L’Empire de la Passion – Chapitre IV – Par Cardassia

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Chapitre 4 : Le rituel

Vanessa sentait bien quelque chose d’étrange en Aurélie et pourtant sa grande dévotion la comblait, elle était donc parée à se soumettre et à s’offrir, Vanessa installait dans la chambre d’amis une table basse solide en chaine massif, celle-ci pouvait aisément supporter le poids d’un adulte de cent kilos et Aurélie n’en atteignait que de justesse la moitié. Vanessa la voyait bien allongée nue sur cette table pour lui permettre de se reposer. La table devait aussi servir d’autel pour qu’Aurélie vienne y procéder à un rituel bien précis. Elle avait déjà pensé que l’écriture d’un règlement n’était pas utile, surtout pour ne dire qu’une chose.

Vanessa était contente de voir Aurélie aimer la nudité et comptait bien l’exposer comme une œuvre d’art en l’obligeant à se coucher nue sur cette table dure et froide. L’idée de mot clés semblait pourtant constituer un système intéressant.

V : « Aurélie, viens par ici ma douce ! »

A : « Oui, Ma maitresse chérie ! »

V : « Quand je dirai « ŒUVRE D ART », tu viendras t’allonger toute nue sur cette table et tu n’en bougeras que quand je l’aurai décidé. Déshabille toi à présent, mets toi bien à ton aise puisque tu aimes ça ! »

A : « Oh ! Merci ma douce Maitresse. »

Aurélie se couchait sur la table après avoir été libérée du Harnais et après s’être dévêtue. Elle laissait ses deux jambes pendre de chaque coté et la largeur de la table l’obligeait à ouvrir ses cuisses à outrance. Vanessa positionnait sa belle en posture assez inconfortable pour que sa condition soit pénible. C’était une manière de lui faire prendre conscience qu’il ne serait pas aisé d’être à la hauteur pour mériter de lui appartenir. Aurélie levait donc ses fesses pour que sa maitresse place dessous un bloc de bois qui mettait son bassin bien en évidence. La position était inconfortable et Aurélie, pourtant, semblait ravie de se montrer ainsi à sa dominatrice chérie.

V : « Tu ne bouges plus de là jusqu’à nouvel ordre, tu ne parles pas, tu te concentres sur l’air qui caresse ta vulve, tu ne penses qu’à ta vulve, je veux qu’elle soit le seul point d’attache pour ton esprit. Ne pense à rien d’autre. A plus tard ! »

Aurélie obéissait, elle était à la fois heureuse et inquiète, elle savait que sa maîtresse lui préparait un long chemin. Le plus pénible dans cette situation n’était pas franchement l’inconfort de sa posture ni le caractère humiliant. C’était paradoxalement la peur d’être libérée, mêlée à la peur d’être ainsi contrainte pour une durée indéterminée. Ne pas savoir quand on la libérerait.

Vanessa venait de temps à autre pour regarder sa belle immobile, elle cherchait sur son visage, l’expression qui lui conviendrait. Elle voulait y lire le bonheur d’une soumise quant à sa condition de propriété. Elle peinait à le trouver, plus tard peut être, Aurélie cherchait peut être le moyen d’exprimer son bonheur. Vanessa s’agenouillait près d’elle et lui caressait le ventre, elle massait sa vulve.

V : « Tu es magnifique, tu es ma plus belle œuvre d’art. Tu vas encore rester ici quelques instants, j’aime trop de voir ainsi. Continue comme cela, tu me combles. »

Vanessa plaçait le réveil réglé pour sonner dans une heure, elle le plaçait là ou Aurélie pourrait le voir mais ne lui offrait à la vue que le dos de l’objet. Vanessa lui donnait une tape sur le pubis pour qu’elle réagisse et Aurélie émettait un faible gémissement. Vanessa disposait donc d’une heure pour mettre en place son rituel d’accès à la propriété.

