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Schiava a adressé une note au groupe
Vos histoires, musiques et poèmes autour du Bdsm il y a 9 ans et 3 mois
Pièges à éviter pour soumises en recherche
Ce soir, l’idée me vient d’écrire ces lignes qui ne changeront rien, mais vous aideront peut-être à y voir plus clair dans la forêt des fantasmeurs qui vivent leur vie derrière leur écran bien que les idées ne leur manquent pas et même parfois sont-ils imaginatifs, des baratineurs qui vous font des promesses qui n’engagent que C/celles qui y croient, des manipulateurs qui prennent un plaisir sadique à vous faire culpabiliser afin de masquer leurs propres carences et ceux-là aussi en ont de l’imagination, plus que tous.
Ces descriptions rappelleront-elles peut-être quelques souvenirs à certaines d’entre vous.
Vous avez les indécis qui voudraient bien mais ne peuvent point, parce qu’ils sont mariés… parce qu’ils sont divorcés… ah oui mais il y a les enfants (qui contrôlent leur papa chéri pire encore que le faisait l’ex, car elle, on pouvait lui faire avaler des couleuvres), qui n’hésitent pas à vivre leur vie en laissant en plan leur « pauvre » père si l’envie leur en prend et ils n’ont pas tort.
Il y a ceux qui n’ont pas encore géré leur complexe d’Oedipe… qui ont leur mère… avec qui ils n’ont pu se marier bien que le père soit mort, hélas pour eux ! ( le père servant de bouc-émissaire à une mère possessive voire castratrice) .
Et voilà t’y pas que l’affaire familiale s’en mêle… avec l’actionnariat de la famille ou de l’ex et pourtant… pourtant ils voudraient bien, ils vous le jurent sur la tête de qui vous voulez, cela ne les dérange pas, certains seraient même au bord des larmes…de crocodiles… bien sûr.L’imparable est, lorsque vous avez un métier qui laisse peu de place à votre vie personnelle.
Alors là, bon courage ! c’est : « Ah ben oui, mais si t’es jamais là… »
Il y a aussi : « Je serai bien venu tel jour, seulement, BIEN SÛR, tu n’es pas là… »(histoire de vous faire culpabiliser).
Il y a les propositions de vie commune sans rien autour, à des centaines de kilomètres, les promesses de se déplacer pour se rapprocher dont la faisabilité est remise aux calendes grecques.
Bref, il y a tout un tas d’inconvénients à cause de votre métier ou de vos activités prenantes.Pendant ce temps, la roue tourne…
Et puis, vous vous rendez disponible, pour une bonne raison, en pensant que les contraintes étant moins nombreuses, votre vie privée y gagnera…
Pas de chance, la conjoncture, ces dernières années, s’est mise de la partie avec toutes les difficultés possibles et inimaginables réelles ou pas mais insolubles et pourtant…
Plus aucun doute, votre métier était l’arbre qui cachait la forêt…
Cette forêt-là, malgré la désertification, malgré le bouleversement climatique s’épaissit chaque jour que Dieu fait .Comme chacun sait, enfin pour ceux et celles qui en ont fait l’expérience, les kilomètres sont un tue-l’Amour pour les meilleures volontés, vous envisagez donc de vous déplacer où que ce soit, n’ayant plus rien qui vous retient là et votre région s’apparentant au désert des Tartares.
A présent, non seulement vous trouvez ceux qui existaient déjà, mais malgré avoir exprimé clairement vos attentes et avoir insisté sur certains points, vous découvrez un genre inqualifiable tant il rassemble de mensonges et d’égoïsme.
Ceux-là, non contents d’avoir la libido en rade, feignent d’ignorer vos attentes et vos refus, en ce qui concerne la relation elle-même pour espérer arriver à leur fin dont on se demande où elle est.Comment peut-on être malhonnête à ce point ?
