« L’Empire de la Passion » Chapitre I – Cardassia

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Voici un nouveau feuilleton : L’Empire de la Passion Par Miss Cardassia.

Un nouveau chapitre vous sera proposé tous les quinze jours.

BONNE LECTURE !

Chapitre 1 : Un simple prétexte

C’était un samedi pluvieux et ennuyeux, il faisait particulièrement sombre dans la maison de campagne qu’occupaient Vanessa et sa compagne Aurélie. Elles ne s’étaient pas levées et trainaient au lit. C’était souvent sous la couette que ces demoiselles restaient crapuleusement quand il faisait sale temps. Que pouvaient-elles faire d’autre qu’un bon cocooning. Elles s’amusaient à se chatouiller, se moquer de leurs imperfections et à s’insulter gentiment, les « Grognasse » et les « Pétasses » fusaient et suscitaient des rires aux éclats.

Aurélie : -« Oh dis, tu as vu tes fesses ? »

Vanessa : -« Idiote, comme si j’avais des yeux derrière la tête ! »

A : -« Tu as raison, laisse-moi te dire que tu as une belle peau d’orange ! »

V : -« Oh ! Par exemple, c’est plus que je ne puis en accepter ! » répondait Vanessa en ricanant et en assenant une bonne tape sur le derrière culotté de sa femme.

Vanessa avait donné le ton à cette journée de pluie et de tempête, elle mettait des tapes aux fesses de sa « Black de nénette », comme elle l’appelait souvent. Aurélie n’avait pas l’air outré par cette fessée improvisée et semblait même apprécier. Peut être l’avait elle provoquée inconsciemment. Vanessa avait massé les fesses d’Aurélie. Elle était venue les mordiller, savourant la peau douce lisse et noire, mordant à pleine dents pour faire assez mal afin de susciter chez sa belle certaine réaction.

A : - « Cannibale va ! Vas-y, mange-moi toute entière ! »

V : - « Il ne faut pas me le dire deux fois ma vilaine ! »

A : - « Oh alors attends ! tu ne vas pas être déçue ! »

V : - « Tu vas voir un peu toi ! »

Vanessa se couchait de tout son long sur Aurélie et l’embrassait fougueusement sur la bouche. Un long et savoureux baiser. Puis elle déculottait Aurélie et lui arrachait son tee-shirt. Elle avait là un petit déjeuner servi. Une bonne petite Black au petit déjeuner. C’était un magnifique présent susceptible d’égayer ce samedi ! Vanessa mordait les fesses de sa compagne, celle-ci poussait des cris aigus chaque fois qu’une canine taquinait plus fermement son derme.

V : - « Tu es délicieuse, autant à mordiller qu’à regarder ! Je vais te dire un truc ma grosse ! »

A : - « Ma grosse ? Dis donc toi ? Tu ne t’es pas vue ? Bon vas-y, dis-moi un peu ! »

V : - « Tu vas rester à poil aujourd’hui. Je ne veux pas que tu t’habilles ! »

A : - « He mais ! j’n’ai pas envie de rester nue moi ! il fait froid ! »

V : - « Pauvre chochotte va ! m’en vais te réchauffer moi ! »

Pour réchauffer Aurélie, Vanessa la forçait à se coucher en travers sur ses jambes et lui mettait une série de claques et il semblait que la jeune femme noire pouvait en redemander. Vanessa, voyant que sa belle ne bronchait pas et ne se débattait pas, continuait à taper le derrière charnu et joliment galbé.

V : -« Alors ? Qu’en dis-tu ? »

A : - « Tu es trop douce, je n’ai rien senti ! »

V : - « Oh toi alors, tu vas me le payer ! Oh déjà midi ! si nous mangions un morceau, j’ai un creux à l’estomac ! »

Les filles allaient dans la cuisine, c’était un mas de Provence qui constituait le cadre de vie de ces demoiselles, une grande table en chêne trônait au centre de la cuisine, un vase rempli de jolies fleurs et un panier en osier avec des fruits de saisons, des abricots en l’occurrence. Vanessa en prenait deux et en lançait un à Aurélie.