Divers objets se trouvaient soigneusement alignés sur la table basse ornée à chacun de ses angles de grosses bougies rouges. Vanessa contemplait le résultat, dans sa tête elle se remémorait les textes du rituel. Elle allait posséder sa femme et c’était là une grande responsabilité. Elle était de par ce fait, elle-même soumise au devoir de prendre soin de sa nouvelle acquisition. L’heure de la cérémonie était arrivée. Vanessa sentait que ça grouillait en elle comme une nouvelle énergie qui la gagnait. Elle allait se changer. Sur son lit, avant une bonne douche pour être fraîche et pimpante, elle posait une robe noire en soie et en polyuréthane, des bas, un collier fait de chaînes et de plaquettes métalliques soigneusement gravées de dessins. Elle était fière d’elle, fière de posséder sa femme et pour une raison qu’elle ne comprenait pas encore, elle décidait de totalement dénommer sa femme. Elle la dépossèderait de son identité. Elle s’appellerait simplement « La Femelle ». Vanessa rasait entièrement sa vulve, elle y mettait le temps pour ne pas se blesser.

Aurélie se concentrait, elle, sur son propre sexe comme le lui avait ordonné sa femme, sa future maîtresse. Elle entendait les tics tacs mais n’en voyait pas les effets. Puis des pas, à la fois la joie d’en arriver au rituel et la peur d’en finir avec cet étrange confort installé dans son esprit. Aurélie ne voyait rien. L’épais bandeau de velours noir la maintenait dans l’obscurité. Vanessa la libérait de son entrave psychologique, lui tendait la main et l’aidait à se lever, sans un mot, elle la conduisait dans le salon ou était préparé le rituel. Elle lui ôtait le bandeau. Et l’embrassait fougueusement sur la bouche. Elle tenait son visage délicatement. Souriait à peine mais Aurélie se lançait à son tour dans un long baiser langoureux. Vanessa ne put lutter, elle se laissait transporter.

V : « Bien, ma belle, il est temps que tu entames ton rituel d’accession à ta condition de soumise, place toi là sur le banc, tiens toi droite, sois digne de m’appartenir. Ouvre tes cuisses, nous pouvons commencer le rituel. Prête à te donner ? Prête à accéder à l’EMPIRE DE LA PASSION ? »

A : « Oui ma belle, je suis émue, j’ai peur et pourtant je ne peux repousser plus longtemps l’échéance, je souhaite accéder à ce royaume dont tu es la reine et la déesse. »

Aurélie pouvait constater que sur chaque feuille A4 imprimée en écriture gothique était posée un objet. Vanessa caressait les fesses, les seins et le sexe de sa femme qui bientôt serait simplement sa femelle soumise. Vanessa prenait le premier objet et l’installait au poignet gauche d’Aurélie qui sentait maintenant battre son cœur.

V : « Par ce bracelet de gauche, tu de donnes à moi pour l’éternité, tu n’es plus à toi et ton existence n’a de but qu’en m’appartenant – Par ce bracelet de droite, tu t’abandonnes à ma providence, moi seule sait désormais ce qui te convient ou pas, moi seule sait ce dont tu as besoin et ce que tu mérites. – Par cette cheville gauche entravée, tu ne peux plus aller nulle part sans que je le permette, tes voyages courts comme longs seront selon mon unique volonté. – Par cette cheville droite entravée, Il ne te reste pour seule route que celle qui mène tes pensées à ma personne. Quoi que tu penses te mènera à cette unique destination. Tu n’existes plus que par ton corps et mon esprit. »

Vanessa était splendide dans son nouveau rôle, Aurélie était en extase. Elle regardait avec appréhension les cuirs à ses poignets et chevilles. La voix de Vanessa était sensuelle et la belle femme noire était transportée. Vanessa posait un baiser sur le front d’Aurélie en signe d’encouragement. Elle reprenait son rituel en posant quatre nouveaux objets dans son discours.

V : « Par ce bâillon tu m’offres le plus beau cadeau qu’une femelle puisse m’offrir, son silence, chaque mot venant de ta bouche ne peut que m’insulter et tu sais que tu ne désires en rien me nuire. – Par cette gamelle, tu es soumise à mon désir ou non de t’offrir la pitance, moi seule décide de ce que tu consommes, ou et quand tu consommes. Là ou se trouvera cette gamelle quand elle se présentera sous tes yeux, tu viendras y gouter – Par cette culotte qui constitue pour toi l’ultime outrage, je décide de ce que tu portes, de la manière dont tu portes les vêtements que je te confie. Moi seule décide donc de ta tenue vestimentaire. »

Vanessa installait la culotte sur le cul d’Aurélie qui commençait à se sentir prisonnière dans ce doux tissu. Elle versait une larme, elle se sentait désormais prisonnière de cette culotte. Vanessa avait eu raison de le dire après deux mois de nudité continue, la jeune soumise était trop entravée, elle avait le sentiment de déshonorer sa Maîtresse et celle-ci lui imposait dans cette condition inconfortable de laquelle elle ne pouvait se défaire.

