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Le destin de Cassandre chapitre XXI

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Chapitre XXI

« Encore, s’il vous plait ! Prenez-moi encore ! »

« Avec joie petite salope, voilà bien longtemps que je n’ai pas pris un si joli cul ! »

Je suis liée à un chêne du remarquable jardin du château de Saumane, l’Abbé de Sade est dans mes reins. L’écorce rugueuse du tronc lacère la chaire tendre de mes seins à chaque coup de boutoir de l’homme d’église libidineux…j’aurai ma lettre d’introduction !

Deux servantes espagnoles lèchent vigoureusement ses bourses et son cul pendant qu’il martyrise mon anus…je vais jouir !

Abdul est resté dans le chaleureux salon de la bâtisse, notre hôte est un homme de lettres, je suis étonnée de l’intérêt de mon ancien tortionnaire, je le pensais sourd à toute forme de culture contrairement au Sultan et surtout à Hamed qui lui, était un puits de sciences.

« M’est avis qu’une petite visite dans les souterrains du château te plaira ! Il y a là quelques beaux cachots pour user de ton corps sans craindre d’être dérangé. »

L’Abbé vient de me souffler ces quelques mots à l’oreille, rien que l’idée d’une séance un peu plus poussée fait monter mon plaisir et je ne contrôle plus mes cris. Je dois me rendre à l’évidence j’aime me donner dans la souffrance !

Nous sommes arrivés chez l’Abbé hier dans la soirée, je suis contente de cette halte, la voiture que nous a trouvée Abdul est confortable mais les routes du royaume sont dans un état pitoyable ! Le voyage va être pénible jusqu’à Paris et les étapes suivantes seront moins idylliques, heureusement les quelques jours passés à Marseille m’ont fait du bien. J’ai une pleine malle de nouvelles robes et une multitude d’accessoires.

Le château surplombe un charmant village et il semble que l’Abbé de Sade en prenne grand soin ! Les terres alentours sont bien travaillées et la bâtisse est remarquablement bien entretenue. La soirée d’hier a été très cordiale mais je n’étais pas dupe quant à la finalité de ces mondanités, l’œil égrillard de notre hôte lors du souper, ne laissait planer aucun doute quand à ses intentions à mon égard ! Décidément, les hommes, qu’ils soient d’église ou pas en veulent toujours à mon corps !

« Suis-moi ! »

L’Abbé s’est rhabillé puis m’a détachée de l’arbre, il me tend la main, je glisse la mienne dans sa paume chaude et je le suis sans trop me poser de questions…je sais par avance que dans les heures qui viennent mon corps va jouir des tourments infligés ! Pour l’instant, j’admire la roseraie que nous traversons et je remplis mes poumons de l’odeur sucrée des fleurs écloses. J’aime les roses et leur cruelle beauté…

Nous sommes arrivés devant une très belle grille forgée qui ferme une entrée de souterrain.

« Nous allons passés par ici, tu vas avoir le privilège de découvrir tous les souterrains du château, tu verras la profondeur des salles et l’épaisseur des murs sont très adéquat pour étouffer les cris que tu ne manqueras pas de pousser. »

Je regarde l’Abbé qui vient de m’annoncer que je vais souffrir sous ses coups comme on invite à diner…je ne peux que sourire…il a comprit, il sait mon plaisir dans la douleur.

L’Abbé allume tour à tour des torchères accrochées aux parois, la lumière diffusée n’éclaire qu’une infime partie des boyaux que nous empruntons pour nous enfoncer dans les entrailles de la terre. Ca et là, je devine la fuite d’un rat dérangé par le bruit de nos pas qui se répercute sur la pierre et qui trouble le silence habituel des lieux. Je ne sais comment cet homme ce repère dans ce labyrinthe de couloirs, mais il semble savoir où il va, car nous arrivons dans une sorte d’immense salle taillée dans la roche.

« Comme tu peux le voir quelques petits aménagements destinés à certains jeux ont été fait. J’espère que tu sauras en apprécier l’usage ! »

Mon regard se pose sur un chevalet de bois recouvert en son milieu de velours rouge, chaque pied est pourvu d’anneaux dont je devine aisément l’usage mais je suis surtout surprise par une croix sculptée.

« Tu admire une œuvre d’art ! Regarde les détails. »

« Mais ce sont là des scènes très impudiques ! Qui a pu effectuer un travail pareil sur une croix ? »

« Disons que l’artiste n’a pas vraiment eu le choix et je pense qu’il est grand temps que tu teste son confort ! »

L’Abbé a un grand sourire qui illumine son visage en me disant ça. Sa main vient de crocher ma chevelure, il me tire vers cette croix magnifique qui va bientôt devenir le témoin de mes supplices je le pressens !

« Retire ta robe, ne garde que tes bas et tes chaussures…nous allons jouer »

Je m’exécute docilement, je n’ai aucune chance de retrouver mon chemin vers la sortie

Dans la pénombre, je n’ai pas remarqué les fers attachés à chaque extrémité mais l’abbé d’une main experte vient d’en refermer les mâchoires sur un de mes poignets et je sais qu’il ne sert à rien de me débattre…, d’ailleurs j’en suis à me demander si j’en ai vraiment le désir ! Le petit picotement dans mon ventre ne me trompe pas sur la nature de mes envies !

« Ma chère, vous êtes parfaite ! On dirait que la croix vous était destinée ! Voyez comme les fers sont ajustés juste comme il faut à vos chevilles et poignets. »

Je dois admettre qu’il a raison, l’écartement est idéal et je peux appuyer ma joue à l’intersection que forment les deux montants de la croix. Cependant, je pense qu’à la longue la position doit se révéler très inconfortable et que nombre de femmes ont crié pour qu’on les détache ! Le bois est patiné et ça et là je vois des tâches plus sombres, je préfère ne pas imaginer comment elles ont été faites !

« Cassandre…je vais te faire un grand honneur…tu seras la première à recevoir la caresse de mon nouveau jouet…une invention de mon palefrenier pour mater les pouliches récalcitrantes. Oui, je sais, je n’ai jusqu’à présent aucune raison de me plaindre de toi, mais nous dirons que c’est à titre préventif…pour prévenir toute velléité de rebellion. »

Le rire de l’Abbé résonne sous les voutes, j’étais assez confiante…je ne le suis plus et le bandeau qu’il me noue sur la nuque n’arrange rien. Je n’ai pas vu l’objet dont il m’a parlé, je ne sais pas à quelle douleur m’attendre. Je tente de me laisser aller, j’ai appris qu’il ne sert à rien de durcir ses muscles au contraire…la douleur est souvent moins intense lorsque je suis décontractée.

Je sens la chaleur de sa paume caresser le creux de mes reins puis soudain il pince mes chairs, martyrise mon cul de ses longs doigts, je vais avoir des hématomes c’est sûr ! J’ai mal mais je me cambre.

« Ceci n’est qu’un prélude, ma chère »

Il a susurré à mon oreille. Je perçois son souffle qui s’intensifie au rythme des pincements de plus en plus douloureux et je ne peux retenir de petits gémissements qui le mettent en joie. Je le sais, ils sont tous pareils !

« Ton cul est à point, d’un beau rouge, il ne manque que quelques petits dessins pour qu’il soit parfait ! »

Mes jambes commencent à fatiguer d’être écartelées, je sais qu’il ne me servira à rien de me plaindre alors je me tais en espérant que la séance de torture ne sera pas trop longue, j’ai vécu bien pire mais je commençais à m’habituer à la douceur.

Un sifflement puis une douleur atroce…mon cri retenti et se mue en plainte continue jusqu’au prochain coup. Cette chose est pire que tout ce que j’ai connu ! D’abord il y a le cinglement d’une cravache puis immédiatement vient une morsure…j’ai l’impression que l’on m’arrache la peau.

« Voilà qui est beaucoup mieux ! Tu es magnifique !»

Le contentement transparait dans la voix de l’Abbé de Sade. Les coups ont cessés, il vient coller son sexe contre ma vulve et s’y engouffre sans difficulté…je suis trempée. Comment puis-je avoir si mal et être aussi excitée ?

« Tu n’es vraiment qu’une sale petite chienne mais si charmante que c’est un plaisir de te dresser un peu. »

Son sexe me pilonne l’anus avec une vigueur inouïe et je me tends vers lui autant que mes liens le permettent…j’ai apprivoisé la douleur.

« Mais enfin que faites vous mon oncle ? »

Toujours aveuglée par le bandeau, il m’a semblé entendre un bruit de pas mais je ne pouvais y croire. Qui pourrait venir ici à part l’Abbé et ses victimes consentantes ?