V :- «  J’aime ces abricots mais c’est le tien le plus rentable, il tient toute une vie ! »

A :- « Ah ! quelle capitaliste, celle là alors ! Dis moi, il faut vraiment que j’écrive à des employeurs ! »

V :- « Pourquoi tu te prendrais la tête à bosser, tu pourrais tenir la maison, tu pourrais élever des poules pour avoir de bons œufs ! »

A :- «  Ouais mais bon ! le travail de la ferme c’est pas mon truc tu sais ! »

Les filles prenaient un savoureux petit déjeuner et papotaient, nues dans la cuisine, elles se faisaient du pied et Vanessa campait son gros orteil dans la vulve béante de sa compagne.

V :- « Ecoute moi, à présent, tu restes nue. Je ne veux plus te voir avec des vêtements, en échange, tu auras tout mon respect et ma bonté, tu connaitras aussi le rituel de la fessée quotidienne, histoire de te montrer qui commande, je te veux nue, tu es craquante et mignonne ainsi, ne me prive jamais plus de tes jolies formes. Ne discute pas ! c’est moi qui commande ! »

Aurélie ne savait plus quoi dire, elle voulait bien offrir à sa compagne ce qu’elle désirait, cependant, elle n’était pas du tout préparée à cette éventualité. Elle décidait de rester nue par amour pour sa compagne, elle tenait à lui offrir son corps si gentiment flatté, elle se mettait en tête que ca ne durerait que le week-end. Aurélie avait eu l’idée de parasiter Vanessa, vivre au frais de la princesse. Vanessa lui accordait l’hospitalité depuis six mois sans observer la moindre motivation. Elle décidait donc de priver sa compagne de cette besogne ingrate qui consistait parfois à se rendre à une agence en vue d’obtenir un emploi.

Vanessa avait son plan, elle aimait profondément Aurélie et tenait à le lui faire savoir. Tout comme elle tenait à clarifier une bonne fois pour toute cette situation devenue pénible et insupportable. L’annonce faite à Aurélie était sérieuse, elle ne la laisserait plus se vêtir. Elle la laisserait toute nue en permanence. Aurélie était un peu inquiète, ce qui était un jeu devenait sérieux.

Le soir tombait, les filles préparaient le dîner comme de coutume. Complices et joueuses. L’une nue l’autre en pyjama. Elles s’installaient à la table en chêne, Les fesses en contact direct avec le bois frais du banc en chêne, Aurélie était finalement assez contente. Elle souhaitait néanmoins que cela ne dure pas trop longtemps.

V :- «  Je vais chercher quelque chose que voudrais te montrer, je reviens, mange tant que c’est chaud ! »

A :- «  Oui m’amour ! »

Vanessa revenait avec une enveloppe kraft pleine de lettres qu’Aurélie n’avait pas envoyées. Elle vidait l’enveloppe sous le nez de sa compagne et s’appuyait sur les coudes, presque nez à nez face à la jeune femme noire.

V :- «  Plutôt que faire semblant de faire du courrier, il aurait été préférable de me dire que tu voulais rester au chaud à la maison, je n’aime pas les menteuses, aussi comme je suis bien incapable de me passer de toi, tu vas mériter ta pitance et c’est pour cela que tu vas rester à poil, comme cela, tu ne seras pas tentée de dilapider mon compte en sortant faire du shopping. Tu vas faire tout le ménage et la cuisine.

A :- «  C’est du chantage, ça ! »

V :- «  Certes, mais ca ne m’empêche pas de t’aimer, aussi, pour mériter ta place dans cette maison, tu vas faire tout ce que je te dis : s’il te vient une fois l’envie de désobéir, je te fous à poil toute une nuit dehors ! »

A : - « Tu ne pourras pas, tu auras trop de scrupules ! »

V : - « Tu veux prendre le risque de vérifier ? »

Aurélie voyait que Vanessa ne plaisantait pas, elle voyait aussi une larme couler sur sa joue, démontrant les sentiments éprouvés à son égard. Elle avait passé son samedi sans vêtement et commençait un peu à s’y faire. Elle pensait que d’ici un mois, Vanessa la laisserait à nouveau se vêtir. Elle acceptait donc les conditions.

