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caliméro posted an update in the group
Romantisme et BDSM il y a 11 ans et 4 mois
Je Vous livre un petit conte de Noel …..réalisé en duo avec mon amie Vérooo sur un autre forum …en 2011…..
Bonne lecture
Salle Noire pour une Nuit Blanche…..
L’épais granit gris assombrit et refroidit la salle
Une meurtrière laisse entrevoir la gueule du corbeau
Les chaines balancent au gré des courants d’air
La lueur des bougeoirs lèche la pierre
L’ombre de la croix saisit mon être
Une cape Noire embrasse mon corpsSalle Noire pour une Nuit Blanche…….
Au loin on sonne le glas
Des ombres marchent au pas
tels des pilons résonnant sur les marches
l’écho rebondit , cogne et se fâche
La lourde porte grince , l’oiseau s’envole
J’ai peur ,j’ai froid …je frissonne…..Salle Noire pour une Nuit Blanche……..
Je distingue dans le reflet du cuir
De majestueuses et sensuelles courbes
Les talons Vos des bottes, plus d’un feraient fuir
Sa poitrine soulignée d’un corset
pointe la victime ainsi que le fouet
La sueur glacée, larme sur mon visage
Elle va m’emmener vers d’autres rSalle Noire pour une nuit Blanche…….Au loin, Big Ben sonne onze coups… nous sommes à Londres
les roues des calèches affutent et brillantent le pavé
les sabots claquent sous le fouet , le hennissement des juments en est témoin
des rires et des cris étouffés par le brouillard
le corbeau revient se poser près du Miroir
Il est impatient d’assister aux délices bientôt distribuésSalle Noire pour une Nuit Blanche……
Un froissement de tissu…Un bandeau sur tes yeux… Tu entends mais ne vois plus.
Nouveau froissement de tissu… Une chaine à tes mains… Te voilà entravé.
Sensation de frôlement… Une caresse ? Non !… Toujours ce tissu qui glisse vers tes pieds.
La chaine tirant, attachant tes mains au sol… Offrant ton cul… A qui ? A quoi ?
Sensation de frôlement… Sur tes fesses… Une main qui redresse ta croupe… Une baguette qui t’écarte les jambes…
Moment d’attente… Moment de flottement… Tu es prêt… Tu espères… Tu réclames…Salle Noire pour une nuit Blanche…….
Le vent froid saisit les chaires de la victime
un renfort de cierges vient éclairer la salle
Est-ce vraiment pour mieux l’éclairer…..??
La question reste posée….ainsi que ce bac de glace ?
qui ripe au sol et que j’entrevois à travers mon bandeau!!
J’ai froid….mais mon sexe suinte………Un point… sur ta peau…. remonte… de ta nuque… vers tes reins relevés.
Il est dur, et laisse une morsure sur ta peau.
Tu frissonnes. Le froid ? Le désir ? L’exitation ?
Le point devient ligne… Ligne glisse sur tes fesses.
Absence… Tu ne sens plus rien…
Le premier coup tombe… Entame ta chair charnue…Le croassement du corbeau couvre mon premier…râle
il est perché sur le bord de la lucarne ses ailes excitées
battent le vent qui ne refroidira pas la chaire meurtrie
Mon coeur bat plus fort , la crainte d’un second coup
Dont je ne connais pas l’intensité me fait un peu débander
Votre art de glisser et marquer l’arrêt pour réobtenir une raideurNuit blanche dans une salle noire…….
Un… Deux…Dix…Vingt… Cadence irrégulière… Force irrégulière…
Tu sanglotes, tu gémis, à présent que tu pleures…
Le feu brule ta chair…. Ton fessier meurtrie irradie sur tout ton corps.
L’eau… des gouttes d’eau… appaissent ce feu…
Tu halètes… Ca te soulage… Encore, tu implores cet appaisement.
Une main humide… froide… s’abat sur ton postérieur… La glace…Votre parfum envahit ma tête seule la glace brûle à présent ma chaire
Trois doigts guident les cubes émoussés vers mon anus … qui les avale tel un calamar
Votre doigt ganté accompagne la mise en place glaciale , se libère doucement pour remonter la raie
il creuse un sillon le long de la colonne…..glisse sur ma joue
pour finir sur ma langue , ses appuis commandent des vas & viens successifs
l’autre main cuirée tire ma tête en arrière, j’aperçois vos divins galbes …j’en oublie la douleur de mes chairesTon masque à donc glissé… Une le repositionne… Te rend aveugle à nouveau.