N’y a-t-il pas suffisamment de fantasmeuses pour répondre finalement à leur quête, n’y a-t-il pas assez de femmes en recherche d’aventures pour satisfaire la leur.Parmi les hommes que j’ai plus ou moins approchés de près ou seulement de loin, en vanille ou dans un cadre BDSM, car rien ne change à l’affaire, seulement deux ont eu l’honnêteté d’annoncer la couleur.
Non seulement, ils ont dit ce qu’Ils voulaient et ce qu’Ils ne souhaitaient pas, mais Ils ont l’immense qualité de respecter leurs paroles. Là, aussi, c’est suffisamment rare pour être signalé.
Je les adore rien que pour cela.Dommage pour vous, j’ai pris les deux derniers ! sauf si vous avez de la chance…
Alors n’allez pas chercher des circonstances atténuantes à qui n’en a pas.
Un empêchement peut arriver, mais deux à la suite, voilà qui est déjà trop.
La vie m’a appris que lorsqu’un homme est motivé, quel que soit son emploi du temps, sauf mort ou à l’hôpital, il ne décline pas un rendez-vous.Donc, si vous tombez sur Gaston la Gaffe, sur le malchanceux de service, sur l’attristé chronique ou le surbooké désorganisé, fuyez ! Inutile d’ouvrir le bureau des pleurs, vous n’êtes pas Mère Teresa !
Il ne vous sera jamais gré de votre compréhension.Fuyez également les malpolis qui manquent de savoir-vivre !
Un jour, quelqu’un m’a dit : « Un homme qui au deuxième rendez-vous ne vous a pas encore invité au restaurant, laissez tomber. » J’avoue qu’elle n’avait pas tout à fait tort.
La première approche en dit long sur la suite.Quand à ceux qui vous promettent tout et rien et qui dans les deux ans, n’ont rien changé, ni à leur statut, ni à leur mode de vie, je ne peux que vous conseiller de passer votre chemin et d’aller voir ailleurs, l’herbe n’aura aucun mal à être plus verte.
Inutile de vous lamenter, ni de vous mettre les nerfs en pelote, ni de pleurer, les hommes n’aiment pas voir une femme en pleurs, ça les culpabilise.
Souriez quoiqu’il arrive…J’allais oublier un dernier type à proscrire à tout prix: les collectionneurs de photos,… en pied, en plan rapproché, les adeptes de plans cam qui n’en finissent pas sous prétexte de voir… la tête que vous avez. Ils nourrissent leurs fantasmes seulement de clichés. Plus vous envoyez de photos, moins la relation a de chance d’aboutir.
Mes meilleurs rencontres furent celles où aucune photo ne fut échangée de part et d’autre.Certes, connaître une situation dont on sait qu’elle ne changera jamais, n’est pas la panacée, car au fil du temps, il faut pouvoir la vivre, ce qui est loin d’être évident, mais vous avez le choix ; celui de rester ou de partir…Vous n’avez pas cette désagréable impression d’être prise au piège, d’être abusée.
Je ne sais si ces petits conseils vous aideront à éviter quelques pièges mais j’espère qu’ils vous auront fait passer un bon moment.
Elisa
21/01/2016
Merci Océane
BIEN DIT !!
Merci à Dick, merci aussi pour ses compliments qui m’encouragent.
Merci aussi à MHP qui nous envoie de très beaux vers, de beaux textes et de belles musiques. J’aime…
Sans doute et je vous l’accorde BlackWhip, mais je pense que ceux qui savent renvoyer l’ascenseur ne s’y prennent pas ainsi, ou montrent-t-Ils une meilleure volonté sans chercher à culpabiliser la pauvre soumise qui n’y est pour rien dans ses déboires.
Merci pour le compliment.
C’est très juste et tristement désespérant…
« Courage, fuyons! »
C’est un peu cela Stella, je vois que c’est du vécu…aussi…
@ BlackWhip : Oui c’est vrai ….. Il y a aussi …….. MAIS ….. cet « aussi » est plus rare que l’oeuf de Dodo des iles Sandwich. Il y en a mais il faut vraiment avoir du bol pour tomber dessus.