A : - « Ok, je te promets de ne pas tenter de me vêtir pendant un mois ! »

V : - « C’est vrai ça, chérie ? »

A : - «  Promis ! »

V : - « Aussi promis que les courriers ? »

A : - « Arrête, tu savais bien que tu avais l’intention de me faire ce coup, c’était prémédité hein ? »

Oui, Vanessa l’avait prémédité et pourtant elle ignorait quand l’envie de lui faire le coup arriverait. C’était désormais d’actualité. Vanessa s’asseyait près de sa compagne à califourchon sur le banc, elle invitait sa chérie à imiter sa position et glissait une main sur son bonbon suintant de plaisir. Vanessa tenait Aurélie contre elle et lui torturait les tétons. Lui mordillait les oreilles.

V : - « Tu es tellement belle toute nue que je me demande si je te supporterais avec des vêtements, j’aimerais vérifier que tu es capable de tenir ta promesse pendant un mois. Si c’est une promesse aussi bien tenue que pour le courrier, je doute que tu tiennes le coup, aussi je vais m’occuper de la garde robe. Je vais mettre toutes nos fringues sous clé, moi seule pourrait me changer et me vêtir. Toi tu vas vivre nue pour moi, ma jolie, et je crois qu’une bonne fessée s’impose, mon amour. »

Aurélie ne disait pas un mot, au fond d’elle, elle se maudissait de ne pas avoir su faire preuve de franchise. Maintenant, elle n’avait plus qu’à assumer. Elle ne pouvait pas reprocher à Vanessa d’être mauvaise, son ton ne respirait pas la haine ni la colère, plutôt le désir de contempler son corps, le désir de se l’offrir et d’avoir pris pour prétexte ce courrier qu’elle n’avait jamais envoyé. Les doigts de Vanessa visitaient la vulve trempée d’Aurélie qui ondulait de plaisir. La fessée ? Prendre une fessée comme une vilaine gamine désobéissante et menteuse.

Vanessa avait une cravache qu’elle n’avait jamais eu l’occasion d’utiliser. C’était le moment idéal pour la mettre en scène, elle allait la chercher après avoir posé un baiser sur le front d’Aurélie. Le temps que la cravache fasse son entrée, Aurélie se moquant désormais d’être nue préparait un café bien chaud et un gâteau fondant. Vanessa avait mis un temps à trouver l’ustensile et put apprécier la collation du soir.

V : - « Hum, ca sent bon ma chérie, mais regarde cette jolie cravache qui va flatter ton joli petit cul ! N’est-elle pas jolie ? Allez, installe-toi à quatre pattes sur la table. Je vais te faire goûter , tu vas bien aimer, tu vas voir ! »

Avant d’asséner le premier coup, Vanessa expliquait ses exigences à Aurélie, elle voulait l’entendre dire à chaque coup qu’elle recevrait une phrase de son cru.

V :- « Tu vas me dire cette phrase à chaque coup reçu, écoute bien je ne répéterai pas : « Je suis votre esclave et ne souhaite que pouvoir rester dignement près de vous ». C’est bien compris ? »

A : - « N’importe quoi toi, tu plaisantes ! »

Vanessa assénait un coup cinglant sur le derrière exposé. Elle insistait et Aurélie se résignait, le visage impassible de Vanessa ne laissait aucun choix à la jeune femme nue. Vanessa commençait la série de coup et attendait la phrase pour recommencer.

A : - « Je suis votre esclave et ne souhaite que pouvoir rester près de vous. »

V : - « Eh bien voilà ! on y est, encore cinq coups comme ca pour vérifier car je ne ressens aucune sincérité, juste un simple désir d’en finir avec la correction ! »

Aurélie poussait un cri avant de donner cette phrase si sincèrement attendue. Elle répétait encore et encore cette phrase pour que Vanessa en finisse. La blondinette n’avait pas l’intention de se laisser mener par le bout du nez. Cela faisait une bonne heure que Vanessa s’en prenait aux fesses d’Aurélie. Elle avalait une gorgée du fond de café qu’il restait et venait lécher le cul endolori de sa belle. La peau sentait bon, le goût en était sucré. Vanessa ordonnait à Aurélie de rester dans cette position et décidait de manger un morceau de gâteau sous son nez

