L'Anneau de Justine

Bonjour je m appelle Ange (angesoum sur FL) je suis sous collier depuis 1an environ et nous venons d emménager ensemble. Nous avons eu quelque mini expérience bdsm avant de nous rencontrer mon dhom et moi mais c est ensemble que nous avons appris le plus.. Lui dominant, shibariste et sadique. Moi soumise, rope bunny et maso !

Je vous met ici un texte que nous avons écrit sur notre pratique préférée
Le fouet

Lui : Elle l’attend, elle le veut, elle le réclame. Elle aura le droit au fouet et j’aurai le droit de posséder son âme. Je lui demande de se préparer pour ce moment.

Elle : Il prend son ton sévère pour me demander de me déshabiller. Je sais ce qui m’attend. J’ai peur, je frissonne, mais j’ai envie.
Je me tiens debout, attendant qu’il me place là où il veut, dans la position qu’il souhaite que je prenne. Ses mains sur ma peau nue, sur mon dos, mes fesses sont comme la brise qui souffle avant la tempête.

Lui : Je prends le fouet en main. Je le soupèse. Je le caresse. J’apprécie son toucher, je laisse le cuir filer entre mes doigts.

Elle : Je me prépare à recevoir, je me prépare à la morsure. J’ai peur, j’ai envie. Je lève les bras le long de mon visage pour lui offrir mon dos, entier. Il me demande si je suis prête. J’ai peur, mais j’ai envie. Un signe de tête pour lui dire oui.

Lui : C’est le moment. Je fais quelques mouvements pour que le fouet trouve sa place entre mes doigts. Quelques coups en l’air pour s’échauffer. Il claque, il est prêt, il veut sa proie.

Elle : Il fait claquer l’objet, violemment, à côté de moi. Le son soudain, puissant m’avertit de ce qui va suivre.
La première morsure arrive. La première procure la sensation la plus nette, en même temps, la plus vive, due à la surprise mais c’est aussi la plus douce, la peau est fraiche comme neuve.
Puis une seconde morsure, puis une troisième, tour à tour, c’est le dos, les fesses, les hanches, les cuisses, les épaules, qui sont touchés…. Mon corps entier est le terrain de ce jeu sensuel et puissant.

Lui : Je me concentre à ma tâche. J’essaye de garder le contrôle de l’outil pour prendre le contrôle de ma soumise.

Elle : Ça fait mal mais je tiens bon, c’est supportable. Je veux lui prouver que je peux faire ça pour lui. Alors je me concentre, je ressens chaque coup, je les transforme en caresses dans mon esprit. J’absorbe les sensations. Je savoure chaque morsure, je ressens les picotements, j’imagine les griffures qui se dessinent.

Lui : Sa peau se pare de fines lignes élégantes. Ça m’excite. J’en veux encore. Plus encore !

Elle : Puis viennent les coups qui ne touche plus le corps mais qui touche l’esprit enfin…
À ce moment-là, je pense que je vais craquer. Alors je pense à lui, je ne pense qu’à lui offrir ce corps comme une évidence, de ma dévotion, de ma soumission. Je n’ai plus mal. Je ne ressens plus rien. Je suis à lui, je ne m’appartiens plus, la douleur n’est plus mienne, je suis transportée, je me sens totalement libre, à lui.
Les morsures continuent, elles me blessent de nouveau. Je voudrais que ça s’arrête maintenant mais je me donne encore, c’est bon, encore un peu…
Je pleure, je voudrais dire stop mais je ne veux pas encore. Je supporte, j’absorbe, je me donne et je reçois encore et encore. Je pense qu’ainsi il sait. Il sait ce que je lui offre. Je ne dis rien, je pleure. Je suis entre ses mains, je m’abandonne aux sensations, je m’abandonne à son emprise sur moi. Je le sais, je le sens. Je suis à lui.

Lui : Les larmes coulent sur ses joues. Sa souffrance m’emplit indiciblement de joie. Elle est mienne. Tout à moi. Elle m’a déjà tant donné et pourtant je sais que je dois en prendre davantage. Elle le veut, j’en ai besoin.
Je continue ce geste rapide et puissant, à poser mes marques.

Elle : Je pleure encore, mes jambes tremblent, je n’arrive plus à respirer, encore, encore un peu, je peux tenir. Encore un peu, mon corps n’est plus à moi. Encore un peu, je vais craquer… Un signe de tête pour dire que je n’ai plus rien à donner. Il a tout.
Je suis épuisée, mon corps tout entier se met à trembler.

Lui : Elle s’effondre. Ce corps brisé, haletant, strié et tremblant m’appelle. Je sais qu’elle a besoin de moi. Je suis fier de ce qu’elle m’offre, je suis fier d’elle.

Elle : Ses mains de nouveaux sur ma peau m’apaise. Je suis en sécurité. Je tremble dans ses bras. Je suis ailleurs dans un autre monde. Un monde de sensation, de volupté, ma peau est en feu, mon esprit est léger.
Je suis à lui, rassurée, en sécurité.

Lui : Elle est à moi.**

Texte écrit à 4mains avec Mr-Renart