« Mon cher neveu, comme vous pouvez le voir, je viens de mater une jeune pouliche. Voulez-vous l’essayer à votre tour ? »

« Mais enfin, êtes-vous devenu fou ? Ses fesses sont en charpies ! »

« Cependant, elle ne se plaint guère, n’est-ce pas ? Qui de nous est le fou ? Vous de ne pas vouloir essayer ou moi de l’avoir fait ? Regardez ces joues humides des larmes versées, cette vulve qui suinte de plaisir, et dites-moi que j’ai tort de ne pas en profiter ! »

« Détachez-la, voyez comme elle tremble ! »

« Soit je vais lui retirer son bandeau et la retourner, qu’elle puisse voir l’impudent qui nous dérange en plein plaisir. Mais ce ne sera que pour mieux lui faire connaître mon nouveau jouet. »

La voix du neveu est jeune, le visage le sera-t-il aussi ? Je souris malgré moi, c’est la première fois qu’un homme est choqué par le traitement que l’on m’inflige.

L’Abbé desserre les liens de mon bandeau mais je garde les yeux fermés tant que mes bras et mes jambes ne sont pas libérés…je veux rester dans ma bulle.

« Cassandre, je vais te rattacher à la croix mais permets-moi de te présenter d’abord mon neveu : le Marquis de Sade

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Le destin de Cassandre Chapitre XX

in Le destin de Cassandre, Littérature

Chapitre XX

Demain, nous débarquons enfin ! Ces derniers jours ont été très pénibles. Lili et Clarisse se sont encore rapprochées l’une de l’autre et Thomas fait parfaitement la femme pour Karim. Je devrais être heureuse et pourtant, je ne le suis pas. J’ai honte à me l’avouer, mais les sévices me manquent ! Je voudrais pouvoir encore ressentir la jouissance quand mon corps est maltraité.

Je pensais que le confinement dans le navire me permettrait de reprendre mes esprits mais c’est tout le contraire, chaque jour qui passe me conforte dans l’idée que mon enlèvement a corrompu mon entendement. Il ne peut en être autrement ! La normalité n’est pas le plaisir dans la souffrance ! Pourtant il semblerait que je ne sois pas la seule, je vois bien le bonheur de Clarisse et de Thomas lorsqu’ils sont maltraités et utilisés tels des jouets sexuels. La petite est folle de bonheur quand Lili lui flatte la joue après lui avoir asséné plusieurs claques à toute volée et ce sans raison si ce n’est son désir d’être cruelle. Je crois malgré tout qu’elle est très attachée à Clarisse et ne dit-on pas ? ’‘Qui aime bien châtie bien’’

Dieu ! J’ai envie d’un sexe dans mon vagin, de jouir de la brûlure d’un pieu dans mes reins…j’ai trouvé un pied de chandelier avec lequel je me soulage lorsque l’envie est trop forte comme maintenant.

J’ai trouvé un recoin du bateau pour m’adonner à mes plaisirs coupables. D’une main je commence à caresser mes seins – ils ont pris de l’ampleur depuis mon départ – je presse les pointes entre mes doigts et griffe légèrement l’extrémité pour en augmenter la sensibilité. Depuis peu, je les entoure d’une cordelette que je serre plus ou moins fort au gré de mes pulsions et de ma résistance à la douleur qui ne manque pas d’arriver après un certain temps de ce traitement. Ils changent de couleur, deviennent violacés et très sensibles, le moindre frottement me fait faire un bond, mais que c’est délicieux ! Lorsque je n’en peux plus de désir, le pied froid du chandelier m’apaise pour un temps, je fais coulisser ce bout de métal dans mon con, la rugosité des ciselures provoquent d’agréables sensations et il se réchauffe au contact de mes chaires brulantes au fur et à mesure que j’augmente la cadence des allers-retours ! Mais, je n’atteins jamais la jouissance que j’ai connue sous les coups de Mustafa III…

J’en suis au point que l’envie de provoquer Abdul m’a plusieurs fois traversé l’esprit ! Redécouvrir la morsure du fouet sur ma peau ou le claquement de ses paumes sur mes fesses. Je me suis pourtant refreinée, il suffit que je touche la bague que le Sultan a passé à mon annulaire pour que je me souvienne de la sentence que je subirai si je le trompe sans raison !

La veille de notre départ, il m’a donné un anneau en m’assurant que ce serait un gage de ma fidélité de ne pas l’enlever, que de toutes les façons il saurait si je manquais à la parole donnée. Il s’agit de 7 anneaux imbriqués les uns dans les autres qui se déboitent si on retire l’anneau et l’infortunée qui ne peut plus les remettre en ordre doit avouer son infidélité. J’avais eu vent de cette coutume qui date de l’époque de Soliman le magnifique mais je pensais que c’était une légende ! Je crois qu’il savait pouvoir compter sur moi, il a su déceler cet orgueil de ne pas faillir qui m’anime quelque soit la dureté de l’épreuve subie. Je suis d’ailleurs persuadée qu’à cause ou grâce à ça je suis sur le point de revoir ma patrie, il sait que j’aurais à cœur de réussir ma mission.

J’aperçois les cotes françaises et la multitude de voiles des bateaux de pêche qui encombrent le port de Marseille, je n’ai jamais autant eu hâte de mettre pied à terre ! Accoudée au bastingage, je me repais de cette vision ! La France, enfin ! Abdul m’a informée que nous devions loger chez un ami du Sultan avant de prendre la route de l’Isle-sur-Orgue. Nous devons y rencontrer un abbé qui pourra me donner une lettre d’introduction auprès du Prince de Condé si je sais l’amadouer comme il se doit, espérons qu’elle me sera d’une quelconque utilité à Paris. Pour l’heure il me tarde de fouler le plancher des vaches ! Lili et sa compagne m’ont rejoint, après de multiples atermoiements la duègne de Clarisse a accepté que Lili l’accompagne jusqu’au couvent, j’espère qu’elle pourra s’y retirer elle aussi. Je l’imagine tout à fait régentant une nuée de jeunes filles en fleur ! Clarisse est désormais totalement soumise aux désirs Lili, j’en veux pour preuve le petit lien de cuir qui orne son cou. Lili y attache régulièrement un joli ruban qui sert de laisse et la promène ainsi sur le pont comme on promène sa chienne ! Aujourd’hui encore, la laisse est accrochée mais elle l’a glissée dans la manche pour un peu plus de décence.

Les rues de Marseille grouillent de turbans, j’ai l’impression d’être encore dans l’Empire !

« Ce ne sont que des marchands ! Ils ne peuvent en rien servir les intérêts du Sultan »

Abdul, vient de répondre à mon interrogation muette. Je me tourne vers lui, il est toujours aussi sévère et mal aimable mais je dois m’en contenter puisqu’il doit assurer ma protection et me surveiller pendant tout mon périple en France.

« Où logerons-nous avant le départ ? Sais-tu où trouver de quoi me vêtir, ici ? »

« Un contact du Sultan doit nous accueillir dès notre arrivée à terre et nous mener chez une logeuse. Pour tes vêtements la femme te fournira les adresses. D’ailleurs je le vois, à ta droite sur le quai, l’homme au turban bleu…»

J’aperçois, en effet, un grand échalas qui se dirige vers nous à grands pas, au moment même où nous touchons terre. Décidément, le Sultan ne laisse rien au hasard ! Outre le turban, le caftan qui cache ses pantalons ne laisse planer aucun doute sur ses origines. Il entame directement un long dialogue avec Abdul. Je les laisse et me tourne vers Lili qui vient me saluer. Nos routes se séparent ici.

« Prends soin de toi Lili et ne maltraite pas trop Clarisse si tu la brise tu n’auras plus personne pour jouer ! »

Elle a souri et comme pour me contredire, je vois sa main se refermer durement sur le bras de la petite et les larmes monter dans les yeux de Clarisse.

« Que dit-on, petite chienne ? »

« Merci…Merci Mademoiselle… »

Eh bien ces deux là se sont vraiment trouvées ! Je les retrouverai peut-être à Paris quoique il me semble bien improbable que ma mission me conduise dans un couvent ! Bien, Abdul me fait signe, nous allons nous mettre en route vers notre logement, j’espère pouvoir profiter d’un bon bain pour retirer toute la crasse accumulée lors de la traversée, l’eau de mer n’est vraiment pas faite pour se laver !

Nous suivons l’homme au turban le long de grandes artères bordées de commerces de luxe, il y a même des trottoirs de briques pour que les piétons qui évitent les charrettes, chaises à porteurs et calèches qui encombrent les rues.

« Tu auras toute la semaine pour faire des emplettes et te rendre digne pour paraître à la cour. »

Abdul a suivi mon regard attiré par les vitrines des échoppes, au moins maintenant je sais que nous allons rester quelques jours ici, un peu de répit avant de reprendre la route vers la capitale ne saurait me déplaire.

Le destin de Cassandre – Chapitre XIX – Par Nuage

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Chapitre XIX

« Cassandre, Cassandre ….. »

La voix de Lili traverse difficilement les brumes de mon esprit endormi. Que me veut-elle ? Ce n’est pas dans ses habitudes de me réveiller, elle connaît ma mauvaise humeur si je manque de sommeil !

