L'Anneau de Justine

cette fois ci je l’ai terminé , j’ai hésité à publier mais Briochin m’a convaincu
Rêverie:
Chaude soirée de juillet, 22 h15 au coeur d’une épaisse foret bretonne… voilà elle y est coeur battant ventre qui palpite, morte de peur et rongée d’envie…et un peu en avance pour pouvoir faire le vide.
Elle avait reçu ce sms bref et très clair, rdv 22h30 au vieux moulin près de l’étang de Kerloquet, robe et escarpin aucun dessous .

Le téléphone vibre nouveau sms, « avances et entres dans la foret derrière le moulin, marche sans te retourner  »

La tension monte elle s’avance lentement , prenant garde aux racines qui jonchent le chemin, tout en repensant à son après midi coquine à la plage à jouer avec Y. , ce soir elle a bien besoin d’une délivrance et lui a réussi à la convaincre, à la faire mouiller assez pour oublier sa trouille maladive, depuis qu’ils discutent et échangent des sms très chaud ,avec sa chaude voie il a réussi à éveiller sa curiosité, son envie et à titiller la chienne qu’elle renie si souvent, et naturellement elle veut lui faire confiance…pour une fois qu’elle suit son instinct.

Le moindre bruit la fait sursauter, elle se concentre pour essayer d’apercevoir un mouvement, une silhouette dans la pénombre de la foret, elle ne craint pas de se perdre, ces bois l’ont vu grandir, elle est bien loin la petite fille au coeur du groupe de cavaliers qui fendaient les bois au grand galop, loin aussi l’ado et la jeune femme se promenant au bord de l’étang sur son élégante jument andalouse grise , oui…qui aurait pu croire qu’elle deviendrai la parfaite salope qui erre dans la foret cette nuit….
Un bruit la fait sursauter , elle sent une présence dans son dos et accélére son pas, en vain il l’a rejoint sa main se pose sur une de ses hanche elle s’arrête net, sa seconde main vient se poser sur l’autre hanche il se colle contre son dos, et lui murmure à l’oreille, « tu est venue , c’est bien , avance… » il la guide doucement vers l’avant jusqu’à un vieux chêne au bord d’une clairière qui permet aux rayons de la lune de pénèter jusqu’à eux , au loin elle entend la soirée touriste , ils suivent un conteur dans la foret papillonnant tantôt près d’un arbre, tantôt d’un dolmen, elle s’inquiète et s’agite: « chut, ne crains rien ils ne viendront pas par ici » sa voix l’apaise son souffle chaud dans son cou fait naître milles envies…
Mais il ne la laisse pas rêvasser, il la plaque en avant mains contre l’écorce de ce chêne , ses mains courent sur elle ses joues, son cou ses seins il suit le contour de son corps jusqu’au bas de sa jupe qu’il relève d’un coup sur ses reins en la forçant à se pencher vers l’avant.
Ses mains chaudes caressent la rondeur de ses fesses , les griffe , il la pince, elle gigote et il la pince plus fort « ne bouge pas! »
Les mains appuyées sur l’arbre, elle savoure, elle se cambre tant qu’elle peut elle veut lui montrer comme elle le désire , mais il la fait languir il prend son temps joue avec ses doigts sur son dos ses fesses , s’égare entre ses cuisses , le long de ses jambes , elle est haletante , elle attend le dénouement , elle coule de désir sur ses doigts , elle en est sur il sourit de la voir à ce point excitée, elle qui s’est fait prier pendant des jours….
D’ailleurs sa punition pour ça ne tarde pas, un claquement fend la tranquillité de la foret, puis un autre, il lui assène une magistrale fessée elle essaye de s’échapper en faisant le dos rond , un claquement de langue et une main appuyée très fort sur ses reins l’en dissuade , les coups tombent sans stopper, jamais au même endroit, au rythme de ses battements de coeur, ses fesses chauffent à grande vitesse aidées pas ses léger coups de soleil pas encore résorbés…
Il s’arrête et commence à parcourir son oeuvre de ses ongles dessinant sur les rougeurs qu’il a lui même provoqué , elle gémit et râle, une claque en punition à chaque protestation ….Enfin il la caresse comme pour calmer le feu de la fessée , il l’embrasse tout le long de sa colonne vertébrale jusqu’à ses fesses qu’il parcours de baisers alternés de morsures , elle boue , elle l’implore, « baisez moi, prenez mois’il vous plaît… » mais non lui il s’amuse , il se frotte contre elle , elle sent son membre durcit contre ses fesses à travers la toile de son jean, elle se cambre un peu plus encore comme pour lui faire comprendre qu’elle veut le sentir en elle.
Il écarte ses jambes d’un léger coup de pied sur chacune de ses chevilles , elle s’accroche aux lianes de lierre qui courent autour du tronc qui la soutient , colle sa joue contre l’arbre et ferme les yeux, attendant qu’il la délivre, il s’amuse a la caresser doucement , elle vibre , ronronne et coule sur ses doigts qu’il lui fait sucer pour les nettoyer elle s’exécute avec gourmandise, il se recule , elle l’entend et le sent bouger derrière elle , bruit de tissu , elle est haletante , et d’un coup il entre en elle sans ménagement, il reste figé en elle et le temps s’arrête , elle profite de ses mains sur ses reins , de se sentir remplie de la sorte, mais déjà il bouge en elle et la prend sans ménagement, son visage s’écrase contre l’arbre et elle peine à se maintenir en position sans basculer vers l’avant .
Il appuie de tout son poids sur sa cambrure pour qu’elle se donne plus encore à lui , pour qu’il puisse aller plus profond en elle et la posséder le plus possible, il va et vient en elle à un rythme effréné elle savoure chaque instant , ressent la chaleur qui monte de son ventre ,se délecte de l’entendre respirer gémir soupirer , alors qu’il prend ce qu’elle lui avait promis tant de fois .
Elle aussi gémit et ronronne de plaisir , elle n’est plus elle même, elle est tendue vers le plaisir à attendre qu’il la délivre, d’une main il s’aventure entre ses cuisses et commence à la caresser elle part quasiment dans l’instant, elle explose sur ses doigts et l’inonde , elle oublie complètement qu’ils sont au coeur d’une foret et jouit , hurle à en perdre la voix, jusqu’à n’en plus pouvoir et ne plus supporter le moindre frôlement de ses doigts sur son clito .

