Sans aucune prétention, je vous fais partager cette lecture du sujet
Les pratiquants du BDSM sont concernés et connaissent, recherchent cet état extatique. Certains blogs populaires anglo-saxons ont nommé l’extase masochiste du néologisme « subspace » (sous l’espace).Cet état transforme la douleur en plaisir. Dans la préparation d’une séance, le dominé s’engloutit dans son univers fantasmatique. Il médite sur ce qu’il va vivre. Il se met seul, où à l’aide d’un dominant dans un monde extérieur à lui-même. Presque tous ont besoin de cette méditation, sorte d’arrêt sur image avant de passer à l’acte. Certains se contenteront de la transe dans laquelle la méditation les pose, et ils quitteront cet état sans passer à l’acte physique. L’état d’extase se caractérise par une confusion qui peut être surprenante pour les non-initiés. Dans le cadre d’une relation BDSM, certains masochistes, souvent les femmes, réclament une attention particulière. Ils ou elles attendent affection et protection physique particulièrement lors de leur sortie de la transe.
Pour Krafft-Ebing « De même que, dans le sadisme, la passion sexuelle aboutit à une exaltation dans laquelle l’excès de l’émotion psychomotrice déborde dans les sphères voisines, il se produit de même, dans le masochisme, une extase dans laquelle la marée montante d’un seul sentiment engloutit avidement toute impression venant de la personne aimée et la noie dans la volupté4. »
Vu par Krafft-Ebing à une époque où l’action des endorphines n’était pas encore connue « La proportion n’est pas telle que l’individu éprouve simplement comme plaisir physique ce qui ordinairement cause de la douleur ; mais l’individu se trouvant en extase masochiste, ne sent pas la douleur, soit que, grâce à son état passionnel, (comme chez le soldat au milieu de la mêlée et de la bataille), il n’ait pas la perception de l’impression physique produite sur les nerfs de son épiderme, soit que, grâce à la trop grande abondance de sensations voluptueuses (comme chez les martyrs ou dans l’extase religieuse), l’idée des mauvais traitements n’entre dans son esprit que comme un symbole et sans les attributs de la douleur.
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Les pratiquants du BDSM sont concernés et connaissent, recherchent cet état extatique. Certains blogs populaires anglo-saxons ont nommé l’extase masochiste du néologisme « subspace » (sous l’espace).Cet état transforme la douleur en plaisir. Dans la préparation d’une séance, le dominé s’engloutit dans son univers fantasmatique. Il médite sur ce qu’il va vivre. Il se met seul, où à l’aide d’un dominant dans un monde extérieur à lui-même. Presque tous ont besoin de cette méditation, sorte d’arrêt sur image avant de passer à l’acte. Certains se contenteront de la transe dans laquelle la méditation les pose, et ils quitteront cet état sans passer à l’acte physique. L’état d’extase se caractérise par une confusion qui peut être surprenante pour les non-initiés. Dans le cadre d’une relation BDSM, certains masochistes, souvent les femmes, réclament une attention particulière. Ils ou elles attendent affection et protection physique particulièrement lors de leur sortie de la transe.
Pour Krafft-Ebing « De même que, dans le sadisme, la passion sexuelle aboutit à une exaltation dans laquelle l’excès de l’émotion psychomotrice déborde dans les sphères voisines, il se produit de même, dans le masochisme, une extase dans laquelle la marée montante d’un seul sentiment engloutit avidement toute impression venant de la personne aimée et la noie dans la volupté4. »
Vu par Krafft-Ebing à une époque où l’action des endorphines n’était pas encore connue « La proportion n’est pas telle que l’individu éprouve simplement comme plaisir physique ce qui ordinairement cause de la douleur ; mais l’individu se trouvant en extase masochiste, ne sent pas la douleur, soit que, grâce à son état passionnel, (comme chez le soldat au milieu de la mêlée et de la bataille), il n’ait pas la perception de l’impression physique produite sur les nerfs de son épiderme, soit que, grâce à la trop grande abondance de sensations voluptueuses (comme chez les martyrs ou dans l’extase religieuse), l’idée des mauvais traitements n’entre dans son esprit que comme un symbole et sans les attributs de la douleur.