« Le capitaine Karim te demande sur le pont …dépêche-toi ! »

Que me veut-il encore ? Depuis le départ, il s’évertue à me rendre le voyage aussi pénible que possible ! La vie à bord est d’une monotonie sans nom pour tous les autres embarqués mais il semble que le sort s’acharne sur moi et ne me laisse aucun répit.

« Très bien, Lili, je me lève ! »

Lili a embelli depuis notre départ, je ne sais si c’est de cause à effet mais elle s’est prise d’amitié pour la fille d’un français qui va parfaire son éducation dans l’Abbaye de Penthemon, leur entente est remarquable au grand dam de sa duègne qui voit dans Lili un suppôt de Satan. Le petit coté dominant de Lili ne plait pas du tout à cette femme habituée à se faire obéir en tout point sans aucune hésitation et elle voit d’un très mauvais œil son oiselle se mettre en quatre pour une donzelle d’à peine 20 ans ! Je crois cependant qu’elle va devoir faire contre mauvaise fortune bon cœur car la petite ne jure plus que par Lili, elle ne lui embrasse pas encore les pieds mais tout juste ! Lili aime jouer avec elle et la fait passer aisément du rire aux larmes par ses petites remarques et ses attouchements. Je les observe depuis quelques jours ; ces deux là sont faites l’une pour l’autre ! La petite apporte à Lili le prestige du nom et Lili offre à la petite le moyen de pousser son accompagnatrice dans ses derniers retranchements. J’ai su qu’elle est issue d’une très grande famille et n’a que peu vu ses parents, toujours absorbés par la cour et a bien du mal à s’affirmer.

Clarisse apprend chaque jour la frustration de ne pas atteindre la plaisir, Lili est devenue maîtresse en la matière, elle ne manque pas une occasion de caresser ses petits seins, de passer un doigt mutin entre ses jambes en donnant la pression juste nécessaire pour faire monter le désir…mais en se gardant bien de la faire jouir ! L’autre jour, j’ai entendu la petite quémander le droit à la jouissance, ce que bien sûr Lili lui a refusé tout au long de la journée en continuant ses frôlements, ses caresses furtives. Lorsque j’avais ma ceinture de chasteté chez le Baron, j’ai connu cet état de frustration qu’engendre le désir inassouvi !

Toute à mes réflexions, je n’ai pas vu Abdul s’approcher…je sursaute en entendant sa voix.

« Allons Cassandre ! Faut-il que je te rappelle tes devoirs ? Dépêche-toi ! On ne fait pas attendre un homme ! »

« Juste le temps de me vêtir, Abdul ! »

« A la caserne tu n’avais pas ce souci ! »

Au bout du pont je vois le capitaine Karim, faire de grands gestes impatients devant un jeune homme quasi dévêtu.

« Cassandre, tu vas t’occuper de ce ver, de ce moins que rien qui dit vouloir me servir ! Tu connais mes goûts, tu as charge d’en faire une femelle digne de ce nom »

Je suis étonnée, je ne connaissais pas le penchant de Karim pour les hommes ! Je sais que c’est pratique courante en mer mais de là à vouloir en faire une femme ! Le pauvre jeune homme ne semble pas vraiment comprendre ce qu’il lui arrive et encore moins ce à quoi il s’expose… voici maintenant plusieurs semaines que nous sommes en mer et je pensais Karim entiché d’une de ses servantes ! D’ailleurs, où est-elle ? Je ne me souviens pas l’avoir vu depuis deux jours !

« Il va remplacer la catin qui me servait jusqu’alors ! Elle a préféré servir de repas aux poissons plutôt que de se faire prendre dans les reins, c’est un vœu que je me suis empressé d’accomplir ce matin »

Je n’en reviens pas de l’aplomb avec lequel il m’assène la nouvelle comme s’il parlait de pluie et du beau temps ! Elle ne savait sans doute pas le plaisir que l’on peut obtenir de cette manière et lui donner le choix était sadique ! J’aurais peut-être fait la même chose, lors de ma première traversée si la question m’avait été posée.

« Mais je ne sais pas éduquer quelqu’un ! Ce n’est pas mon rôle ! »

« Tu fais ce que je t’ordonne à moins que tu ne veuille qu’il finisse comme ma servante ! »

« Je ne suis plus à vos ordres mais je vais le faire pour lui »

« Tu n’es plus à mes ordres certes, mais n’oublie pas qui commande sur ce navire ! »

Il me reste une alternative : Lili et ses aptitudes à prendre en main certaines personnes, je vois comme elle fait ce qu’elle veut de la petite Clarisse et puis je crois que lui donner des responsabilités lui fera du bien !D’après ce que j’en sais, il nous reste au minimum une semaine de traversée avant d’atteindre le port de Marseille, cela devrait suffire pour former ce jeune homme et faire de lui un parfait serviteur pour Karim et peut-être qu’au final il aimera son destin.

Comme je l’avais deviné, Lili est ravie. Elle prend énormément de plaisir à se faire obéir et les deux jeunes ne paraissent pas s’en plaindre. Hier, je l’ai vu fesser Clarisse et Thomas, le jeune homme, sans qu’ils ne se débattent ni l’un ni l’autre, au contraire ! Clarisse n’a pu retenir de petits gémissements de plaisir et son visage épanoui laissait voir son bonheur. Thomas, lui, tendait son petit fessier d’une façon éhontée ! Karim ne sera pas déçu, je pense même qu’il sera très heureux des services de Thomas. Pour parfaire son personnage, j’ai prévu de lui faire subir une épilation de tout le corps…je crains fort qu’il ne faille le bâillonner mais, ainsi, il ressemblera beaucoup plus à une femme, avec ses traits fins. Je soupçonne Karim de l’avoir choisi pour cette raison !

Pour le façonner et en faire une source de plaisir pour le pirate, j’ai confectionné une sorte sexe avec le manche cassé d’un balai avec lequel Lili et moi forçons tous les jours ses reins. Le premier jour il a hurlé et j’ai du mettre un morceau de mon jupon dans sa bouche mais depuis c’est un peu plus facile chaque jour et les cris ne sont plus ceux d’une douleur intense !

Puisque je suis seule désormais, je l’ai moi-même essayé dans mon vagin et j’ai pris un plaisir assez violent qui m’a étonné. J’ai senti mon sexe engloutir ce bout de bois sans souci et j’ai eu la sensation d’être comblée comme si j’avais besoin pour me sentir entière d’avoir mon vagin rempli ! J’ai serré les dents pour ne pas crier ma jouissance. Je suis vraiment devenue une moins que rien depuis que Karim m’a enlevée, ils ont corrompu mon esprit c’est sûr ! Je garde cependant l’espoir qu’une fois en France je vais retrouver ma lucidité loin de ces monstres ! Je veux retrouver mon Chevalier et l’aimer tout le restant de ma vie.

J’ai demandé à l’un des matelots son assistance pour maintenir Thomas allongé sur le pont, j’ai pensé que le pirate serait heureux de voir son futur servant souffrir devant tous les hommes d’équipage. J’ai suivi les conseils d’une femme maure qui fait partie des passagers pour concocter une sorte de cire à base de miel que je vais pouvoir étaler sur son corps, malgré moi j’ai un petit soupçon d’envie qui me trotte dans la tête. Je n’aime pas le rôle que me fais jouer Karim, je ne me sens pas à ma place, mais je préfère ne pas le contredire ma tranquillité de corps est à ce prix car loin du Sultan il peut me faire ce qu’il veut, je ne pourrai me défendre. Thomas me supplie du regard de cesser la torture de l’épilation, cependant je crois distinguer une lueur…celle de l’attente avide, synonyme du plaisir de la souffrance. Le malheureux ne peut d’ailleurs plus cacher la montée de son désir…son sexe se gonfle au fur et à mesure de la disparition de ses poils ! Karim va pouvoir consommer sa nouvelle ‘’femme’’ jusqu’à l’arrivée dans le port de Marseille. Nous devons accoster vers la fin de la semaine si le temps reste au beau ! J’ai hâte de revoir ma terre natale.

Le destin de Cassandre – Chapitre XVIII – Par Nuage

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Chapitre XVIII

Comme prévu, la sentence à l’encontre d’Abdul a été exécutée et il a survécu. J’ai eu un moment de panique lorsque j’ai su qu’il était affecté à ma garde, mais il semblerait que les menaces du Sultan soient encore plus pénibles que la mort qu’il demandait s’il venait à m’arriver quelque chose. Mon statut s’est encore amélioré au sein du harem, j’ai maintenant à mon service deux servantes mais il m’en coute beaucoup de docilité à l’encontre de Mustafa III ! Ma soumission est presque parfaite selon lui, même si je me refuse à le voir comme mon maître. Il est un maître, mais en aucun cas le mien ! Les problèmes rencontrés par le sultanat vont sans doute me permettre de m’échapper du harem et c’est cette perspective qui me donne le courage de subir tout ce qu’il me demande.

