L'Anneau de Justine

L’ombre du ciel

C’était jour de pluie, un jour de malheur
Quand au fond de la nuit on oubli le bonheur.
Une femme qui pleure la beauté d’un pardon
Ne connait pas la peur de ceux qui ont raison

Et c’est cet homme qui vous ouvre la porte
D’un monde qui s’ouvre et qui vous transporte
Une flamme immense qui vous tient debout
Pour partir à genoux dans ses beaux coups

C’est la terre entière qui peut naître dans vos yeux
Dans l’abandon suprême pour faire des adieux
Le ciel se déchire dans vos liens et la douleur
N’est qu’un pont vers la délivrance du cœur

C’était un jour de soleil, un jour de misère
Pauvre âme sensible qui ferme les paupières
Ces esclaves sublimés par la caresse violente
D’un Maître qui les invite dans la transe

Se sont des siècles entiers que l’ont peut percer
En regardant dans une serrure encore dérobée
C’est avec vous que je veux vivre ma liberté
Je tends mes bras pour être une fois enchainée

Même dans les braises qu’on tatoue votre nom
Dans mon dos que s’inscrivent de grands vallons
Que ma peau prenne la couleur des étoiles
Je sais que vos mains m’offriront des voiles

C’était un jour de vent, un jour de changement
Puis je connaîtrais des paysages inconscients
Avec vous c’est un chemin qu’un peut fuir
Mais qu’avec vous, j’ai envie de vire.

Murmure