Vanessa prenait les cahiers et les montrait un à un pour en expliquer l’usage, elle parlait lentement et tranquillement.

V : « Par ce cahier rouge, tu peux t’exprimer en me chérissant comme en me maudissant, je ne me souillerai pas à le lire. Il est, puisque tu ne peux me parler directement, ton unique confident. – Par ce cahier bleu, tu dois relever tes fautes et indiquer comment tu comptes sincèrement réparer tes impairs de la manière la plus sincère possible. – Par ce collier tu te donnes corps et âme, tu n’es plus à toi, ton corps est à moi, ton esprit m’appartient. Tu es par ce collier, dénommée, ton identité ne te sera rendue que selon mon bon vouloir. LA FEMELLE devient ta nouvelle identité. Le silence est ta langue natale. – Par ce bandeau, je t’offre la nuit et le jour à ma guise, je suis celle qui gère ton existence, celle qui te dit ce que tu dois et à le droit de voir. – Par cette badine tu es soumise à te souvenir de ta condition. Tu seras corrigée chaque matin pour que tu te souviennes de l’usage de chaque objet. »

Vanessa plaçait le bandeau sur les yeux de LA FEMELLE et lui ordonnait de se mettre debout et la plaçait face au mur, elle lui assénait donc une vingtaine de coups cinglants pour empourprer ce cul offert après lui avoir baissé la culotte. Il n’y avait plus d’Aurélie, il n’y avait plus de femme. Vanessa n’avait plus avec elle qu’une esclave. Une esclave prête à se donner en tout et avec fierté. Bâillonnée, aveuglée, Aurélie était en larme, émue d’appartenir à Vanessa, fière et attendrie par cette notion d’appartenance. Vanessa de ce fait, à son égard n’avait sans doute plus le droit de se tromper. Elle était soumise à sa femelle pour lui offrir ce qu’elle cherchait. Le sommet de l’empire de la passion.

(A devient F)

V : « Ne bouge pas, déguste l’extinction du feu des coups sur tes fesses. Avec moi c’est simple, tu ne prends aucune initiative. Je te ferai l’amour comme je te ferais la guerre, avec tendresse et passion, avec force et douceur. Quoi que je te dise, tu le feras sans penser à autre chose que me combler et chercher à mériter mon affection. Tu seras corrigée chaque fois que tu commettras une erreur, tu seras chérie chaque fois que tu te montreras digne de m’appartenir. Je vais te libérer la bouche pour que tu puisses prononcer les tous derniers mots avant que tu n’aies désormais plus le droit de m’adresser la parole. Tu disposes de cinq minutes pour t’exprimer librement. »

Cinq minutes pour parler, cinq minutes pour réaliser que si elle ne dit rien, ce seront les seules minutes dont elle aura disposée. Aurélie ne trouvait aucun mot, elle s’effondrait dans les bras de Vanessa et pleurait, les sanglots lui permettaient lors de la dernière minute de trouver les derniers mots précédent une longue existence de silence.

F : « Oh ! Ma divine Maitresse, c’est un moment si fort, je suis navrée de vous offrir une si mauvaise attitude. Je vous appartiens, je ne suis en vie que par vous ma déesse. Mon adorée déesse. J’ai confiance en votre jugement, je me prosternerai pour vous aduler. »

Vanessa plaçait la main sur la bouche en souriant, elle la regardait tendrement, elle lui remettait la culotte et prenait une paire de ciseau pour y pratiquer une fente. Elle écartait les lèvres de tissu ainsi pratiquée. La vulve était mise en évidence. Elle la caressait. Quand la femelle ferait la sieste, elle s’occuperait de finir la culotte pour qu’elle ne se défasse pas fil à fil. Aurélie était entre deux avec ce sous vêtement qui la couvrait tout en laissant nu son petit sexe