Sa dernière lubie est de me faire prendre par deux femmes munies de phallus surdimensionnés pendant que je le suce, malgré mes propensions à accepter un volume énorme dans mon vagin ou dans mon anus, je supporte très mal d’être prise des deux cotés en même temps mais lui, il adore cela. Je subis cette double intrusion presque tous les jours désormais avec une variante, les femmes changent chaque fois ! Il est cependant, un moment où malgré la douleur, à cause d’elle, je ne sais, mon vagin se liquéfie ! Mon nectar coule le long de mes cuisses, cette vue plait au Sultan, son pénis dans ma bouche durcit au même instant et il se répand dans ma gorge peu de temps après.

Pendant mes rares moments de repos, j’ai pris l’habitude de retrouver Naïma au hammam avec qui je m’entretiens de la Bas Kadin Efendi. Une autre jeune fille nous rejoint régulièrement, aussi blonde que Naïma et moi sommes brunes, elle est très belle. Toute en longueur, avec de jolies jambes aux muscles déliés, elle n’a pourtant pas été remarquée pour l’instant et rage de ne pas l’être. Je lui dis régulièrement que c’est un bien pour elle mais elle doute, quand je sortirai d’ici, j’essaierai de les emmener avec moi. Je glisse chaque fois que je le peux quelques mots dans ce sens au Sultan, lui faisant part des atouts que je possède pour être introduite à la cour et avoir l’oreille, sinon du roi de France, du moins de l’un des ses courtisans, car il semble maintenant inéluctable qu’une délégation soit envoyée en Europe avec quelques espions en son sein. La Russie attaque les frontières de l’Empire de plus en plus fréquemment et ne saurait rester impunie. Je bénis chaque jour que dieu fait la douce Salma de m’avoir enseigné la langue ottomane, couchée aux pieds du Sultan comme une bonne chienne, j’enregistre tout ce qui se dit lors des audiences et dans l’intimité de la couche de sa Seigneurie après avoir accepté tous ses caprices, je murmure un ou deux mots qui font leur chemin dans son esprit torturé. A n’en pas douter, je finirai hors de ces murs ! Libre !

C’est fait ! Demain, je pars pour la France ! En marge de la délégation, je dois m’introduire à la cour et favoriser les relations du Royaume avec l’Empire au détriment de la Russie, je serais sous la garde d’Abdul, ce qui ne me plait guère ; loin du Sultan il va vouloir se venger, c’est sûr ! Le Sultan s’est décidé il y a deux mois mais que ce fut long pour choisir les émissaires et j’ai bien cru jusqu’au dernier moment ne pas faire partie du voyage. Les mois que je viens de passer à ses cotés m’ont encore renforcée et je sais désormais que ma force vient de ma capacité à obéir et du plaisir que j’en tire. Le Sultan aime cela et ne voulait pas devoir s’en passer mais j’ai su lui faire comprendre que ma tendance à obéir me permettra d’obtenir des informations sans que les hommes se méfient de moi. J’ai réussi à lui faire admettre que la mentalité et les coutumes européennes permettaient à une femme de s’introduire un peu partout sans que l’on fasse attention à elle et que je pourrais ainsi lui rapporter de nombreuses informations. A part Abdul, la délégation compte une quinzaine d’hommes, tous des dignitaires, et cinq femmes dont la petite Lili, que je m’étais promis de faire sortir du harem, elle mérite beaucoup mieux et sa beauté blonde et délicate fera fureur à la cour si elle apprend à se taire, par moments elle me tue de paroles !

Elle a un petit coté dominateur qui est de trop ici ! A mon grand regret, la Bas Kadin Efendi n’a pas voulu laisser partir Naïma mais je me console de son absence car son statut de favorite auprès de la femme du Sultan lui assurera une vie assez paisible.

Ce soir, Mustafa III reçoit tous les émissaires ainsi que le capitaine du navire qui nous mènera en France, plus tard dans la soirée il faudra que je sois disponible pour lui, que je joue de mon corps pour lui faire oublier les soucis de l’Empire. Je connais déjà ma mission : je dois utiliser tous les moyens qui me sont disponibles pour entrer en contact avec le Roi et le mener doucement vers plus d’engagement avec l’Empire contre la Russie, en un mot je dois user de mon corps comme une vulgaire putain pour atteindre mon objectif ! Tout cela m’est égal si je peux revoir mon Chevalier !

Je n’en crois pas mes yeux ! C’est lui, l’abominable qui m’a vendue ! Le pirate de tous mes malheurs est le capitaine du bateau ! Le Sultan a vu mon désarroi, il en sourit.

« Je crois Myna que tu connais notre cher capitaine Karim ! Il sera le commandant de votre navire, je veux le récompenser de t’avoir capturée, ses prises ne sont pas toujours aussi bonnes ! A charge pour lui de mener à bien ce nouveau voyage, demain vous ferez route pour Marseille et plus vite vous y serez mieux ce sera car il vous restera à remonter vers la capitale et pour ce que j’en sais les routes françaises ne sont pas des plus sûres ! »

Décidément mon retour en France ne se fera pas en bonne compagnie, deux des plus ignobles de mes tourmenteurs font partie du voyage ; il va me falloir rester sur mes gardes, une fois loin du Sultan, je doute qu’ils ne tentent rien contre moi !

Je suis seule avec Mustafa III, allongée sur un tapis, j’attends qu’il daigne s’occuper de moi. Il n’a toujours pas dénoué les liens des petits crochets qui me tiennent ouverte ce n’est pas dans ses habitudes de me laisser quand nous sommes seuls. Bizarrement, mon départ semble le contrarier.

« Myna, j’ai ici un présent pour te rappeler en permanence que tu m’appartiens même loin de moi. Regarde, ces beaux anneaux vont désormais orner ton sexe, un des bijoutiers de l’Empire les a conçus pour que le fermoir ne se voie pas et j’ai fait graver mes initiales afin que tu n’oublies jamais que je suis ton propriétaire, ton maître. »

« Votre Seigneurie, c’est un honneur pour moi de vous appartenir même s’il me faudra surement le cacher quand je serais en France. J’obtiendrai de meilleurs résultats si les hommes ou femmes que j’approche me croient libre. »

« Je sais, mais toi tu sauras ! Approche que je les passe à tes lèvres. Voilà, tu es magnifique ! Ces bijoux sont du plus bel effet sur ton sexe de petite esclave ! Et comme tu peux le sentir, ils sont légèrement lestés pour allonger tes lèvres, ainsi tu es d’une indécence remarquable. Tu sais ce que j’attends de toi, ne me déçois pas ! »

Il a raison je sens mes lèvres se distendre un peu et ce n’est pas désagréable, étrangement ce qui pourrait paraître une contrainte me plait, je me sais désirable, je le vois dans le regard du Sultan. Je ne suis pas orgueilleuse mais plaire aux hommes est somme toute très gratifiant et si cela peut me servir alors je serais bien cruche de ne point en profiter.

La dernière malle vient d’être embarquée, j’ai eu le temps de faire mes adieux à la Bas Kadin Efendi qui m’a remit un saphir de toute beauté. Naïma lui convient parfaitement et elle a voulu me remercier, par ailleurs, elle m’a confié un petit travail à faire pour elle en France, je dois remettre un billet à une certaine comtesse.

Lili, s’est montrée exubérante dans ses adieux, je ne crois pas avoir jamais rencontré une personne aussi démonstrative qu’elle ! Ce matin encore, elle a pleuré toutes les larmes de son corps en quittant ses amies du harem mais quelques instants plus tard elle riait à gorge déployée à l’idée de revoir sa terre natale ! Je pense que le voyage ne sera pas de tout repos avec elle et j’espère avant tout que je ne serais pas aussi mal en point qu’à l’aller. Je me souviens de mes nausées avec angoisse.

Après la pose de mes anneaux, cette nuit, le Sultan s’est montré d’une singulière douceur, accoudée sur la banquette je l’ai reçu dans mon vagin et dans mes reins, sans violence aucune il m’a prise comme n’importe qu’elle autre femme. Pour la première fois depuis que je suis son esclave, je ne me suis pas interdit d’atteindre la jouissance avant lui, mon orgasme a été voluptueux sans comparaison avec ceux qui me ravagent lorsque je suis dans la souffrance. Il s’en est étonné ! Au final, il m’apparaît comme tous les autres, mon obéissance est telle qu’il a de la peine à me laisser partir, il doit se questionner sur la possibilité de rencontrer une autre fille aussi docile que moi !

Les amarres sont larguées, nous faisons route vers la France, vers mon Chevalier !

« Myna, connais-tu le temps qu’il nous faut pour la traversée ? »

Lili s’est approchée de moi sans un bruit, son regard d’ange blond un peu craintif.