V :- «  Si tu souhaites un morceau de ce gâteau, viens le chercher en rampant sur la table ma chatte chérie ! Viens à moi en me suppliant. Si tu penses pouvoir t’en passer parce que tu refuses de te soumettre, libre à toi ! »

A :- «  Tu es méchante, je ne te reconnais plus, là ! »

V :- «  Arrête un peu ! je t’offre de m’appartenir, c’est ce que tu voulais il y a deux semaines. Ou tu rampes à mes pieds pour un bout de gâteau ou tu restes où tu es, en quoi est ce méchant ? »

A :- «  Tu sais que je veux de ce gâteau et que je ne peux pas venir à toi en rampant ! »

V :- «  Tu m’aimes ? »

A :- «  Mais oui idiote, je t’aime ! je ne te comprends plus ! »

V :- «  Tu voulais m’appartenir, tu voulais être ma propriété il y a deux semaines, tu m’as rabattu les oreilles tous les soirs, et là alors que je t’offre simplement cette occasion de te faire plaisir, tu me le reproches. Avoue que je peux ne pas te comprendre non plus. Bien, viens ici en rampant, ne discute plus, ma jolie ! »

Aurélie adoptait l’attitude d’une chatte en quête de proie et avançait en glissant lentement sur la table. Imaginer son sexe et son petit trou bien mis en évidence la troublait un peu, le cul relevé, elle éprouvait une sensation d’avilissement. Vanessa la narguait avec le morceau de gâteau qu’elle tenait entre deux doigts. Aurélie arrivait à elle et ouvrait la bouche comme un chat qui attend sa gamelle.

Aurélie prenait délicatement entre ses dents le bout de gâteau et le mâchait avec délicatesse. Elle voulait finalement se faire à l’idée que sa compagne avait le pouvoir. Aurélie ne s’occupait presque plus de sa nudité, elle était trop affairée à faire plaisir à Vanessa et décidait que pour la journée de ce samedi pourri par le climat désastreux, elle pouvait bien s’offrir à sa douce petite femme.

V :- «  A genoux à présent ! Mains dans le dos et baisse les yeux ! »

A : - « Oui, ma chérie ! »

Aurélie reconnaissait que cette demande venait d’elle et décidait de s’y adonner, elle obéissait et recevait dans sa bouche un nouveau morceau de gâteau au chocolat. Les yeux baissés, elle tenait ses mains dans le dos et attendait les ordres. Que pouvait-elle faire. Bien plus tard en soirée, Une horloge égrenait les douze coups de minuit et pourtant les filles n’avaient pas sommeil.

A :- «  Tu vas vraiment m’empêcher de m’habiller ? »

V :- «  Oui, je te désire nue, tu es magnifique ainsi, j’aime ton corps dénudé. Allons au lit, ma belle, nous y seront mieux pour nous câliner. »

A :- « Oui, ma chérie ! »

V :- « Demain nous allons procéder à ton éducation. Au fait, le courrier, finalement , ça n’a plus d’importance, j’ai eu besoin d’un prétexte pour t’imposer ce délicieux moment, je t’aime tellement tu sais, tu es ma femme ! »

A :- « Tu es la mienne aussi tu sais, et je t’aime ! »

Les demoiselles s’étaient endormies nues et lovées l’une contre l’autre sous la couette. Vanessa tenait la vulve de sa femme dans la main, comme pour la préserver du froid et pour en sentir la douceur au bout des doigts. Vanessa avait connu Aurélie alors qu’elle était seule à déprimer dans un bar glauque. Le coup de foudre fut immédiat. Les filles allèrent à l’appartement de Vanessa et passèrent la première semaine sans s’habiller, câlins sur câlins, tendres baisers et caresses à volontés. Cette semaine là resterait gravée à vie dans la mémoire de chacune d’elles.

Vers midi, Aurélie se levait la première et constatait que ce dimanche ne s’annonçait guère mieux que le jour de la veille. Vent et pluie étaient encore au rendez vous, Vanessa dormait encore à poings fermés et Aurélie revenait se blottir tout contre elle. Allongée contre le corps de sa femme, Aurélie était en pleine réflexion, elle se demandait comment elle devait appréhender le désir de Vanessa. Nue, vivre nue et voir sa femme vêtue, vivre nue et être privée de sorties. Vivre nue et devoir sans doute un jour être totalement exhibée à une inconnue. Pourquoi pas, si Vanessa la trouvait très belle. Mais pouvait elle accepter de ne plus se vêtir. Si encore elle s’était promenée à poil de son propre chef durant tout l’été, mais vivre ainsi sous la contrainte suscitait bien une grande difficulté ! Elle ne pouvait pas vivre aussi aisément une nudité imposée qu’une nudité choisie.