V : « Suis moi, j’ai envie de te faire l’amour car c’est moi qui décide de ce qui te convient et de ce que tu mérites. Suis-moi LA FEMELLE. »

Les jeunes femmes faisaient l’amour durant tout le reste de la journée et s’étendaient jusqu’au beau milieu de la nuit. Aurélie regagnait sa couette pliée en quatre au coin de la chambre après être allée faire pipi. Elle se pelotonnait sur la douce couette moelleuse et Vanessa la laissait à l’air libre, au cas où elle voudrait la regarder, sa femelle serait à disposition. Le chauffage était assez fort pour que la jeune esclave n’attrape pas de mal et assez froid pour susciter un certain inconfort.

Aurélie n’existait plus. La femelle n’avait son identité que sur l’état civil, ici elle n’avait plus que pour identité cette appellation imposée par sa maîtresse. Elle sentait la chaleur du radiateur dans son dos. Elle pensait à Vanessa, elle pensait à ces moments où elle prenait l’initiative de rejoindre sa belle sous la douche, c’était désormais interdit. Elle pensait à ces repas pris avec elle en tête lors des dîners aux chandelles. C’était fini. Il y avait en cette femme noire et nue un puissant désir d’appartenir à celle qui la prit en pitié dans la rue. Oui Elle avait parasité Vanessa et elle n’avait pourtant pas l’impression d’en payer le prix. Elle entamait le long et peut être interminable remboursement d’une dette consistant pour elle à reconnaitre l’amour qu’on daignait lui accorder, elle s’endormait sur ces pensées là.

Passablement excitée, Vanessa connaissait une énervante insomnie. Elle se levait et s’accroupissait près de sa femelle. Elle lui caressait les fesses. Dieu qu’elle était magnifique ainsi couchée. Vanessa installait des chaines pour relier entre eux tous les cuirs. Elle allait au salon pour s’installer sur le fauteuil, elle se demandait si elle ne se trompait pas en traitant ainsi sa femme qu’elle aimait. N’allait elle pas trop loin ? Ne risquait elle pas de la perdre un jour. Si la femelle décidait de ne plus obéir, ce serait la fin d’une passion. Elle décidait qu’il fallait s’y attendre. Elle pleurait pourtant. Elle l’aimait tellement. Elle la voulait à sa botte, elle ne la voulait que nue et obéissante. Elle entrait dans une nouvelle forme de relation. A sa manière elle accédait elle aussi à l’Empire de la passion.

Vanessa s’endormait sur le sofa. Nue elle se recroquevillait. Dans la chambre la femelle ronflait doucement. Aurélie n’existait plus, La femelle avait pris place dans son corps. Aurélie était encore dans son cœur.

Lentement le jour se levait. La femelle se réveillait. En silence, elle attendait sa Maitresse, elle constatait par le froid des chaines que tout mouvement était entravé et qu’elle ne pourrait se déplacer sans choir maladroitement. Une chaine reliait le collier à la cheville droite par cinquante centimètres le long. Le poignet droit rejoignait le gauche en passant par le dos et la cheville gauche y était reliée par cinquante centimètres de chaîne. Elle pouvait bouger mais tout déplacement était risqué. La femelle était impatiente que sa Maitresse lui assène sa cannée rituelle.

Vanessa s’étirait. Ce dimanche s’annonçait calme et tranquille. Elle caressait les reins de sa femelle, tapait doucement les fesses rondes et douces. Elle défaisait les chaines et la conduisait tenue par la laisse qu’elle venait d’installer au collier. Elle lui ordonnait sur un ton ferme et froid de se mettre à quatre pattes pour prendre sa cannée. Vanessa prenait la cravache et assénait cinq coups sur le petit cul offert. Elle l’abandonnait ainsi pour aller chercher le journal. Il n’était que sept heures du matin et elle sortait toute nue. Peu importe qu’elle fût vue ainsi. Elle rentrait et s’installait à la cuisine puis appelait « La Femelle »

V : « Viens par ici, Ma Femelle, tu vas préparer le petit déjeuner. ! »

La femelle venait sans un mot et entamait les préparatifs, elle était privée de tout droit d’initiative, elle émit un gémissement pour exprimer le seul sentiment autorisé. L’amour de servir sa dominatrice. Ce gémissement, Vanessa l’acceptait comme le seul langage qu’elle lui accordait, tant que sa femelle gardait la goule fermée, cela lui convenait. Elle ne lui accordait de l’ouvrir que pour venir l’embrasser aux fesses, au con et aux seins.