« Je ne sais pas Lili, tout ce que je sais c’est qu’à partir de maintenant je ne suis plus Myna ! Je m’appelle Cassandre, Lili, c’est là mon vrai prénom, celui de mon baptême que je peux utiliser désormais puisque nous voguons vers la France…vers la liberté…

L’empire de la Passion – Chapitre VI – par Cardassia

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Chapitre VI : Flashback

Vanessa était assise sous la douche presque trop brûlante. Elle n’en pouvait plus. Le souvenir de Natacha, sa première conquête amoureuse, n’en finissait pas de la rappeler à l’ordre alors qu’elle aimait Aurélie. Elle n’en pouvait plus de pleurer ainsi chaque matin. Depuis quelques jours maintenant, elle n’offrait plus à sa femelle sa petite gamelle pour qu’elle mange au sol, elle ne lui donnait plus ses cinq coups quotidiens de cravache sur les fesses. Elle ne la regardait plus avec la même passion qu’avant. Elle l’avait obligée à se vêtir pour se rendre compte que finalement la nudité était plus compatible. Aurélie désespérait davantage de la voir ainsi que de se sentir abandonnée. Sa Maitresse, Aurélie devait l’admettre; avait un véritable problème. Aurélie avait encore les fesses brûlantes depuis la veille. Vanessa s’était défoulée pour exprimer une douleur qui sourdait en son cœur en frappant Aurélie qui s’était donnée de bonne grâce, elle !

Le cul encore bien endolori, Aurélie allait trouver sa maitresse et coupait l’eau. Vanessa ne trouvait plus la force de chasser Natacha de son esprit. Attachée à la croix pour recevoir une raclée mémorable, Aurélie n’en voulait pourtant pas à sa maitresse. Vanessa voyait trop Natacha en Aurélie, tout en elle était si conforme à la petite nana qu’elle surnommait sa salamandre. D’ailleurs, en parlant de salamandre, Vanessa n’avait pas pu mettre son fantasme en place. Que lui était il passé par la tête ? Aurélie s’inquiétait plus pour sa petite Maitresse adorée que pour son pauvre cul meurtri. Aurélie mettrait une bonne semaine avant de s’asseoir.

V : « Je vais te laisser chez Maitre Alban pendant trente jours. Je vais chercher la trace de Natacha, si je n’ai rien après ce délai écoulé, je te promets de me consacrer à toi. Et puis avoir une autre Maitresse est aussi ce que je pensais faire pour toi. Je vais te prêter à Maitresse Carole à qui tu obéiras comme tu sais m’obéir, tu respecteras ses règles et non les nôtres. Au retour si je trouve Natacha, tu seras vendue à Maitresse Carole, si par contre Natacha est introuvable, tu resteras ma propriété. »

A : « oui, bien entendu, ma petite Maitresse chérie. »

V : « Si Maitresse Carole est satisfaite de ton attitude pendant ce temps, je te promets de réaliser avec toi un fantasme puissant qui occupe mon esprit depuis quelque temps. »

A : « Ce sera pour moi un honneur de te combler, je suivrais à la lettre tout ce que Maitresse Carole exigera de moi. Elle sera ma Maitresse et je serai le jouet de ses désirs. »

V : « J e savais que je pouvais compter sur toi petite femelle. Surtout, ne t’occupe plus de nos règles, tu seras sous le toit de Maitresse Carole. C’est à elle que tu devras te référer. »

A : « Oui, Maitresse, je souhaite que tu trouve un jour ton bonheur et si appartenir à Maitresse Carole devait signifier ton bonheur, je serai fière d’y concourir. »

Vanessa préparait sa valise pour partir un mois sur la Bretagne ou elle avait connu Natacha. C’était une tendre époque, la plus belle avant celle qu’elle vivait avec sa femme et esclave soumise Aurélie. Prêter sa soumise à une autre Maitresse était un de ses fantasmes aussi.

Aurélie mettait une jupe ultra minimaliste et un chemisier qui laissait nu son ventre, elle avait le collier comme unique souvenir de Vanessa. Il était convenu d’un commun accord avec Carole qu’elle le garderait jusqu’à son retour. Nue sous les deux vêtements, Aurélie avançait jusqu’à la voiture et Vanessa pour ne pas avoir affaire aux déchirants moments de la séparation, installait sa femelle dans le coffre de la voiture, elle la bâillonnait, lui attachait les pieds et les mains dans le dos. La position était inconfortable et Vanessa qui fermait le coffre essuyait une larme. Il fallait y aller à présent. Maitre Alban la libérerait pendant que Vanessa prendrait un café avec Maitresse Carole. Elle ne verrait pas Aurélie pour son départ, elle avait échangé à la maison un baiser langoureux et elle avait eu l’occasion d’un long cunnilingus.

V : « Carole, bonsoir très chère. »

C : « Vanessa , alors on part à la quête de son passé ? Crois tu que ce soit une bonne chose ? »

V : « J’ai tenté d’y renoncer et ma femelle m’a priée de ne pas me faire plus de tort encore. Je devenais intenable, irascible. J’ai fouetté ma femelle au sang hier et c’est elle qui m’y a encouragée. J’avais tellement mal. Je lui ait dit qu’elle suivrait tes règles et non les miennes, la seule chose importante à retenir c’est au sujet du collier, elle le garde jusqu’à mon retour. »

Maitre Alban ouvrait le coffre de la voiture de Vanessa pour libérer la femelle, il lui libérait les pieds pour la conduire au sous-sol puis lui découpait ses vêtements. Là aussi elle serait toute nue, Alban libérait les mains et la plaçait dans une cage assez étroite pour interdire certains mouvements.

Alban : « Je te laisse ton bâillon, tu peux te toucher, te masturber si tu veux. Carole viendra te sortir de là dès qu’elle sera libérée de ses obligations, je te conseille de ne pas trop l’attendre, j’ai de grandes exigences à son égard en ce moment. »

A : « Muuh… »

Aurélie émit en signant positivement un gémissement. Voilà, elle entendait tourner le moteur de la voiture de Vanessa. Elle pleurait. Elle souhaitait à la fois que sa Maitresse trouve sa Natacha et qu’elle revienne bredouille. Elle caressait le collier, le seul lien qui restait avec elle. Carole était en train de recevoir une bonne fessée par Maitre Alban qui voulait s’amuser un peu avec elle. Elle était tenue de ne porter que son chemisier et ses escarpins. Elle gardait ses fesses endolories à nu. Carole descendait au sous sol et libérait son jouet de la cage.

C : « Viens là, toi ma jolie ! Tu es ma femelle maintenant, on va faire une promenade à présent, suis moi. On va te mettre une tenue digne des cavalières amazones. »

A : « Muuh… »

Carole mettait un chemisier noir, une veste rouge, des bas noirs et un chapeau noir et rouge, elle lui laissait les fesses à l’air, pas question que sa femelle couvre son petit cul. Carole préparait Doris Bleue, sa jument et la sellait. Elle posait une serviette éponge et aidait Aurélie à monter. Carole préparait Pont Noir Ducroix, le cheval de Maitre Alban. Elle conduisait les équidés à l’extérieur et montait à cheval en levant sa jupe pour avoir le cul à même le cuir. Elle menait la marche et les animaux avançaient sur le chemin. Aurélie n’aurait jamais imaginé qu’elle monterait un jour à Cheval. C’était chose faite. Aurélie était un peu consolée, elle avait promis à sa femme d’obéir à tout ce que lui ordonnerait Carole. Elle accordait sa confiance à sa nouvelle Maitresse. Que faisait Vanessa ? Ou en était-elle de sa quête. Pourquoi y penser puisqu’elle ne faisait que l’entamer. Le chemin donnait sur un hameau peu peuplé et les chevaux en crottant empruntaient la voie publique. Carole ordonnait une halte et exigeait que sa femelle se dresse sur ses étrier pour bien montrer son cul tout lisse. La jeune femme obéissait et retombait sur la selle alors que le cheval se remettait en marche. Elle se redressait à nouveau pour s’exhiber. Carole arrivait à sa hauteur et lui assénait de petites tapes à aux fesses.

C : « On va prendre un chemin au bout de la rue, tu vas descendre de cheval pour enlever et remettre la barrière. Tu resteras au sol bien sur. Tu marcheras et conduiras ta jument. »

A : « Muuh !… »

De son coté, Vanessa faisait une pause sur le bord de l’autoroute. Déjà Aurélie lui manquait, que devenait-elle ? Que faisait-elle ? Que subissait-elle ? Elle était assise à une table de l’ère de repos et avalait sans appétit. Il lui restait deux cent kilomètres avant d’atteindre Nantes. Elle était déterminée à trouver cette fille. Elle avait été touchée par la douceur et la bonté d’Aurélie alors que celle-ci avait toute l’occasion de lui reprocher cet adultère psychologique.

Il était dur pour Vanessa de reprendre la route pour la Bretagne. Elle était déprimée et ne trouvait plus la force de poursuivre sa quête. Elle était en larme alors qu’une famille Allemande s’installait à la table voisine. La petite Barbara une jolie blonde de dix ans à peine remarquait les sanglots. Dans un Allemand encore approximatif d’enfant, Barbara, demandait sa mère la raison des sanglots de la jeune femme. La mère dans son français aussi approximatif que l’allemand de son enfant s’intéressait à Vanessa.