Il s’est à nouveau figé en elle attendant qu’elle lui revienne, il la soutient tremblante, elle a à peine repris ses esprit qu’il quitte son corps, la retourne comme une poupée de chiffon face à lui, c’est la première fois qu’elle se retrouve face à lui elle essaie de distinguer les traits de son visage mais la pénombre le lui interdit… il pèse de son poids sur ses épaules et encore sous le coup de son plaisir elle ne résiste pas et se place à genoux devant lui , « viens , viens me goûter et me remercier  » elle ne se fait pas prier pour le prendre en bouche et lui donner la caresse qu’il attend , ça elle sait faire et elle en est fière jouer de sa langue , aller venir , le recevoir au plus profond de sa gorge , jouer de ses mains pour amplifier son plaisir , quelques regards qui en disent long , elle promène sa langue le long de son sexe tendu , suçotte, mordille et le suce avec gourmandise lui les mains dans ses cheveux la guide et lui donne le tempo, et finalement elle touche au but et reçoit sa récompense au fond de la gorge, elle se délecte du plaisir de cet homme qu’elle connait à peine , le savoure et tremble de l’entendre gémir et soupirer de plaisir alors qu’il se répand en elle .
Elle ne bouge plus il la remplie d’une autre manière et elle aime sucer jusqu’aux derniers spasmes… il se dégage de sa bouche et vient à sa hauteur il s’agenouille et vient l’embrasser goulûment en la prenant dans ses bras elle s’enivre de son parfum et se laisse guider, il la fait basculer et l’allonge au pieds du chêne dans la bruyère et vient se mettre près d’elle de sorte qu’elle pose sa tête sur ses cuisses ,il promène ses doigts dans ses cheveux elle se laisse bercer par ses caresses et l’odeur des fougères de la bruyère et de la brume qui monte de la lande.
Elle s’assoupie, et à son réveil elle est seule allongée au pied de l’arbre ….. aurait elle rêvé ?