La femelle évoluait nue et mettait en marche la cafetière, elle faisait griller les toasts qu’elle appréciait pourtant et dont elle était désormais probablement privée. Elle connaissait par cœur les goûts de sa maitresse, elle osait prendre pourtant l’initiative de poser un doux baiser dans le cou de sa Maitresse. Vanessa ne pouvait le lui refuser et trouvait même idéal de conserver un certain lien affectif. Elle la punirait pourtant pour avoir pris une initiative.

V : « Prépare ton petit déjeuner, tu as ta gamelle dans le buffet, du yaourt liquide et des céréales. Tu as un verre à Whisky qui constituera la dose que tu dois prendre, pour les céréales, c’est le même volume. Prépare ta gamelle ma douce femelle. »

F : « Mm … »

Aurélie était prisonnière de sa femme car elle conservait encore cette notion, elle s’installait sur le banc et sa maîtresse souriait, elle indiquait le milieu de la table pour lui indiquer sa nouvelle place pour prendre le repas. La femelle s’apprêtait à prendre une cuillère et sa maitresse le lui interdisait, elle faisait la marionnette avec sa main pour lui désigner l’ustensile qu’elle devrait utiliser pour manger.

F : « Mm… »

Aurélie s’installait en tailleur sur la table, offrant sa vulve à sa maitresse, elle piquait les doigts dans la gamelle et prenait une ration qu’elle portait à la main. Vanessa souriait, sa femme était donc prête à se soumettre à ce point. Ce devait être un fort désir. Un pesant silence seulement perturbé par le tic tac d’une horloge régnait dans la cuisine. La femelle avait fait des dégâts sur elle, elle avait du yaourt sur le ventre. Elle avait mangé comme une cochonne et cela amusait Vanessa qui se moquait d’elle en riant, pourtant dans le ton rien de méchant n’était exprimé.

V : « Regarde-toi donc, tu manges n’importe comment, on dirait une truie, tu déshonores ta maitresse. Mais c’est tout à fait compatible avec ta condition. Pauvre idiote, viens embrasser ta maitresse, à quatre pattes. »

F : « Mm… »

V : « Couche-toi sur la table. Roule-toi dans tes cochonneries ! »

F : « Mm… »

La femelle se vautrait dans le yaourt et écrasait quelques flocons d’avoine qui crissaient sous son poids. Elle était ouverte et offerte. Vanessa se levait et mettait fin à une petite fête que la femelle commençait à instaurer à son esprit.

V : « Ne te lave pas, nettoie moi tout cela et range la cuisine et tu me couleras le bain, tu le parfumeras comme tu sais si bien le faire. Je t’aime petite moins que rien, j’ai plein d’amour pour toi, mais tu n’es plus rien que ma femelle. Tu viendras prendre ta punition que tu iras écrire avant de me la présenter. Au travail ! »

F : « Mm… »

La femelle évoluait dans la cuisine puis elle cassa son verre doseur. Entendant cela, Vanessa venait à la rescousse. Sa femelle s’était elle blessée ?

V : « T’es vraiment qu’une pauvre idiote. Tu ne peux pas faire attention ? Ton verre en plus, tu feras comment pour doser ta pitance ? Pauvre conne. Je vais te trouver un doseur en plastique, j’aurai du me douter que tu commettrais une imprudence. Fais voir si tu es blessée ! Montre-moi tes mains ! M’ouais, ca va ! »

Vanessa giflait fermement sa femelle puis l’embrassait. Vanessa se plaquait à sa femelle et l’embrassait, elle lui triturait les fesses, les griffait, elle l’aimait malgré la manière dont elle la traitait désormais.