Aurélie s’était assoupie et Vanessa se levait pour mettre sous clés tous les vêtements présents dans la maison. Il n’était plus question que sa femme s’habille. Elle la désirait nue car elle la trouvait belle ainsi. Une fois l’armoire fermée à clé, une fois habillée et douchée, Vanessa cachait la clé dans un sachet et enfonçait le tout dans son vagin. Elle sentirait l’objet en elle et accentuerait d’autant plus son pouvoir sur Aurélie. Elle s’installait sur le lit puis secouait doucement sa compagne pour la réveiller. C’était en râlant comme à son habitude qu’Aurélie émergeait, elle voulait traîner au lit.

V :- «  Va préparer le petit déjeuner ! allez, presse ! »

A :- «  Tu ne peux pas le faire, toi ? J’ai envie de dormir ! »

V :- «  J’ai dit d’aller faire le petit déjeuner ! j’arrive ! »

A : - « Ou sont nos affaires ? Je ne vais pas aller toute nue à la cuisine ! »

V : - « Vas y comme ça puisque tu ne vas plus t’habiller du tout maintenant ! »

Aurélie avait une mine déconfite car elle n’imaginait pas que sa chérie lui imposerait cela dès ce deuxième jour de week-end. Elle se résignait à obéir, Sa petite femme l’aimait-elle encore ou la considérait-elle comme son jouet ? Aurélie s’activait pour préparer le petit déjeuner et Vanessa arrivait pour mettre les pieds sous la table, elle caressait les fesses qui passaient à sa portée et admirait la vulve lisse qui bâillait un peu. Le ventre légèrement rond donnait envie d’y poser un baiser.

V :- «  Tu es belle, tu sais ! Je te veux nue encore aujourd’hui, mais on va profiter de ce sale temps pour faire ton éducation. Tu vas aimer j’en suis certaine, tu aimes les sensations fortes. Je le sais, je le sens, tes refus sont de véritables oui que tu n’oses pas m’avouer. Tu es mignonne ma petite femme ! »

Aurélie en convenait, sa femme était douce et câline, correcte et ferme, mais que signifiait cette éduction, qu’est ce que Vanessa voulait faire d’elle ?

A :- « Ok, je vais encore rester à poil aujourd’hui, mais si quelqu’un vient et voit par la fenêtre ? »

V :- «  Oh si c’est un homme, au pire il se branle, si c’est une femme elle ne t’aura pas et ne te touchera pas, je suis la seule à pouvoir te toucher sauf si j’en décide autrement. Allez, prends ton petit déjeuner en silence que je te regarde, ma mignonne ! »

Aurélie ne pouvait pas reprocher à sa compagne d’être désagréable, elle se sentait flattée mais pourquoi d’un coup la voulait elle totalement dévêtue et privée de ses affaires. En quoi rester à poil pouvait elle la combler. Elle avalait une gorgée de son café au lait et tentait de parler, mais son désir de faire plaisir à l’amour de sa vie lui dictait de se taire. Vanessa avait raison, elle ne pouvait pas avouer ouvertement son désir de lui appartenir et mentait pour finalement reconnaitre qu’elle n’arrivait pas à passer, de son propre chef, outre sa conscience. Aurélie se regardait dans ce si simple appareil. Elle se trouvait bien mignonne aussi.

