L'Anneau de Justine

.. où à Rome …

d’autant que Rome est extravagante comme témoin d’un passé de débauche et de plaisirs. Ceci dit, la vision qu’on en a est très romantique. La société romaine était loin d’être une démocratie libérale, c’était une oligarchie où une poignée de notables achetaient les votes de la plèbe, à commencer par Epicure qui tenaient table ouverte pour être sûr d’être réélu. Maintenant, c’est un peu pareil, la débauche en moins.
Je suis assez circonspect sur la place de l’argent les relations d/s, du moins dans la littérature. Parce que les les auteurs revendiquent le caractère libertaire de ce choix de vie et condamnent – à juste titre – la société mercantile qui propose le sexe comme un produit de consommation, et d’un autre côté, les maîtres sont toujours présentés du moins en en littérature, comme des oisifs qui n’ont que ça à faire.. Comme si l’exercice du pouvoir nécessitait d’avoir suffisamment d’argent pour ne pas avoir à s’en soucier.

Le Bdsm/sm se démocratise de nos jours, cela ne plait pas à tous…
A mes 1er pas dans ce monde, il y a quelques années, on me faisait remarquer que ce monde était très élitisme…
Si la personne soumise se pointait à des soirées avec toujours la même tenue et chaussures cela était aussi jugé… L’habit ne fait pas le moine pourtant et il faut mieux des personnes avec les mêmes habits propres que l’inverse …..(Sourire)

Votre analyse me conforte dans l impression que j’en avais. Mais qu importe, je ne cherche pas à être coopté ou adoubé par un club. Le côté mise en scène et accessoires peut être sympa aussi et je ne juge pas non plus. Après tout la quête du plaisir peut être aussi théâtralisée.
Ce qui m’intéresse vraiment c’est la relation elle même, parce qu’elle est hierarchisee. Le sexé n’est souvent qu’un épiphénomène de l’amour. Et lorsque celui ci perd de son intensité, le sexe perd aussi sa saveur. A mon âge, on a déjà tout fait, et forcément on a besoin d’un enjeu plus important pour prendre vraiment du plaisir. Ça peut passer par les sentiments mais aussi par un investissement personnel.c’est comme cela que j’envisage ce genre de relation. C’est dans cette proximité qu’il y a entre la soumise et son maître que ça devient intéressant. L’un et l’autre étant dépendants de leur relation. La soumise étant valorisée par son maître et celui ci n’existant en tant que tel, que parce qu’une autre personne le choisisse en tant maître.

C’est un mélange savoureux et savant d’un peu tout cela en fait.
Par contre, moi j’ai pas encore tout fait, youpi !

Je n’ai pas la prétention d’avoir tout fait, mais vous me comprenez, à force on a fait le tour de la question, à moins d’avoir été vraiment très coincé dans sa jeunesse, et vous savez comme moi qu’on étaient un peu plus délurés que la génération d’après qui ne regardait qu’aux marques de vêtements pour savoir si on en était ou pas. Je n’ai jamais eu le sentiment d’avoir été acheté par la pub, c’est mon côté profondément libertaire, ni conformiste, et je veux dire qu’à mon âge, je n’ai pas envie de me laisser enfermer dans une case.
Je me demande si tout le monde peut lire, ce que je vous écris, et au fond je m’en fous. Je suis comme je suis et j’assume.

kaqemono, oui sur le mur du site, tout le monde peut nous lire et je m’en fous aussi

Finalement vous êtes assez rebelle pour une soumise!? Lol
J’aime bien votre franchise, je hais le politiquement correct, les convenances, le fichage, l’hypocrisie qui nous guettent même dans les coins les plus reculés de notre sexualité.

Je ne suis pas rebelle du tout kaqemono, je n’adhère pas aux codes traditionnels de ce monde, à certaines idées que l’on voudrait que toutes soumises doit accepter obligatoirement, car cela fait ainsi depuis 30 ans au moins.
L’important n’est pas ce que les autres voient de nous, mais uniquement ce que nous désirons vivre et tout ce que l’on va mettre en œuvre pour y arriver et puis ce que pensent les autres de moi, je m’en fous

Je ne voulais pas vous mettre en porte a faux. Encore qu’en calcul de statique, le porte a faux représente un élément qui est soumis a la fois a son propre poids et a l’effort de flexion proportionnel au carré de sa taille par don poids. Ce qui se traduit généralement par un traction maximale.
C’est donc une façon assez pratique pour tester la résistance des matériaux.
Je n’ai pas pu m’empêcher de faire ce trait d’humour, c’est mon métier. Car j’ai aussi un métier. Lol.
Sinon je comprends votre état d’esprit et m’y intéresse vraiment. J’ai lu les manuels d’Eros power, j’ai lu les bouquins d’Eva Delambre, etc. Je commence donc a comprendre ce qui est a la base du désir de soumission. Et c’est aussi ce qui ma fait comprendre que j’avais sans le vouloir choisi des femmes ou plutôt m’était laissé choisir par des femmes relativement soumises ou souhaitant l’être.
Tout ça pour dire que je ne prends pas cette conversation a la légère.