V : « Demain je reprends le travail, tu resteras toute la journée sur ta couette sans oublier d’aller aux toilettes au besoin. Tu veilleras à être impeccable à mon départ, tu me réveilleras à cinq heures du matin, tu seras tenue de me sortir lentement du sommeil en venant flatter ma vulve. »

F : « Mm… »

Aurélie se couchait sur la couette, elle était bien comme ça dans sa nouvelle vie, elle caressait ses bracelets et son collier, elle se touchait intimement et Vanessa ne le lui interdisait pas. Elle ouvrait ses cuisses pour que l’air caresse son petit sexe. Elle gémissait de plaisir, de bonheur, elle appartenait désormais à sa femme. Elle était libre de lire autant de fois qu’elle le désirait les affiches que sa maitresse avait placardées au mur pour lui rappeler ce à quoi correspondait chaque objet qui constituait désormais son accoutrement. Elle n’était bâillonnée que par son désir de plaire à sa maitresse. Elle se tairait donc. Elle ignorait jusqu’où Vanessa pouvait l’amener, jusqu’à quelle profondeur dans les terres de son empire. Elle était incapable d’imaginer la moindre frontière. Son empire n’en avait pas. Elle irait là ou Vanessa la mènerait même si cela devait la rendre folle ou la tuer, elle ne pouvait que la suivre et se donner à elle.

L’affichage rouge du radio réveil indiquait deux heures. La femelle ne voulait pas manquer l’heure pour réveiller dignement sa maitresse. Elle craignait donc de s’endormir et puisqu’elle était tenue de rester sur la couette toute la journée, elle dormirait après le départ de sa femme pour le travail. Elle se levait et allait à la cuisine se faire un café. Elle prenait un livre dans la bibliothèque et revenait s’assoir sur sa couette. Elle lisait à la lumière de la lune. Elle fermait le livre. Elle n’osait pas s’épuiser. Quatre heures du matin

Tourner, virer, lutter contre le sommeil. Penser à réveiller sa belle en venant déguster son bonbon au miel. La tête plaquée contre le mur, elle portait ses bracelets au visage pour les embrasser. Elle pelotait ses petits seins qu’elle appelait ses collines. Elle regardait la culotte de Vanessa étalée avec négligence sur la descente de lit. Elle allait la saisir, elle en humait le parfum fort et doux imprégné dans le doux tissu. Enivrée, la femelle voudrait cette culotte comme doudou pour dormir. Elle lui demandera.

Cinq heures, enfin, il faut aller réveiller ce doux trésor, La femelle rampe vers le lit, monte dessus et passe sous la couette, elle écarte doucement les jambes de sa Maitresse et trouve le fruit fendu non défendu. Elle hume ce parfum. Elle l’aime, elle pose un baiser sur les lèvres qui perdent de leur douceur, elle devra raser avec délicatesse ce petit sexe. Elle réveille donc sa Maitresse en aspirant le clitoris à un rythme saccadé. Vanessa est transportée, une onde l’envahit et atteint, tel un tsunami, son cœur et son cerveau

Réveillée, Vanessa s’assied sur le lit et caresse la tignasse de sa belle. Elle l’invite à venir lui faire goûter à son propre sirop et la femelle comprend de suite ce qu’elle a à faire, elle aspire de la cyprine et vient l’embrasser, elles font passionnément l’amour toutes les deux, s’amusent comme des folles et quand Vanessa décide d’arrêter, c’est sans appel, elle doit être prête à l’heure.

F  (embrassant la culotte de Vanessa le regard pitoyable) : « Maitresse, s’il vous plait ? »

V : « Tu veux ma culotte pour mon parfum ? Tu la veux pour doudou ? »

F : « Oh ! oui Maitresse, oui, je vous prie ! »

V : « Tiens, mets la en bouche, ça te bâillonnera et tu en auras le gout. A présent, vas sur ta couette, tu ne mangeras que ce soir avec moi, fais dodo, tu es épuisée, tu as fait une nuit blanche, ca se voit . »

F (contente) : « Maitresse est très bonne, merci. »

Vanessa se demandait bien jusqu’où sa femelle la conduirait elle aussi, jusqu’où elle se soumettrait, elle venait de lui donner une idée pour la dominer plus encore. Elle en pleurait de joie sous la douche. Elle était touchée par cette facilité qu’Aurélie, sa femelle, avait de se plier et de s’avilir. Elle s’habillait et regardait dormir sa femelle, elle la couvrait pour qu’elle n’ait pas froid. Dominer ne signifie pas maltraiter. Elle partait au travail, le cœur un peu gros de la laisser sans manger toute la journée, mais cela était décidé. Il en serait donc ainsi.

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