Aurélie quant à elle marchait sur le chemin et conduisait le cheval sous une nef de bouleaux alignés au-delà d’un fossé. Se montrer ainsi était nouveau pour Aurélie, partiellement vêtue. Impeccablement mise et pourtant, l’air caressait son sexe nu et lisse. C’était étrange cette sensation d’être à moitié vêtue. Carole caressait les fesses de la femelle et lui ouvrait le chemisier.

C : « Tu vas passer la journée attachée à un arbre. Je vais te mettre un bandeau et tu sentiras l’air frais de la forêt sur tes fesses. »

A : « Muuh… »

Avec douceur, lenteur et précision, Carole ligotait Aurélie entièrement dévêtue à un arbre, le ventre contre l’écorce du tronc. Peu à peu assimilée à l’arbre, Aurélie était inquiète. Carole pelotait ses fesses et ses épaules. Elle était douce avec elle. Elle lui embrassait le cou et enfonçait un doigt dans son vagin déjà très suintant de plaisir. Carole aimait autant les femmes que les hommes. Elle éprouvait autant de plaisir quand elle passait de son Maitre qui la comblait de son puissant membre à la douceur de cette femelle soumise.

C : « A ce soir, je reviens te chercher, pense à ta femme, tu en as le droit. Détends-toi et ne cherche pas à te libérer, épouse le tronc d’arbre et imprègne-toi de la forêt. »

A : « Muuh… »

Carole attachait la jument à un arbre et rentrait à la maison. Aurélie était triste pour sa femme, elle réfléchissait. Elle se souvenait avoir adopté une attitude étrange il y a un an maintenant alors qu’elle se pavanait nue à la maison. Elle se souvenait aussi que Vanessa l’appelait Natacha et que cela ne lui déplaisait pas. Non elle s’appelait bel et bien Aurélie. Elle se souvenait aussi avoir demandé un jour à Aurélie de l’appeler Natacha. Pourquoi ? Elle était seule, elle ne voyait rien, il se mettait à pleuvoir et peu à peu les vêtements qu’elle portait sur le dos collaient lourdement à sa peau. La pluie ruisselait sur ses fesses et trouvait un chemin dans sa petite raie. Les cheveux se plaquaient sur son crâne et Carole ne venait pas la chercher. Un flashback s’installait comme un vieux film en sépia dans l’esprit d’Aurélie alors que celle-ci arrivait après deux mois de drague chez Vanessa. Elle s’était présentée. Elle avait pris sa place chez Vanessa, elle se l’était coulée douce et se souvenait de sa première fessée. Une fessée en appelant une autre, Le souvenir d’une raclée administrée alors qu’elle était débarrassée de ses vêtements, lui revenait, elle était alors âgée de seize ans. Elle était allée faire ses devoirs chez une copine de lycée et celle-ci avide de la voir nue avait entrepris de lui mettre la fessée tant que ses notes seraient inférieures à la moyenne.

Il y avait eu d’autres épisodes de cet ordre dans le passé d’Aurélie. Alors qu’elle s’installait sur son lit pour lire son cours d’histoire, elle avait quitté un à un ses vêtements chaque fois que sa récitation n’était pas au point et finissait nue pour s’imposer ensuite dans le plus simple appareil pour dîner. Elle s’était imposé un règlement des plus draconiens pour satisfaire sa petite copine de l’époque. Comment s’appelait-elle déjà ?

Au lycée elle portait le sac de sa petite copine qui la dominait pour ne pas exposer sa relation amoureuse avec une fille. Quoi de mieux que traiter sa petite copine noire en esclave pour garder secrète une idylle qui pouvait être réprouvée. Elle se souvenait aussi avoir écrit une lettre à sa chérie de l’époque ou déjà elle s’offrait à ses désirs et allait déjà en cours sans prendre la peine de mettre une petite culotte sous sa jupe. Comment s’appelait-elle déjà cette petite copine ? Comment était il possible d’oublier la personne avec qui on filait le parfait amour. La pluie qui s’abattait drue sur sa peau plaquée par le tissus du chemisier lui rappelait une douche à la piscine ou des filles de sa classe l’avait privée de son maillot de bain et de ses affaires qu’elle dut aller chercher à poil à l’accueil.

Aurélie y était allée alors que des gens entraient dans le hall, elle se pavanait fièrement pour récupérer son sac. Plus de petite culotte, juste un haut et les chaussures ainsi qu’une jupe qui ne lui appartenait pas.

Mets cette jupe et ce tee-shirt, pas de culotte pour toi. Je t’ai vue sous la douche, tu es très mignonne et ton petit cul me fait frémir et vibrer. Quand tu arriveras dans la cours, tu viendras me remercier pour t’avoir laissé au moins ses maigres affaires. Je suis la petite brune à la frange avec un blouson de cuir noir clouté et une mini jupe.

Aurélie s’en souvenait maintenant, c’était une certaine Vanessa. Était-ce sa Vanessa qui l’avait dominée ou en était-ce une toute autre ? Puis elle se souvenait qu’elle se promenait la chatte à l’air sous cette jupe minimaliste. Elle allait remercier cette petite brune impeccablement mise sur elle et celle-ci pour l’humilier lui relevait sa jupe pour exhiber ses fesses. Mais était-ce la même Vanessa que la sienne ?

Aurélie avait trouvé un mot dans son casier, elle le prenait, le dépliait et le lisait.

Tu te placeras face à moi en cours dans le cercle des tables et tu ouvriras tes cuisses. J’ai très envie de voir ta chatte. Je veux voir ce petit pruneau d’Agen. Tu ne porteras plus de culotte, je te veux le cul à l’air en permanence. Viens me trouver que je t’humilie encore, j’ai une fessée que j’aimerai te mettre pour amuser la galerie mon petit bout de chou adoré. Ma petite esclave chérie. Tu n’oublieras pas de me remercier de te protéger car je ne sais pas qui apprécierait qu’une gouine noire fréquente un lycée aussi huppé que le notre.

Déjà le sang de la soumission coulait dans les veines d’Aurélie qui obéissait sans discuter, elle laissait déjà cette petite brune la dominer et l’humilier. Elle aimait cela, elle comprenait dans les mots qu’elle recevait chaque matin dans son casier qu’elle ne pouvait plus s’appartenir entièrement, qu’elle devait payer de sa personne l’assurance de ne jamais être agressée. Pour elle, être noire était déjà un sérieux handicap, y ajouter l’homosexualité serait devenu un enfer. Cette brunette ne profitait elle pas déjà d’elle ? N’avait elle pas trouvé là un prétexte pour s’en prendre à une négresse. Pourtant les mots écrits étaient aussi fermes que doux. Il y avait une once de parfum.

Alors que la pluie se calmait, Aurélie ne voyait pas tomber la nuit, son esprit trop occupé à remonter dans le passé lui avait permis de passer près de quatre heures. Combien de temps Carole allait elle la laisser là encore ? Aurélie replongeait dans ses souvenirs, elle en était à cette journée de pluie alors que sous le préau, la brune l’appelait et relevait sa jupe pour vérifier qu’elle avait été obéie. Aurélie connaissait le prix à payer pour avoir désobéi. Réglée comme du papier à musique, il fallait bien assurer une protection face à la fuite menstruelle. La jeune dominatrice ne pouvait la punir pour un détail pourtant évident qu’elle avait omis de préciser. Le lendemain Aurélie trouvait un billet de vingt euros avec un mot parfumé.

Voilà un peu de mes économies, tu achèteras un paquet de couches que tu porteras tant que tu auras ton cycle. Demain je te veux avec une couche sur les fesses ma jolie et tu viendras fièrement à moi pour me remercier, je daignerai peut être t’accorder une petite tape sur le cul si tu le mérites, j’ai vu combien ca t’excitait petite esclave. Parce que maintenant tu m’appartiens.

Aurélie aimait cette fille et savait que celle-ci l’aimait il n’y avait aucune moquerie dans les mots, les actes humiliants qu’elle subissait était une parade pour masquer une idylle qui ne serait sans doute pas envisageable. Pourquoi cette fille l’avait elle abandonnée ? Pourquoi ne voulait elle plus la dominer ni la protéger ? Le secret aurait il été un jour révélé ? Quelqu’un avait-il compris que ces humiliations n’étaient qu’une façade. Elle n’y croyait pas. Un soir alors qu’elle installait une couche sous ses fesses, elle se surprenait à faire pipi dedans pour se souvenir de sa petite enfance. Sa mère était trop souvent absente pour faire cas de cela et semblait bien se moquer d’elle. Elle ne pouvait pas compter sur elle pour l’aider ni pour l’entraver, elle était livrée à elle-même et sa solitude à la maison lui offrait libre cours à toute sorte de rituels de plus en plus prenants et elle était entrée en trouble obsessionnel compulsif.

