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Anna-Hell a adressé une note au groupe
Vos histoires, musiques et poèmes autour du Bdsm il y a 10 ans et 11 mois
J’aime bien te chiffonner.
Pourquoi, je ne sais pas.
Et c’est très bien comme ça.
J’aime te froisser, te mettre en boule.
Te voir arrivé tout lisse, bien repassé.
Et repartir tout fripé, tout débraillé.
Parfois je te défroisse un peu.
A la volée, j’enlève quelques plis.
Pas trop, j’aime pas les images de papier glacé.
J’aime les visages burinés.
Les cicatrices, les traces d’un passé.
Alors quand tu repars,
C’est avec l’empreinte de mon cyclone.
Sur tes fringues
Sur ta peau.
Cheveux hirsutes.
Cul rougi.
Lèvres brûlantes de mes morsures.
Ton image malmenée, déchiquetée.
Et je sais que sur le chemin du retour,
Tu en banderas encore.
Sur le col de ta chemise, l’odeur de mes sucs.
Ma moiteur te titillant les narines.
Que voilà un sensuel collier.
Tu ne pourras t’empêcher de bander.
Et de te caresser.
Tu ne peux rien me cacher.
Tu es ainsi, ani-Mâle en rut.
J’en souris d’avance.
Perverse que je suis.
Je souris parce que je te connais,
Homme lubrique.
Je connais tes habitudes et je sais.
Je sais que tu commenceras par caresser ton gland,
De la paume de ta main droite.
Oui, celle là,
Celle sur laquelle j’ai frotté une racine de gingembre tout à l’heure.
Peut être as tu cru que je te marquais de ma mouille.
Pour que tu repartes odorant de moi.
Après tout rien d’étonnant.
Ce n’est pas la première fois que je te refuse la douche,
Pour que mon odeur t’entête, habille ton retour.
Peut être n’as tu même rien senti quand je l’ai fait.
Dans la position où tu étais, peut on encore avoir toute sa tête?
Je sais que ta caresse fera naître la brûlure sourde.
Je t’entends d’ici soupirer.
Je vois ta mâchoire se crisper.
Et je suis sûre que tu te caresseras encore.
Tu lubrifieras ta main de ta salive
Et tu t’astiqueras.
Comme un forcené.
Propageant la brûlure.
Irradiant ton chibre de mon désir.
Tu vois, même absente je te possède.
Je te vole ta petite branlette de post ado.
Tu ne sauras pas comment j’ai fait,
Tu ne chercheras pas non plus.
Ta main gauche portant ton col à tes narines,
Ta droite faisant son oeuvre.
Je sais que c’est à moi que tu penseras.
Plus ça te brûlera, plus tu m’aimeras.
Et je sais, oui je sais,
Que tu m’appelleras juste après.
Pour me dire que tu es mien.
Et je te répondrais « je sais ».
Tu vois, comme le bonheur peut être simple…
Sublime !!
Rhooo… Merci Nuage!
Magnifique !
Merci Calèche
superbe!!
Merci MarieHelenePandora! Ravie que cela vous plaise-sourire
Merci à vous, Lôuve, pour ce gentil com.
Anna