (qui peuvent être plus expérimentés ou « de bon conseil »). Il m’est arrivé au cours des années d’avoir besoin d’un regard extérieur, parce que tombé dans le piège d’une implication sentimentale trop forte, je n’étais plus forcément assez objectif. De même il y a des pratiques que je ne maîtrise pas et parce qu’elles m’intéressent, des amis les pratiquant sont de précieux conseillers voir de réels formateurs.
Après… Tout le problème est dans le choix des mots. Je crois que dans l’abréviation même de BDSM, le fait d’inclure, par les mots, une pratique, rend le tout caduque… Le débat est vaste et ne sera, à n’en point douter, résolue aujourd’hui mais, partageant la vision d’ErosPower, petit à petit nous pouvons faire avancer les chose, tout au moins y réfléchir et en parler…
Très belle journée à vous,
S.J.
nous voulons parcourir ce chemin
O rion et moi
Bonsoir ErosPower
Je suis d’accord avec vous donc il y a bien une différence entre une soumise est une esclave donc une notion de rang. Il ne faut pas confondre et faire un amalgame dans les dominations de chacun. Le travail d’un Maître qui possède une esclave (oui je dit bien possède qui correspond au mot « propriétaire » ) n’est pas du tout le même qu’avec une soumise. MP
Bonsoir Monsieur
cela apprend beaucoup….vos mots, et les mots de Monsieur Eros
oui apprenons
de ceux et celles qui savent
Merci à toi,
tu connais parfaitement mon point de vue (qui est tout personnel encore une fois) pour en avoir déjà discuté ensemble.
J’apporte toutefois un petit complément à mes propos : le vocabulaire !
OUI, même si les mots ne sont que des mots et que l’important, et je le réaffirme, est le lien et les personnes qui le partage, force est de constater qu’il est aussi nécessaire de passer par des mots, ne fut-ce que dans la formation de l’esclave. J’ai pu constater qu’il arrive un moment ou quelqu’un de « novice » a une nécessité de trouver de la cohérence (faute de quoi la confiance s’en trouve ébranlée) et éprouve le besoin de pouvoir mettre des mots sur ce qu’il/elle vit. Je pense qu’alors, le rôle du Maître/dresseur est de trouver et donner le mot juste afin de maintenir la cohérence. Il aura ensuite soin de faire comprendre par la suite que le mot n’est rien au regard de l’état de fait.
C’est un peu comme un artiste : on apprend pendant des années des techniques pour finalement s’en libérer car elles sont devenues une seconde nature, alors seulement on peut CREER…
Avec toute mon amitié,
S.J.
Merci à vous Dom Lupercus pour ce très clair développement.
Je n’y vois pas forcément un désaccord en fait.
Comme je le disais à Paul-Alcy, et je pense vous rejoindre sur ce point, il est effectivement parfois nécessaire de mettre des mots sur les idées.
Là où je « temporise » c’est sur l’importance et la rigidité qu’on leur octroie car cela ne doit pas, à mes yeux (et encore une fois cela n’engage que moi) devenir ni réducteur ni avoir force de loi.
Pour ce qui concerne cet euphémisme qu’est le « jeu »… Là, vous prêchez un convaincu…
Au plaisir de vous voir prochainement,
Bien à vous,
S.J.
Pour essayer de comprendre certains résonnements j’aimerais savoir comment vous considérez une relation où :
Ce que j’appellerais personnellement un Maître et sa soumise ont défini un chemin avec au bout un but à atteindre et qu’à partir de là, et toujours dans ce chemin, le Maître fait ce qu’il veut, comme il veut, où il veut, avec qui il veut, quand il veut, comme il veut pour atteindre ou éventuellement dépasser le but à atteindre.
Je précise que ma soumise » » ne joue pas » » simplement, elle vit cette relation tout comme moi d’ailleurs.
Autre précision on est couple illégitime avec nos contraintes ….
Alors : soumise ou esclave ???
Précision : personnellement il n’y a aucune hiérarchie pour moi dans ces deux termes.
Une remarque : l’esclavage est interdit en France je crois ……. mais bon comme il ne faut dans certains cas interpréter les mots ce que j’ai cru comprendre …
Un grand merci à tous pour vos réflexions
Mister et O
merci a tous pour vos échanges très constructifs et très « formateur «
on est d’accord, mais nous ne sommes pas violent et nos jeux sont indolores …… je plaisante bien sûr.