-
Plume a publié une note il y a 12 ans et 9 mois
Existes-t-il quelque part, quelqu’un… cette personne tant désirée, tant aimée, tant appelée dans mes heures désespérées….
Depuis tant d’années…
Le masque qu’ils portent est toujours le même, celui de l’amour… de la sincérité… de la fusion des êtres… du DESIR…
mais voilà, sous le masque se cache le mensonge, la laideur, la bêtise, la perversion, la lâcheté, le monstre…
Un jour ou l’autre, deux ans, 13 ans ou 20 ans après, le monstre se libère, se dévoile et se rit de nous…
De nous ? De moi…
Qui suis-je ? Pourquoi toujours refaire les mêmes erreurs, pourquoi toujours espérer à nouveau…
Croire à chaque fois que le masque n’existe pas… Pourquoi prendre ce risque insensé qui me consume et me tue à chaque fois…
Plus le masque tient longtemps, plus le désespoir est profond…
Y a-t-il quelqu’un dans la salle qui puisse dire… MOI je sais. MOI j’appartiens et IL m’appartiens, depuis tant d’années. Rien ne peut nous séparer. Son masque n’existe pas, le mien non plus, nous sommes deux mais nous ne formons qu’un…
Allez parlez, y en a-t-il un parmi vous qui puisse dire cela ?
Personne ? Personne ne répond… Et tous se détournent et parlent d’autre chose…
Tous… nous sommes des coeurs maudits, certains s’en consolent en s’appuyant sur leur corps,
D’autres en rient pour ne pas voir le vide infini de leur vie…
D’autres encore tuent l’autre pour ne pas avoir à se regarder être… Parfois aussi, il y en a qui en meurent…
Mais là n’est pas le sujet… Le sujet est de savoir quand mais quand les hommes vont savoir aimer l’autre sans se cacher eux-même derrière ce masque ? Quand ??
Jamais surement… Et on doit faire avec cela, nous autres, ceux qui croient à l’impossible vérité et beauté de l’amour ?
Accepter l’ingratitude ? Sombrer dans l’acceptation de vos mensonges, se résigner à abandonner nos idéaux, vous regardez vous transformer en monstre…
JAMAIS !!! Jamais je n’accepterais cela… Je veux rencontrer celui, le seul peut-être, l’unique…
J’ai connu un jour un être qui était ainsi… unique… l’amour de lumière et de beauté, de fusion et de sérénité, de confiance et de vérité…
Il me parlait, riait avec moi, il ne portait pas de masque, l’antithèse du diable… celui que personne ne nomme ici car lui… lui est tabou dans ce lieu…
Il faut être fou pour y croire…
Mais qui est fou ? Celui qui croit faire et non être où celui qui est et qui espère pouvoir faire avec l’autre… dans l’amour…
Cet amour qu’il a et qu’il m’a donné, sa totale honnêteté et sincérité, sa profondeur d’homme (ou de femme) et même le plaisir et la jouissance infinie dont il m’a pourvu ne fait pas de lui un être de chair… C’est lui qui m’a appris à aimer sans masque… Et Vous ?
Bien bien, vous avez lâché n’est-ce-pas ?
Je souris… quelle importance tout cela, quel monde futile… ALORS rions un peu… avant de mourir
Un jour Dieu fit la femme et il la trouva belle… Eve s’ennuyait toute seule dans son beau jardin. Dieu lui dit : Eve, je vois que tu t’ennuies toute seule, veux-tu un compagnon ? Elle accepta immédiatement. Dieu lui dit : Par contre, il faut que je t’explique comment il sera. Je
ne peux pas le faire autrement. Il sera lâche, menteur, veule, laid, orgueilleux, il rotera, te pissera dessus, te trompera avec une autre dès qu’il le pourra, se prendra pour un Dieu, voudra tout diriger sans savoir jamais rien gérer. Ce sera une plaie pour les autres mais surtout pour lui-même mais je ne peux le créer autrement… Le veux-tu toujours Eve ?
Eve répondit : je comprends Seigneur, je vois…, mais je suis si seule que…, tampis je le veux…
Une seule chose Eve encore…
Oui Seigneur ?
Eh bien jamais, jamais, mais jamais Eve, il ne faudra lui dire la vérité…. Qu’il a été créé après toi. Sinon cela pourrait peut-être changer bien des choses… Il risquerait de devenir… sage peut-être…
Oui Seigneur je te le promets.
Bien Eve alors le voilà, mais souviens toi de notre secret…
Entre femmes nous le partagerons toujours…
Et Ainsi fut fait…
Bonjour,
Pas toujours gai mais plein d’espoir et d’amour quand même. Quand aux masques portés par bon nombre de personnes, ici et ailleurs ils finissent toujours par s’écailler: autant le retirer devant l’autre si ce n’est devant les autres.
Bravo pour votre constance. L’amour ne se décrète pas, il se ressent et se vit. Nous mourons tous d’en manquer. A bientot si vous en avez envie ou besoin.