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Elen/H a adressé une note au groupe
Libres échanges bdsm il y a 7 ans et 2 mois
Bonjour aux Maîtresses, Maîtres, soumises, soumis et simple visiteur
Par avance je m’excuse pour ce post un peu long, mais besoin de me confier ce soir.Il y a maintenant de nombreuses années que j’ai quitté ce milieu, sans vraiment le quitter ; car c’est une partie de mon histoire. Lors d’un Munch, Maître George se demandait comment on pouvait cesser ces pratiques ; alors même qu’à mon sourire on voyait que j’y était encore très attaché…
Cette histoire met personnelles et il ne faut donc en tirer aucune généralité.
J’ai toujours eu cette attirance vers la soumission, et j’ai été heureux et fier de vivre ces expérience, et voici ce qui m’a conduit à quitter cet monde.
Lors d’une « séance » ma Maîtresse souhaitait me redonner mon rang d’animal, et elle y est trop bien parvenu… Même après ces années cela reste confus, et inexplicable pour moi. J’étais nu à 4 pattes, elle hurlait de ne pas m’approcher, mais moi je sentais sa peur, mes narines qui s’ouvrait et se fermer l’odeur de sa peur, sa voix qui tremblait de terreur, ce n’était plus que des sons. Elle m’avait perdu, comme un chien qui n’a plus confiance en son maître et qui se sent en danger, je n’avait plus qu’une confusion d’envie dont celle de bondir sur elle. J’ai du me battre contre moi même pour retrouver mes esprit et ne pas … Il n’y avait plus que ma voix qui existait, qui pouvait me ramener à l’état d’humain. Après cela nous ne nous sommes plus revus, j’avais eu trop peur de ce qui aurait pu se passer, de rester dans cet état, des conséquences… Je n’avais jamais vécu ca, un tel abandon. Je ne pouvais plus lui faire confiance ! Une Maîtresse est la pour « protéger » son soumis, contrôler le danger… Et la ce n’était plus le cas.
Plusieurs mois on passé, et j’avais besoin de « ces moments d’abandon », je suis allé voir une Maîtresse « professionelle ». Helas, quelque choses avait rompu en moi. Je ne cherchai plus qu’à défier cette personne. A chaque coups de cravache je m’enfoncais dans mon passé, et ses coups semblaient caresses, je l’entendais pester et moi j’étais fier de la sentir si faible. La relation était étrange, elle n’obtient pas le moindre cris de moi… et ceci en dépit de ces efforts. Je m’étais plongé comme dans un etat second et conscient, inhiber la douleur…
Le lendemain j’en avais les traces, j’avais du mal à sentir le frottement de mon tee shirt sur mes seins ; tout était douleur. Mais pas face à elle… comme si son échec fessait de moi un autre.Dès lors j’ai coupé avec le milieu, et j’y suis revenu il y a quelques années juste le temps d’un munch et de quelques échanges sur le site ; puis maintenant la.
Parfois je me disais que c’était mon côté dominant qui naissant, mais je n’en n’ai nullement la constance, l’impression de n’être ni soumis, ni Dominant. Perdu dans le monde du D/s, que j’affecte pourtant toujours autant ; mais au sein du quel je ne vois plus vraiment ma place. C’est pour cela que je poste si peu.Étrangement j’ai« ressemant » découvert l’art des massages, et l’abandon de mon propre corps. Un abandon beaucoup plus doux, un voyage intérieur jusqu’à oublier les mains qui me massent, toujours voyager seul avec moi. Lorsque je suis massé par cette personne j’arrive à m’offrir complètement vivre l’abandon total, une confiance totale en la personne… comme j’ai pu avoir dans certaines Maîtresses .
Depuis peu j’ai suivi des cours formations de massage, et développer mon style. Je ressens de nouveau l’abandon du corps de l’autre, cette relation de confiance totale. Mes mains glissent selon mes envies, nourris de la respiration, des sensations de l’autre… et la personne se livre complètement.; et lors du dernier massage que j’ai effectué j’ai eu la sensation d’une personne qui me faisait entièrement confiance, d’un corps qui se lâché entièrement.Et l’envie de ne jamais quitter votre monde, mais en même temps de ne plus vouloir de « cette violence » physique ou psychologique qui m’avait tant nourris.
Je m’interroge toujours autant à mon rapport avec le D/s, pourquoi je n’arrive pas à couper l’amarre, ni a assumer que j’aime simplement ce monde, et qu’elle y est alors ma place, si je ne pratique plus ?
Je sais que personne n’a de réponse, mais j’avais juste envie d’en témoigner.
Merci de ce partage.
joli texte