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Syl DS (Saphir) a adressé une note au groupe
Vos histoires, musiques et poèmes autour du Bdsm il y a 7 ans et 8 mois
J’ai des envies noires, aux antipodes de nature, des envies d’explorer mon côté sombre, des envies qui me dépassent et me submergent lorsque je me mets à y penser. Elles me font peur par moment, non pas parce qu’elles tendent vers l’extrême mais surtout parce qu’elles m’appellent, m’attirent.
Mais comment les explorer, comment aller jusqu’au bout…et surtout avec qui. Il me faudrait quelqu’un de confiance, qui me connait, qui me comprends….et tu étais là.
Alors je viens te voir pour en parler, me rassurer. Non je ne suis pas folle m’me dis ty. Pour toi, j’évolue vers de nouvelles sensations, je me dévoile à moi même et je ne dois pas avoir peur de tous ces chamboulements dans ma tête et mon corps. Il faut juste que je me laisse aller vers ma curiosité.
Tu me comprends puisque tu as les mêmes envies, tout du moins pour certaines d’entre elles. Donc quoi de plus naturel à me tourner vers toi pour exaucer ma prière.
J’ai besoin de ta force pour passer le cap et tu acceptes de me la donner car tu sais très bien que sans toi tout ne resterait qu’envies non satisfaites, regrets, remords.
Oui tu acceptes de m’enchaîner comme jamais je ne l’ai été… entravée, sans liberté de mouvement.. suspendue par les poignets, bras écartés
Oui tu acceptes de frapper le martinet sur mon corps afin de le faire rougir
Oui tu acceptes d’user de ta ceinture sur moi.
Je ne suis que le réceptacle de la douleur que tu m’inflige…cette douleur qui me transperce de part en part, qui s’evacue par chaque port de la peau.
Car oui je veux n’être que douleur aujourd’hui écho à ton désir féroce de m’entendre crier sous tes coups.
Alors oui, tu frappes de toutes tes forces, me brise pour que je perde le contrôle, que je lâche prise afin d’ ‘explorer un nouveau monde.
J’ai besoin de tes mots, de tes humiliations, de tes gifles… alors tu me montres qui contrôle, tu me remets à ma place, tu me délivres de mes fantasmes extrêmes.
Tu me griffe moi, tu me marque
…afin que je sois le temple de ton sadisme pur…
Tu serre ma gorge jusqu’à ce que mes yeux se révulsent… jusqu’à ce que je convulse… tu prends le contrôle de ma vie, de mon souffle….
Tu continues ton supplice en malmenant mes seins…les pince, les mords …je ne veux être que cicatrice.
Apothéose, apres m’avoir détachée, tu me jettes au sol et je me retrouve à quatre pattes. Tu me baises comme je n’ai jamais été baisée, sans ménagement, selon tes désirs, tes envies. Je ne suis qu’orifices et rien d’autres.
Tu me défonces comme jamais à secouer mon corps telle une poupée de chiffon alternant coups de reins dans ma chatte et dans ma bouche. Ainsi offerte à ton plaisir tu vas et viens…ta jouissance monte et enfin tu te delivres dans ma bouche et je bois, je déguste.
Une fois repue, tu décides sans me prévenir de me faire jouir avec tes doigts, ta bouche….je suis déjà trempée de cyprine mais tu en veux plus…que je coule sans m’arrêter, telle une rivière…alors tu caresses mon clito avec ta langue chaude puis avec tes doigts. Lorsque mon excitation est à son comble tu inséres tes doigts dans ma fente, entamant un va et vient de plus en plus rapide…et là je sens un liquide chaud couler…je me déverse sur ta main…jouissance ultime…mon corps se soulève sous l’orgasme mais tu n’en as pas fini. Je me retrouve contrainte par ton bras qui me plaque au sol pendant que ton autre reviens sur mon clito…et tu recommences la monter de la jouissance et la Fontaine ainsi de suite, trois quatre fois…je n’en peux plus…j’ai mal tout en étant dans un état second par mes orgasmes à répétition… je crie, je pleure toutes les larmes de mon corps.
Me voir ainsi jouir te faire bander dur. Il y a une chose que tu as toujours voulu me faire et qui te trotte dans la tête….mon cul…m’enculer…alors ni une ni deux tu me retournes, tu présentes ta queue à l’entrée de mon cul et d’un coup de rein tu t’engouffres au moment où je suis encore dans le cosmos. La douleur piquante me fait pousser un cru accompagné de larmes.
Tu es bien au chaud, tu t’y sens bien, alors tu te laches… en y allant franchement…la douleur s’en va et laisse place au plaisir..oui j’aime te sentir là au creux de mes reins. Tu me sens très réceptive et tu continues jusqu’à déverser ton foutre bien au fond de mon cul. Je sens une douleur dans mon cou et je comprend qu’en giciant tu m’as mordu. A bout de souffle, tu t’ecroules sur moi, ta queue toujours en moi..
On reste ainsi un moment dans dire un mot. Le seul son audible est celui de mes pleurs…de douleur et de plaisir…mais pleurs de zenitude, de plénitude. Me voyant ainsi, ta douceur reprend le dessus et tu me prends dans tes bras en me câlinant, tel un joyau à choyer…tes doigts effleurent mes marques, boursouflure, griffures, morsure…fier tu es de m’avoir aider à réaliser mon fantasme, je le sens et le sourire apparaît sur mon visage. Je me retourne vers toi et t’embrasse à en mourir..Mes Envies, Mes Pensées, Moi Tout Simplement, 30/05/2017 ©