V :- «  Bien, débarrasse la table et rejoins moi au salon, mon amour ! »

A :- «  Oui, ma chérie ! »

V :- «  Ramène la cuillère en bois en même temps ! »

A :- «  Oui, Ma chérie ! »

V :- «  Et appelle moi Maitresse à présent ! Tu as droit de penser : « Ma chérie », mais j’entends recevoir « Maitresse » ! »

A : - « Pourquoi tu me fais cela ? »

Vanessa arrachait la cuillère des mains d’Aurélie et lui en donnait un coup sec sur les fesses. Puis un autre, encore un autre et elle caressait la joue ou coulait une larme, elle l’embrassait sur la joue

V :- «  C’est comme ça que tu veux que je te traite, tu n’oses pas le dire mais toutes tes frasques ont parlé à ta place, ma chérie, tu cherchais à me provoquer, allez, tu vas voir, si tu es sage, tu seras une femme comblée. Je t’aime très fort, tu sais. Je me fiche de tes frasques, de tes erreurs, je sais juste qu’elles sont l’expression d’un désir inavoué d’être dominée. Tu es si mignonne, si belle, je vais te mettre la fessée, tu vas voir comme tu vas aimer, ce n’est pas une punition, juste un mode d’éducation. »

La peur au ventre, Aurélie était pétrifiée, oui Vanessa avait raison, elle aimait qu’on la domine, qu’on en fasse ce qu’on veut. Aurélie se maudissait de ne savoir clairement exprimer ses désirs. Elle n’osait pas, elle avait peur du qu’en dira-t-on. Pourtant ce n’était pas la honte quant à aller se promener toute nue en rase campagne sur un vélo, qui l’étouffait.

Aurélie en convenait, c’était grisant et excitant, elle venait donc s’installer sur les genoux de Vanessa qui ne trainait pas une seconde pour lui coller une trempe à raison d’une vingtaine de claques sur chaque lobe. C’était cuisant et Aurélie gémissait sans pourtant se débattre. Ce qui la froissait, c’était la privation de vêtement. Elle pouvait être fessée sans être toute nue. Vanessa pourrait se faire un vrai plaisir à la déculotter, oui, cette humiliation était préférable. Elle comprenait maintenant que Vanessa tenait à lui faire désirer cela et à faire en sorte qu’elle le mérite.

La matinée passait ainsi, Aurélie évoluait dans le plus simple appareil

V :- «  Je vais t’apprendre la toute première règle, mon amour : Règle 1 : Ne jamais être plus haute que moi, si je marche, tu dois légèrement te pencher, si je m’arrête, tu t’agenouilles, si je m’assieds, tu t’assieds au sol, si je me couche, tu te couches au sol, tu viendras sur le lit une fois que je serai bien installée. Tu dormiras à l’air et non sous la couette, as-tu bien retenu cette règle, mon amour ? »

A :- «  Oui, Mon amour ! euh ! Oui, Maitresse ! »

V : - « Bien, tu vas faire une sieste, ces tourments t’on épuisée. Je vais regarder la télévision, tu attends que je t’appelle pour quitter la chambre et si tu veux faire pipi, tu as les toilettes, je ne veux pas te voir dans le salon avant que je ne le décide, fais dodo, ma puce ! »

Vanessa zappait et zappait, il n’y avait rien d’intéressant à la télé, rien de passionnant, toujours les mêmes sujets désolants, voilà pourquoi elle s’était constituée une vaste collection de DVD. C’était le programme qu’elle se faisait seule, à l’heure qu’elle le voulait, selon son gré. Pas de retard ni de risque de manquer une émission. Elle se passait la série des lesbiennes de Los Angeles. Elle raffolait des épisodes de L-Word et en pinçait secrètement pour Shane, la plus dévergondée et libertine de la petite troupe.

Après le film, Vanessa appelait Aurélie, aucune réponse. Elle allait dans la chambre ou sa belle dormait profondément et fut attendrie de la voir si paisible. Le feu aux fesses ne l’avait pas empêché de trouver le sommeil. Elle la trouvait belle. Elle s’allongeait près d’elle et posait un baiser dans son cou. Vanessa se déshabillait et couvrait sa compagne d’une simple couette. Si Aurélie osait la rejoindre sous les draps, elle n’en dirait rien. Elle trouvait le sommeil en serrant sa belle toute contre elle et versait quelques larmes de bonheur. Ainsi se terminait ce dimanche affreux par le climat et cependant si doux, par l’activité qui combla le jour.

1 response to « L’Empire de la Passion » Chapitre I – Cardassia

  1. Sacha said on

    Magnifique ! c’est magistralement bien écrit. Très beau moment, empreint d’une sensualité torride. Superbe !

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