Alors elle se souvenait bien de son adolescence et quand cette Vanessa venait l’aider à réviser, elle était obligée de lui embrasser le sexe pour la remercier de sa bonté, pour la remercier de taire son orientation sexuelle qui l’obligeait à un silence insoutenable. Elle comprenait alors qu’elle était déjà sous l’emprise d’une passion dévorante. Le flashback était douloureux surtout quand il s’était agit de cette séparation alors qu’au lit, elle et la brune se frottaient l’une contre l’autre, s’embrassaient et se touchaient. La brunette s’appelait bien Vanessa. Était-ce sa femme dans son jeune âge. On change avec le temps. Ce n’est pas un tel changement qui pouvait l’empêcher de la reconnaitre. Une chirurgie plastique peut être due à un violent accident l’aurait défigurée et en aurait fait une autre Vanessa ?

Carole n’arrivait toujours pas et le film de son existence passée se déroulait encore. Il faisait nuit et elle avait froid. Elle avait éternué et le choc de son front contre l’écorce lui avait ouvert une entaille à l’arcade sourcilière. Elle était épuisée, elle avait mal aux pieds et se concentrait sur sa vulve comme sa femme le lui avait appris pour ne pas trouver le temps long. Puis elle repartait dans les songes.

Elle se souvenait encore de ce mot qui mettait fin à la relation elle avait trouvé une petite culotte dans son casier.

Ma chérie, nous avons été prises à baiser ensembles comme deux cochonnes. Nous ne pouvons poursuivre notre relation et j’en suis déprimée, plus que tu ne l’imagines. Voici la fin de notre union, je te permets de porter la culotte tu n’as plus aucun devoir envers moi. J’ai aimé montrer aux autres ce que j’ai de plus cher, toi, ton cul si mignon et craquant, je pars dans le midi de la France. Je n’ai plus le droit de te revoir, du moins tant que je suis mineure. Je t’aime et je préférai être morte plutôt qu’apprendre que je ne pourrais jamais plus te voir.

Aurélie avait une telle soif de hurler qu’elle se blessait un peu la lèvre pour extraire de force le bâillon en levant la tête elle avait distendu la lanière et était parvenue à libérer sa bouche de l’objet. Puis elle se fichait de sa posture. Sa femme devait revenir et surtout rester en vie.

A : « Nom de Dieu, putain que je suis conne à bouffer du fourrage. C’est moi Natacha, c’est moi, putain je suis vraiment conne, j’espère que tu n’as pas fait de connerie bébé, c’est moi Natacha. Reste en vie je t’en prie, reviens-moi, humilie-moi, frappe-moi, mets moi en cage, mais je t’aime.

NATACHA C’EST MOI. »

Aurélie pleurait et Carole qui avait entendu son cri pressait son cheval au galop, elle mit une dizaine de minutes à gagner le terrain.

C : « Allons, c’est le matin presque, je ne t’avais pas oubliée je ne pouvais simplement pas me défaire de mon cher Maitre. Je vais te libérer. Tu t’appelles Aurélie et non Natacha »

A : « Non j’en suis sûre maintenant, je suis Natacha. »

C : « Bref, en tout cas ne me parle pas sur ce ton s’il te plait, je suis ta maitresse et tu me dois l’obéissance. »

A : « Mais ou est Vanessa, ou est ma femme ? »

C : « Elle est partie à la recherche d’une certaine Natacha. Tu es faible, tu vas monter sur la jument et on va y aller doucement. On va rentrer prendre la douche, une bonne gamelle de pâtes et de viande, et tu dormiras en cage petite bête. Mais quelle force pour défaire ce bâillon. »

Aurélie était épuisée, la journée passée à moitié nue à cet arbre avait eu raison de toute son énergie. Elle se souvenait de bien de trop de choses et il manquait des pièces au puzzle. Elle allait se doucher et se prélassait dans le bain après avoir lavé tout le corps de sa Maitresse. Elle se relaxait. Carole était allée servir son dîner dans une écuelle posée au sol et revenait avec la laisse. Il fallait penser à se reposer. Aurélie ne savait pas si c’était un rêve, elle ne savait plus. Elle s’était endormie dans le bain. Maitre Alban la prenait et la portait dans une cellule avait une couette posée au sol. Carole l’essuyait et la couvrait.

MA : « Je croyais t’avoir ordonné de la nourrir sur place et de la laisser seule avec elle-même et non de la ramener. Cependant, elle serait trop mal en point, tu seras punie pour m’avoir désobéi mais on verra cela demain. Pense à ta punition d’ici là ! »

C : « Oui, Mon cher Maitre. »

MA : « Reste nue ! »

C : « Oui, Mon cher Maitre. »

Vanessa avait reconstitué une bonne partie du puzzle, elle se souvenait de son passé et ici à Ploërmel, on lui reprochait encore d’avoir agit comme une négrière, une esclavagiste. Elle devait quitter cette ville au plus vite. Elle avait assez d’éléments pour comprendre que depuis le début, Natacha était sa femme, que bien qu’elle arrivait un jour en se nommant Aurélie, elle devait convenir qu’elle s’était forcée d’y croire faute de pouvoir adhérer a une possible conjecture. Elle ne supporterait pas de se passer une nouvelle fois de sa petite Natacha. Natacha avait été hospitalisée en psychiatrie à cause d’un trouble obsessionnel compulsif engendrée par tout ce qu’elle lui avait fait subir. Ou était-ce l’excuse d’une mère pour ne pas avouer une honte qu’il fallait, faute d’orgueil, camoufler au mieux. Parce qu’il fallait taire l’homosexualité de sa fille à laquelle elle s’était trop peu intéressée.

Non Aurélie n’aurait pas été hospitalisée pour un T.O.C mais pour une profonde et douloureuse dépression à la suite de la séparation. Elle avait passé près de vingt jours à écumer la région à la recherche de renseignement et semblait assez contente d’apprendre qu’elle retrouvait Natacha. A la radio on avait entendu vaguement parler d’une femme noire traitée comme une vulgaire esclave. On tenait cela de quelques ragots et il n’existait aucune preuve matérielle pour étayer ce fait. Dans le troquet vieillot au lino vert et marron, aux tapisseries et au mobilier kitch Vanessa sirotait une bière avant de regagner son hôtel et rentrait le soir après une grosse sieste sur Toulouse. Elle entendait parler un gros homme qui sentait la sueur et le cambouis.

1er homme : « C’est Michel qui était allé dans ce petit village, Montrecouille. »

2ème Homme : « Montricoult Joseph, pas Montrecouille ! »

J : « C’est pareil, on s’en branle, donc il aurait vue cette femme toute nue avec un collier en cuir, parait qu’elle creusait sa tombe. Tu te rends compte Maurice ? tu te rends compte, qui était ce pour obliger une personne à creuser sa tombe ? »

M : « Oh ! Arrête ! Ce ne sont que des potins et qui te dit que c’était une tombe ? »

J : « En plus, la nénétte à poil l’aurait salement envoyé bouler, comme disait Michel ! »

M : « eh bien ! elle l’a sommé de toucher à son cul, tu vois Joseph, si elle était à creuser sa tombe elle aurait profité de ce secours ! »

‘Tain Con. s’écriait Vanessa. L’ambiance était plombée par ce juron, pas qu’il fut étonnant car ici on jurait assez facilement. C’est l’accent de Vanessa qui interpelait les messieurs. Et Michel arrivait à ce moment là avec la gueule enfarinée. Trop bourré pour être clair dans son esprit. Elle prenait congé après s’être excusée et avoir payé sa note. Son attitude stoïque la fit passer pour une nana qui venait juste d’oublier un détail ou un fait important. Vanessa arrivait à l’hôtel, elle se reposait et prenait la route pour son pays du cassoulet. Ici il ne valait pas grand-chose le cassoulet de Toulouse, c’était une pale et piètre imitation comparé à celui que sa femme lui cuisinait.

Il fallait donc qu’elle rentre, elle ferait une halte à Nantes dans un petit hôtel Formule 1 et tracerait le lendemain sur Toulouse, le cœur léger et heureux de revoir sa femme, sa petite Natacha pour qui elle avait de nouveaux plans. Natacha, mm, ca fleurait bon dans son esprit, elle regagnait sa région en chantant sur de la musique populaire japonaise à fond la caisse et elle avait pris soin de bloquer sa vitesse à 120 grâce à son limiteur. Ainsi, sous l’influence de sa pêche, elle ne serait pas prise en flagrant délit d’excès de vitesse. Vanessa était aux anges. Elle était épuisée, elle faisait une pause. C’était un moment important, elle écrivait une lettre à Aurélie, non pas à Aurélie. Elle écrivait une belle lettre d’amour à sa femme. Elle lui rappellerait ainsi ces bons moments ou elles ont appris à s’aimer via le SM qui à l’époque du lycée, n’avait pas été ainsi identifié dans leur esprit.

Le destin de Cassandre – Chapitre XVII – Par Nuage

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Chapitre XVII

Mon statut de favorite s’est mis en place beaucoup plus vite que je ne m’y attendais, une petite routine s’est installée, je vois le Sultan tous les jours et lui donne son plaisir comme il l’entend. Ne plus être vierge, me permet bien des variantes pour lui procurer des orgasmes, il a sa disposition mes trois trous et il en profite largement !