Un souffle s’approche de ton oreille… »Ta langue ! »… L’ordre est sec.
Obéissant tu sors cet appendice… Qui se heurte à la matière… Tu reconnais le cuir d’une botte.
Les mains entravées, les yeux bandés, tu t’appliques à lécher ce cadeau qu’on te tend.
Tu lèches… Tu embrasses… Pendant qu’à l’opposé, deux mains émoussent des glaçons à la chaleur de tes fesses.
Et ainsi, finissent dans ton con. Mais tu y penses… Une main retient ta crinière, deux sur ton derrière…Le cuir des bottes a asséché ma langue qui est désormais râpeuse….un » »encore » » sec accompagne
les talons aiguisés qui strient mes joues intérieures …. Le corbeau croasse et s’agite, Big Ben sonne les douze coups
les paumes lisses qui pincent et malaxent le fessier me laissent deviner une autre féminité présente
Je sens mon con pleurer un goute à goute froid……lorsqu’elles saisissent mes couilles pour l’habiller d’un parapluie
des doigts s’égarent à nouveau un cours instant sur la tige pour en stimuler la raideur.
Un mélange de parfum , des souffles froids….le cuir quitte ma bouche, les talons claquent la suite……Le cuir sur tes épaules… La main tirant tes cheveux… T’ordonne de te mettre à 4 pattes…
Tu es chevauché… La cravache claque… Tu sens l’intimité de ce corps contre tes reins.
Humidité… Raideur… Feu de la cravache… Massage de glaçons…
La main quitte tes cheveux… Un mors… Elle t’oblige à serrer les dents sur ce mors…
Aveugle, attaché et maintenant muet… Tu es »leur »… Tu salives… Tu bandes… Tu aimes…
De son perchoir le corbeau croasse en c?ur avec le douzième coup de Big Ben…Puis s’envole à tire d’aile vers la lune peinte des nuages qui passent
» » surtout ne déverse pas ta semence !! …sinon gare !!… » »
je ne reconnais pas Votre voix …. ni celle qui me sussurait » »ta langue!! » » fermement
je serre mon ventre pour bloquer mon érection…… mes mains voudraient tant…..les chaines me répondent …non!
mon dos et mes flanc inondés de cyprine …. immortalisent la chevauchée ….
…. je me souviens de la croix , du chevalet , des suspentes …de la table…..et tous me disent …viens à moi….Frôlements….Effleurements… Tes mains sont libérées… »A genoux ! »
Des doigts détachent ton mors… et le remplace par un objet oblong en verre. »Mouille-le bien ! »
A genoux… Tu sens un filet d’eau… sur tes cuisses… Les glaçons…
Ta langue, ta salive mouillent le rosebud que tu as reconnu sur tes papilles…
L’objet t’es arraché de la bouche…. Sitôt inséré dans ton petit trou…
Une autre main te passe un collier… lourd… froid…Petit être… Seul… Tu as discerné 3 voix différentes… Mais pas la mienne…
On tire sur ton collier… Un talon te pique la peau enflammée de ton postérieur
Tu retombes à 4 pattes… Et avances… Au pas… A la vitesse qu’on t’impose.
On tire sur ton collier… Tu dois t?arrêter… »Ouvres la bouche ! »…
Tel un support on te poses ta laisse en travers de la bouche…
»Ne bouges plus ! »… Tu sens le plateau froid se poser sur ton dos… Tu es leur table……. La salive coule le long des maillons , j’ai du mal à déglutir, Malgré le bandeau la lueur est plus intense.
Le plateau froid contraste avec les larmes de mon front, je me concentre et me concentre pendant ce petit moment de repos.
quelques sarcasmes et ricanements…à mon égard font perler d’autres goutes…. une botte presse mes couilles avec un vas et vient intense
une main gantée agite la rosebud tel un pic vert….quand soudain » » ELLE » » va arriver , tu n’as pas fini caliméro » » accompagne le croassement du corbeau de retour sur son perchoir.je laisse malencontreusement échapper ma laisse de ma bouche, tente de la rattraper en me baissant coté gauche, le plateau ripe , les flûtes tombent , les amuses bouches suivent ……le bruit du plateau résonne dans la pièce un moment , le corbeau gueule …il veut une sanction!!!
(A suivre….. )