J’ai changé d’appartements, ceux qui me sont dévolus sont beaucoup plus spacieux et plus décorés que ma chambre précédente. Ils se composent d’une chambre avec un immense lit et d’une sorte de boudoir meublé de banquettes et coussins, je peux recevoir les femmes du harem dignement.

C’est amusant de voir comme mon changement de statut au sein du harem a changé la façon dont on me parle ! On vient me voir dans l’espoir que je pourrais glisser quelques mots au Sultan et l’on m’apporte de menus cadeaux. Je me méfie pourtant j’ai vu ce que pouvait engendrer la jalousie !

Le sultan, lui, reste égal à lui-même, égoïste et dur mais aussi doux et drôle ce mélange lui confère une personnalité attachante et me permets d’endurer ses caprices qui sont nombreux ! Une de ses dernières lubies est de me voir prise par un soldat doté d’un membre énorme pendant que je lèche sa dernière femme qui est aussi maigre que la Bas Kadin Efendi était potelée ! Au fil des jours je m’aperçois que mon plaisir vient de plus en plus souvent dans la contrainte et la douleur et j’avoue que j’ai beaucoup de mal à l’accepter ! Pourquoi suis-je comme ça ? J’ai tellement honte parfois !

Aujourd’hui il m’a fait mander à l’aube, après avoir usé de mon corps une grande partie de la nuit et c’est avec des papillons dans le ventre que je me suis rendu dans ses appartements, anxieuse mais désireuse de savoir ce qu’il avait pu avoir inventé encore ! Je n’ai pas été déçue ! Lorsque je suis arrivée dans la salle, le Vizir était en grande discussion avec lui, c’est à peine s’il a détourné le regard lors de mon entrée, à quatre pattes comme il aime. Cependant je n’ai pas attendu longtemps pour qu’il m’adresse la parole :

« Myna, ma chère, mon Vizir que tu connais déjà, a grand besoin de quelque minutes de détente, après l’excellent travail qu’il vient d’accomplir. Tu vas t’en occuper comme il se doit et faire preuve de docilité comme avec moi ! »

« Je ferais comme il vous plaira votre Seigneurie »

« Approche, montre-nous comme tu peux s’ouvrir pour moi ! »

Le Vizir n’a rien dit mais j’ai vu son regard s’allumer ! Je continue mon approche vers eux ondulant de la croupe comme une parfaite chienne puis arrivée au pied du Vizir je pose mes épaules sur le sol, les bras le long du corps. Mon cul s’offre à son regard, dans cette position je suis d’une indécence folle et je me force à me détendre car je sais d’avance qu’il va vouloir fouiller mon ventre ! Il ne va pas rater cette occasion de me rappeler ma condition d’esclave soumise au bon vouloir de son maître.

« Ecarte encore tes genoux et cambre toi un peu mieux, je veux voir ta fente ouverte ! »

Ma position devient inconfortable mais il est sûr qu’ainsi je ne peux rien cacher de mon intimité, et rien qu’à cette idée je sens mon sexe mouiller !

Ses doigts durs touchent sans précaution ma vulve, ils fouillent mes lèvres, écartent, tirent et je sens soudain quelque chose qui s’insère dans les trous de mes lèvres, qu’a-t-il inventé pour me tourmenter ?

« Voyez, mon Sultan, avec ces crochets, vous pouvez attacher Myna pour qu’elle reste ouverte en permanence. Lève-toi, Myna que mon Sultan puisse juger de l’effet ! »

J’en profite pour jeter un regard sur ma vulve et je découvre 2 petits crochets en or passés dans mes chairs de la même façon que pour des anneaux d’oreilles. Au bout de chacun une cordelette permet de les attacher à mes cuisses ainsi je reste avec le sexe ouvert sans discontinuer.

« Vous pouvez aussi jouer à tirer dessus ou mieux elle peut le faire elle-même si elle courre ou marche à quatre pattes, les lèvres étant étirées en avant ou en arrière à chaque mouvement »

Il a joint le geste à la parole et lie les cordons autour de mes cuisses. Je suis obscène le sexe luisant, grand ouvert, j’ai beau tenter de me raisonner je mouille d’être ainsi exposée !

« Regardez mon Sultan, cette chienne ne demande qu’à être prise ! »

Faut-il que je réclame ? Ou que je me laisse faire sans un mot ? Attendre, je crois que c’est qu’il y a de mieux, mais j’ai envie de sentir un sexe d’homme dans mon vagin béant. Je suis récompensée, le Vizir vient d’enfoncer son pieu en moi sans avoir à forcer l’entrée, c’est bizarre les sensations ne sont pas les mêmes, il manque le frottement habituel contre les grandes lèvres mais ce n’est pas désagréable loin de là ! Je suis vraiment devenue une gourgandine. Etre prise comme une chienne me donne un plaisir qui surpasse la honte éprouvée. Je n’y peux rien ! Je voudrais refreiner ma jouissance mais elle est chaque jour plus forte.

Mes lèvres sont très souvent attachées depuis que le Vizir en a donné l’idée au Sultan, son nouveau jeu est de me promener en laisse non pas encordée par le cou mais par le sexe et il s’amuse à donner de petits à-coups qui me font tressaillir et qui le font rire ! Je déteste ces moments là, ils me rappellent trop mon statut d’esclave, cependant ils me permettent aussi d’en apprendre plus sur la vie du sultanat car c’est toujours pour aller dans la salle des audiences qu’il me promène en laisse. Plus je saurais comment fonctionne le Sultan plus je pourrais l’amadouer et plus la vie sera facile pour moi ici ! J’ai ainsi appris que l’Empire avait des difficultés avec le Tzar et que la France ne le soutient pas autant qu’il le désirerait. Je crois que le Baron a du souci à se faire, le Sultan lui a fait comprendre l’autre jour que ses jours en terre ottomane étaient comptés si la position du royaume ne changeait pas mais cela pourrait peut-être me permettre de rentrer en France.

J’essaye de ne pas me faire d’illusions, je suis aliénée au Sultan pour le restant de mes jours s’il en exprime le désir pour l’instant je lui plais, il s’amuse avec moi mais il peut changer d’avis à tout moment et m’envoyer aux cuisines ou pire me revendre, la dernière des options je n’ose y penser….je ne veux pas finir comme repas pour chiens. Preuve que je suis la favorite du moment ; le Sultan a ordonné qu’on punisse le caporal Abdul. Je lui ai appris, les méthodes de dressage des esclaves utilisées par le caporal, s’il en connaissait la plupart, il ne savait pas qu’il nous affamait car il reçoit tous les jours de la nourriture pour les filles ! Il a été convoqué devant le Sultan pour être puni, je ne donne pas cher de sa peau ! Quoique, j’ai une petite idée de punition si l’on m’en donne la possibilité je glisserai deux mots à mon Seigneur ! Il me laisse parfois m’exprimer sur des petites choses, comme les punitions à donner. Pour l’heure, je suis à ses pieds, sa main joue négligemment avec mon sexe, j’ai pris l’habitude de lui offrir mon cul, accoudée sur le sol mon arrière-train en l’air juste à disposition de ses doigts. Il lui arrive de m’investir totalement comme si mon corps était le prolongement de son bras, je ne savais pas qu’une femme pouvait supporter d’être distendue ainsi sauf pour l’enfantement. Il introduit ses doigts un à un sans que j’ai mal, je dois bien reconnaître qu’il sait se montrer doux quand il le faut et a ce qu’il m’a fait comprendre il apprécie grandement le fait que je puisse accepter son poing entier dans mon vagin. Il semblerait que peu de femmes y arrivent sans ressentir de grandes douleurs, en ce qui me concerne se serait plutôt le contraire, j’ai toujours un mal fou à me contenir de crier de plaisir.

Le caporal vient de faire son entrée, il a beaucoup moins de superbe que dans sa garnison ! Abdul fait moins le fier et ce n’est pas pour me déplaire. La main toujours en moi, s’est crispée à son approche, je vais en profiter !

« Mon Seigneur ? »

« Myna, qu’y a-t-il ? »

« Seigneur, puis-je vous suggérer une punition pour le caporal ? »

« Dis toujours nous verrons ! »

« Il serait bon de punir le caporal pour qu’il ne trouve plus de plaisir à faire ce qu’il aime le plus ! Votre Seigneurie, vous pourriez ordonner sa castration. »

« Voyons Myna ! Je te trouve très dure avec notre cher Abdul….j’avais pensé à une décapitation pour ma part ! Mais ton idée est tentante ! »

Le caporal vient de tomber à genoux, en pleurs.

« Je vous en supplie mon Sultan…coupez moi la tête… »

« Eh bien, c’est dit, ma petite esclave a mérité une récompense…elle est très docile… tu seras castré ce soir. »

Le poing dans mon ventre est doux…